Dossier: Ministère féminin - Témoignage
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Témoignage de Shirley Hawkins

J’ai fréquenté l’église dès le berceau et, chaque dimanche depuis ma naissance, j’ai assisté à deux cultes. J’ai grandi sans jamais mettre en doute le fait que j’étais chrétienne, fréquentant une église chrétienne dans un pays chrétien et vivant une vie chrétienne.

Je n’avais jamais lu la Bible et personne ne m’avait encouragée à croire en sa véracité ou à m’y référer pour diriger ma vie. J’aimais le monde et vivais selon ses principes, ce qui ne me paraissait nullement incompatible avec mes convictions «chrétiennes». D’ailleurs, à l’Ecole Normale, on me félicita de pouvoir étudier les matières religieuses sans pour autant renoncer à d’autres choses.

Lorsque, poussée par le Saint Esprit, je naquis de nouveau, lorsque je compris que j’ étais pécheresse, que le Seigneur Jésus était celui qui avait été condamné à ma place afin que Dieu me considère «non coupable», je fus remplie de la joie et de l’émerveillement que procure le salut. C’est pourquoi j’étais heureuse de profiter de la moindre occasion pour témoigner de ce changement. Du haut de mes vingt ans, pleine d’ enthousiasme, je proclamais avec ferveur l’Evangile à la chaire d’églises de campagne aussi bien que dans les assemblées de grandes villes.

Cette nouvelle vie et cette joie dans le Seigneur s’accompagnèrent d’un amour profond pour sa Parole et de la conviction inébranlable que la Bible était entièrement vraie. A tel point que je sentais pouvoir parler comme Marie en Luc 1.38: Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole. Par la grâce de Dieu, je peux dire que ce désir n’a pas quitté mon coeur durant ces quarante dernières années.

Lorsque j’ai lu des passages tels que I Timothée 2 v.9 à 15, où l’apôtre Paul demande aux soeurs de ne pas enseigner la Parole, j’ai aimé la vérité et voulu obéir. J’ai dit, aux pasteurs qui m’avaient encouragée à prêcher, ce que j’avais appris de la Parole. Ils firent tout ce qui était en leur pouvoir pour me détourner de mes nouvelles convictions. Avec des larmes j’ai maintenu que le Seigneur m’avait convaincue de ne plus prêcher. Quel miracle de la grâce s’est opéré en mon coeur pour que je veuille plaire au Seigneur plus qu’aux hommes !

Quarante ans plus tard, dont trente-six passés auprès d’un excellent mari, homme de Dieu, je peux dire très sincèrement que j’ai expérimenté la félicité qui provient de l’obéissance à la Parole de Dieu, dans tous les domaines pour lesquels les femmes ont une vocation particulière. Je me suis sentie vraiment aidée par Proverbes 31 v .10- 31.

La vérité m’a rendue libre -libre d’être ce que Dieu a voulu pour moi -libre de jouir de la satisfaction et du sentiment de plénitude que je ressens en faisant ce que Dieu m’a donné à faire, selon sa Parole.

S.H.
(Watisham Sussex, GB.)

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Dossier : Ministère féminin