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L’église locale: une maison spirituelle (2)

Etudes sur le caractère ou les signes distinctifs d’une église locale


Souvenons-nous que l’Ancien Testament ne parle pas de l’Eglise du Seigneur Jésus (à part peut-être quelques allusions) simplement parce que le mystère de l’Eglise n’avait pas encore été révélé. Dans les récits que nous rapportent les quatre évangiles, nous nous trouvons à une période de temps dans laquelle ce mystère n’avait pas encore été révélé. Cependant le Seigneur Jésus Lui-même parle de son Eglise au futur. Voici deux textes :

1) L’EGLISE UNIVERSELLE

Lire Matthieu 16 :13 à 18.

Nous trouvons ici trois promesses du Seigneur :
  1. Je bâtirai = C’est son travail ! Son travail est parfait.
  2. Mon Eglise = Elle Lui appartient. – non pas aux hommes !
  3. Les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle = Nul ne la ravira de Ma main.

2) L’EGLISE LOCALE

Lire Matthieu 18 : 15 à 20.

Nous trouvons également trois promesses du Seigneur :
  • L’Eglise locale possède l’autorité du Seigneur (v. 18).
  • L’exaucement de ses prières est promis (v. 19)
  • La présence personnelle du Seigneur lui est assurée (v. 20).
N’est-ce pas merveilleux?


L’Eglise du Seigneur Jésus n’est jamais envisagée dans le Nouveau Testament comme une maison matérielle, mais comme une maison spirituelle composée de pierres vivantes.

Lire I Pierre 2: 1 à 10.


Soulignons sept verbes dans les cinq premiers versets : Rejeter, désirer, croître, goûter, s’approcher, s’édifier et enfin offrir. On peut considérer ces sept verbes comme formant une chaîne de sept anneaux ou mieux une échelle avec sept échelons.

REJETER. – Nous avons la vie de Christ en nous. Nous pouvons donc et devons rejeter :
  1. toute malice, c’est-à-dire toute inclination à nuire à notre prochain.
  2. toute ruse, caractère du serpent;
  3. la dissimulation (ou l’hypocrisie)
  4. l’envie: c’est le péché d’Asaph (Psaume 73). Soyons contents de ce que nous avons présentement;
  5. toute médisance. Quand nous médisons de quelqu’un, nous faisons du mal à trois personnes :
    1. à celui de qui nous disons du mal,
    2. à celui à qui nous rapportons le mal,
    3. à nous-même.
    Médire. ce n’est pas calomnier.., c’est rapporter le mal à une personne à laquelle il n’était pas nécessaire de le faire.
DESIRER comme des enfants nouveau-nés le lait spirituel et pur… Avons-nous faim et soif de la Parole de Dieu ? Ou préférons-nous la télé ou les lectures profanes ?

CROITRE. – La vie chrétienne est une croissance. Il y a trois classes d’enfants de Dieu : les petits enfants, les jeunes gens et les pères.

GOUTER que le Seigneur est bon, ou, mieux: EXCELLENT !

S’APPROCHER DE LUI, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse.

S’EDIFIER, c’est-à-dire SE CIMENTER les uns aux autres pour former une maison spirituelle.

OFFRIR des sacrifices spirituels agréables à Dieu. Il est impossible d’apporter ces sacrifices spirituels du septième échelon. si nous n’avons pas passé sur les six échelons précédents.


D’après le Nouveau Testament, on voit L’EGLISE LOCALE se réunir chaque dimanche (chaque premier jour de la semaine) pour faire trois choses :
  1. pour adorer (I Pierre 2 : 5).
  2. pour rompre le pain: c’est la Cène (Actes 20: 7).
  3. pour pratiquer la libéralité (I Corinthiens 16 : 1-2).


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