Dossier: Affronter la mort
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L’Au-Delà

A.  L’au-delà : un monde à part

Comment se représenter « l’au-delà » ? Le Larousse trois volumes en couleurs 1970 le décrit comme « l’autre monde, la vie future » ; le Quillet 1959 parle également de « l’autre monde » et de « l’après la mort », tandis que le Petit Robert 1996 donne : « Le monde supraterrestre ; la vie, l’activité imaginée après la mort ». Plutôt flou .

L’au-delà serait donc le monde invisible qui nous attend après la mort. Mais quel monde ? Michel Colucci, dit Coluche, a cru pouvoir résoudre le problème en déclarant : « Y a-t-il une vie après la mort ? Seul Jésus pourrait répondre à cette question. Malheureusement il est mort ». Cent ans avant Coluche, Charles Darwin écrivait : « Le vrai matérialisme fait de Dieu une impossibilité, de la révélation une vue de l’esprit et de la vie future une absurdité »1.

Cependant, la croyance en un au-delà reprend ses droits dans notre société postmoderne. La question a même envahi les médias depuis la parution des fameux ouvrages sur les « expériences de mort imminente » (EMI) du Dr R. Moody : La vie après la vie (R. Laffont, Paris, 1977), de P. Van Eersel : La Source noire – Révélations aux portes de la mort (B. Grasset, Paris, 1986), de B. Martino : Voyage au bout de la vie (Editions Balland, 1987), et de bien d’autres.

Cet engouement n’a rien de surprenant : Dieu ayant mis la pensée de l’éternité dans le cour de l’homme, ce dernier ne peut s’empêcher de penser à la mort et à ce qui la suivra. C’est pourquoi, dans notre étude sur l’au-delà, nous nous concentrerons sur la question de notre survie individuelle. Nous laisserons de côté le monde invisible des anges, ainsi que les divers aspects de l’ « environnement » supraterrestre. Et nous donnerons la première place à la Révélation de celui qui est le Dieu éternel, le Créateur de toutes choses.

B.  Une mort  à deux dimensions

La Bible enseigne dès ses premières pages que la mort est une conséquence tragique de la chute de nos premiers parents. Ainsi, nous apprenons que cet acte historique de désobéissance devait fatalement amener le péché et la mort dans le monde :

« Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Gen 2.17).

Il a ainsi entraîné l’humanité dans la mort, et la création dans « l’asservissement de la corruption »  (Rom 8.21-22) :

« Le salaire du péché c’est la mort » (Rom 6.23) ;

« Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a passé sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Rom 5.12-14).

Nous reconnaissons ainsi l’universalité du péché, et de la mort qui atteint tous les hommes. Personne n’y échappe. La mort est irréversible et elle scelle définitivement le sort de l’homme. Les meilleurs soins et cures de santé, la science la plus avancée ne pourront jamais éliminer la mort physique.

La mort spirituelle

Depuis la chute, l’homme est mort spirituellement. Cela veut dire que son être tout entier est corrompu. Il est loin de Dieu, et son intelligence est enténébrée quant à la connaissance de Dieu :

« Morts dans vos fautes et dans vos péchés; morts dans nos fautes » (Éph 2.1,5) ;

« Celui qui croit en moi a passé de la mort à la vie » (Jean 5.24) ;

« Ils ont la pensée obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu à cause de l’ignorance qui est en eux et de l’endurcissement de leur cour » (Éph 4.18).

La mort physique

La mortalité est la conséquence de la mort spirituelle de l’homme depuis sa chute au jardin d’Eden :

« Le salaire du péché, c’est la mort » (Rom 6.23) ;

« Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois – après quoi vient le jugement » (Héb 9.27).

Le corps se décompose et retourne à la poussière :

« Tu es poussière et tu retourneras à la poussière » (Gen 3.19).

C’est Dieu qui tient tout en main, même le jour de notre mort :

« Tu leur retires le souffle; ils expirent et retournent dans leur poussière » (Ps 104.29).

Le Ps 90 nous enseigne que la mort a été décrétée sur tous les hommes, dont les plus robustes atteignent 80 ans. Le simple bon sens voudrait donc que nous nous efforcions de « conduire notre cour avec sagesse en comptant nos jours ».

En bref, la mort n’est pas un simple « phénomène naturel ». Elle est anormale et contraire à la théorie évolutionniste qui enseigne que la mort est une phase nécessaire et positive dans l’évolution des espèces vivantes. La Bible enseigne que la mort est un jugement de Dieu, une conséquence de la désobéissance d’Adam et Ève au jardin d’Eden. Nous sommes tous « dignes de mort » (Rom 1.32) et « le jugement, après une seule faute, aboutit à la condamnation » (Rom 5.17). La mort est « le roi des épouvantements », le terme ultime vers lequel nous marchons tous, selon Job 18.14. Elle est le signe de la défaite de notre race, et s’est constituée comme notre suprême ennemie (1 Cor 15.26). C’est pourquoi Jésus-Christ, le Sauveur, l’a attaquée de front, triomphant de ses liens par sa résurrection et par la vie impérissable qu’il réserve aux siens.

C.  Quand notre corps s’en va

L’homme est un être tripartite – corps, âme et esprit (1 Thes 5.23). Il va continuer son existence après la mort jusqu’à sa résurrection, soit pour la vie éternelle, soit pour la mort éternelle :
– le corps, dépouille mortelle, est appelé à retourner à la poussière (Gen 3.19 et Ecc 12.7 : « la poussière retourne à la terre »).
– l‘âme, séparée du corps, s’en va dans un lieu appelé « séjour des morts » – une sorte de salle d’attente de la résurrection des corps. En Luc 16.19-31, nous voyons que cette sphère (le « hadès » en grec) est caractérisé par une séparation infranchissable entre le lieu de tourments des réprouvés, et « le sein d’Abraham » où se trouve Lazare. Les âmes des justes comme celles des injustes continuent d’exister, conscientes.
– l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné (Ecc 12.7; Act 6.59).

A noter que certains passages décrivent l’être humain de manière plutôt dualiste : ils distinguent entre sa partie matérielle et visible, le corps, et sa partie invisible, immatérielle, comportant à la fois l’âme et l’esprit.

D.  L’état intermédiaire

Jusqu’à la résurrection « des justes » et des « injustes » (Dan 12.2; Jean 5.25, 28-29 ; Act 24.15; Apoc 20.4-6, 12 -13), l’âme reste séparée du corps, ayant rejoint le lieu intermédiaire, le « séjour des morts ». Nous savons très peu de choses sur l’état intermédiaire jusqu’à la résurrection des corps.

Le lieu

L’A.T. appelle ce lieu « shéol », mot équivalent à peu près au « hadès » du N.T. Toute âme humaine séparée du corps y entre jusqu’à la résurrection. C’est une réalité incontournable : « Le séjour des morts apparaît comme la résidence des croyants aussi bien que des réprouvés » (Précis de doctrine chrétienne, J.M. Nicole, Éd. de l’Institut biblique, Nogent, 1983, p. 320).

Bien que « Dieu seul possède l’immortalité » (1 Tim 6.16), l’âme est également immortelle. Elle ne cesse donc pas d’exister à la mort physique.

Les morts ne reviennent plus sur terre (Job 16.22) et n’ont « plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil » (Ecc 9.6).

Le récit de Lazare et de l’homme riche (Luc 16.19-31) nous révèle les vérités suivantes quant à l’au-delà :
– il y a dans le séjour des morts deux endroits distincts ;
– il y a entre ces deux lieux un gouffre infranchissable ;
– l’âme est consciente et jouit du bonheur dans le sein d’Abraham, mais souffre de tourments dans le séjour des injustes ;
– il n’y a plus de possibilité de repentir après la mort (Héb 9.27).

E.  L’âme du défunt incroyant

Dans son état intermédiaire

L’âme entre dans le « séjour des morts » (Éz 32.21). Elle est consciente, à l’exemple des âmes des grands de ce monde décédés lorsqu’ils voient Satan les y rejoindre :

« Le shéol s’émeut jusque dans ses profondeurs pour t’accueillir à ton arrivée. Il réveille pour toi des défunts, tous les guides de la terre. Il fait lever de leurs trônes tous les rois des nations. Tous prennent la parole pour te dire: toi aussi, tu es sans force comme nous. Tu es devenu semblable à nous » (És 14.9-10).

C’est un lieu de tourments qui la fait souffrir constamment, consciemment, irrémédiablement.

Dans son état final

Les réprouvés restent dans le "hadès" jusqu’au jugement dernier. Ils seront jugés « selon leurs ouvres » et jetés dans « l’étang de feu » (Apoc 20.11-15). Il s’agit de la résurrection des injustes :

« Ne vous en étonnez pas, car l’heure vient où tous ceux  qui sont dans les tombeaux entendront  sa voix, ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection et la vie, ceux qui auront pratiqué le mal pour la résurrection et le jugement » (Jean 5.28-29).

Il y aura une résurrection des justes et des injustes (Act 24.15).

Les incroyants aussi ressusciteront et seront jugés devant le grand Trône blanc et jetés dans « l’étang de feu…où brûle le soufre » (Apoc 20.15; 19.20). La Bible appelle ce lieu de tourment la « Géhenne » (Mat 5.22), qui signifie « Vallée de Hinnom », au sud de Jérusalem, où du temps des rois on célébrait un culte idolâtre, et qui était devenu l’endroit où l’on brûlait les immondices, si bien que le feu y était continuel" (Précis de doctrine chrétienne, J.-M. Nicole, p. 324).

C’est aussi l’endroit où « le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas » (Es 33.14; Marc 9.48). Il implique une séparation d’avec Dieu: « Retirez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable » (Matt 25.41; 7.3). Ce sort final des incroyants est éternel, aussi permanent que la félicité des croyants : « Ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle » (Mat 25.46).

Cet état définitif est appelé « étang de feu – seconde mort » (Apoc 20.14). La « mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu » (Apoc 20.14). Ce sera la séparation définitive d’avec Dieu, le lieu de tourments sans fin, celui  « des pleurs et des grincements de dents" (Mat 8.12; 13.42,50; 22.13; 24.51; 25.30). « Ils seront tourmentés, jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apoc 14.10; 20.10). Les réprouvés seront donc conscients dans leur tourment.

F.  L’âme du défunt croyant

Dans son état intermédiaire

Pendant les temps pré-chrétiens, il est probable que l’âme du croyant défunt soit allée au séjour des morts, dans un « compartiment » séparé de celui des incroyants. La mort et la résurrection de Jésus ont peut-être changé quelque chose à leur condition. Ceux qui étaient dans « le sein d’Abraham » sont maintenant « auprès du Seigneur ».

Le Seigneur, à la croix, disait au brigand :

« Aujourd’hui, tu seras aujourd’hui avec moi au paradis » (Luc 23.43).

Paul dit:

« Nous savons qu’en demeurant dans ce corps, nous demeurons loin du Seigneur, car nous marchons par la foi et non par la vue – nous sommes pleins de courage et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur » (2 Cor 5.6-8) ;

« Christ est ma vie et mourir m’est un gain. Mais, est-ce utile pour mon ouvre que je vive dans la chair ? Que dois-je préférer ? Je ne sais. Je suis pressé des deux côtés; j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup meilleur » (Phil 1.21-23).

L’auteur de l’épître aux Hébreux parle des « esprits des justes parvenus à la perfection » (12.23), ce qui veut dire qu’après la mort, notre progression dans le chemin de la sanctification, sera terminée. Arrivés auprès du Seigneur, nous jouirons de la présence de Dieu :

« Mais je sais que mon rédempteur est vivant, et qu’il se lèvera le dernier sur la terre. Après que ma peau aura été détruite, moi-même en personne, je contemplerai Dieu. C’est lui que moi je contemplerai, que mes yeux verront, et non quelqu’un d’autre » (Job 19.25-27) ;

« Etienne, rempli d’Esprit Saint, fixa les regards vers le ciel et vit la gloire de Dieu. Il dit: Voici, je vois les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu . Ils lapidèrent Etienne qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit » (Act 7.55-59) ;

« Je suis persuadé que ni la mort ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni les êtres d’en-haut, ni ceux d’en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Christ Jésus notre Seigneur » (Rom 8.38-39).

Ces âmes sont conscientes (Luc 9.30-31). Moïse et Élie, en compagnie de Jésus, apparurent à Pierre, Jacques et Jean sur la montagne de la transfiguration. Abraham, dans « le sein d’Abraham », était également conscient (Luc 16.19-31), et il parlait avec le défunt riche. Ces âmes-là sont dans le bonheur et le repos (Apoc 14.13).

Dans son état final

La Bible parle étonnamment peu de l’état intermédiaire de l’âme du croyant. En revanche, tout est centré sur le retour de Christ qui amène le croyant à la résurrection du corps. Une étude approfondie de 2 Cor 5.1-9 montre qu’il est question d’espérance dans le « revêtement » d’un corps de résurrection immortel, soit par la transformation instantanée des croyants encore sur terre lors du retour de Christ, soit par la résurrection des croyants déjà décédés à ce moment-là.

Lors de la venue de Jésus-Christ qui, « au son de la trompette de Dieu descendra du ciel, [et] les morts en Christ ressusciteront en premier. Ensuite nous, les vivants serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur »(1 Thes 4.13-18). Notre être tout entier, corps, âme et esprit, ayant été « conservé sans reproche pour la venue de notre Seigneur Jésus » (1 Thes 5.23) aura été réunifié en un « corps spirituel » (1  Cor 15.44; 35-58).

Les récompenses promises par le Seigneur feront alors pleinement notre joie (Luc 14.14; 2 Tim 4.8). Nous serons réunis définitivement autour du trône de l’Agneau pour chanter éternellement « un cantique nouveau » en rendant gloire à l’Agneau divin qui « a été immolé et est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange ». Nous adorerons pleinement « celui qui est assis sur le trône et l’Agneau à qui sont dus la louange, l’honneur, la gloire et le pouvoir aux siècles des siècles » (Apoc 5.11-14).

G.  Notions erronées

Plusieurs enseignements erronés circulent, inconciliables avec la Parole de Dieu.

Le conditionalisme et l’universalisme

Le conditionalisme et l’universalisme, sont des hérésies déjà condamnées au second Concile de Constantinople en 553. L’une enseigne l’annihilation des rebelles et leur destruction par un jugement ponctuel (avec ses diverses variantes), et l’autre le salut universel et final de tous (également avec ses diverses variantes). Les deux théories erronées sous leurs diverses formes sont tout à fait contraires à l’enseignement clair de l’Écriture sur les peines éternelles pour les rebelles (Mat 10.28 ; 25.46 ; Héb 9.27-28 ; Apoc 20.10).

Mentionnons de façon plus détaillée encore la réincarnation et le purgatoire.

La réincarnation

Ce mot est composé de « ré » (de nouveau) et « incarner » (dans la chair). Selon cette fausse doctrine, l’âme, au moment de la mort, quitte la personne et fait une « transmigration » dans un nouveau corps. Origène (185 – 254), influencé par la philosophie grecque, a soutenu cette doctrine. La réincarnation moderne, importée de l’hindouisme, n’est donc pas nouvelle. Elle enseigne que l’âme est purifiée à travers la réincarnation – au cours de nombreuses vies – et arrive finalement à l’état pur du Nirvana. La Bible dit au contraire en Hébr. 9.27 « qu’il est réservé aux hommes de mourir une seule fois – après quoi vient le jugement ». Cette doctrine est basée sur une auto-rédemption et nie de ce fait que Jésus seul sauve. Aucun homme ne pourra jamais atteindre un état de perfection par ses propres moyens.

Le purgatoire

Cette fausse doctrine fut officiellement admise au Concile de Florence en 1439 par l’Église romaine. L’Église orthodoxe ne reçoit pas cette doctrine.

Le mot « purgatoire » vient de « purgare » (purger, purifier), mot composé de « purus » (pur) et d’ « agere » (faire). C’est un lieu où, après la mort, l’âme peut être purifiée plus complètement. Déjà Augustin (354 – 430) avait une fausse notion sur ce point , pensant que les esprits des morts seraient purifiés par le feu entre leur mort et leur jugement. Le Concile de Trente accepte la notion du purgatoire et affirme qu’ « il y a un purgatoire et que les âmes qui y sont détenues, sont aidées par l’intercession des fidèles, mais la plupart d’entre elles le seront pas le sacrifice acceptable de l’autel » (Dictionary of Christian Theology de Peter A. Angeles, p. 168). Plusieurs passages sont cités pour soutenir cette doctrine (Zach 9.11; Mat 12.32; 1 Cor 3.13-15). Mais le passage clé pour la soutenance de cette doctrine se trouve dans les Apocryphes (2 Maccabées 12.42-45). Voici quelques dogmes corrélatifs à ce faux enseignement du purgatoire :
– c’est une période de discipline et de châtiment après la mort pour purger les péchés commis dans cette vie ;
– les non baptisés ne peuvent pas y entrer ;
– tous les baptisés n’y entrent pas, car quelques-uns vont directement en enfer ;
– le temps passé au purgatoire correspond à la somme des péchés commis dans cette vie moins le nombre d’indulgences données pour l’absolution des péchés ;
– le purgatoire cessera au moment du Jugement dernier ;
– les fidèles encore en vie peuvent avoir une influence sur la condition et le statut des occupants du purgatoire, et ceci par leurs prières, leurs intercessions, leur ouvres de charité, et les messes (Dictionary of Christian Theology, p.168).

Ces fausses notions sont à rejeter, parce qu’elles sont contraires à ce que l’Écriture enseigne. Le texte d’Héb 9.27 est clair quant à l’illusion d’un tel lieu. Par le récit de l’homme riche et du pauvre Lazare (Luc 16.19-31), le Seigneur nous avertit solennellement que le sort de l’homme est scellé à sa mort physique. C’est lors de son vivant que l’homme, responsable devant Dieu, doit se repentir de ses péchés devant Lui et croire en Jésus-Christ. Seule l’ouvre de Jésus-Christ est suffisante pour effacer les péchés (Héb 7.25; 10.14, 19-20; Rom 8.1). En Lui, il n’y a plus de condamnation. Nous avons un exemple touchant dans le brigand repentant qui, du lieu de sa crucifixion, put entrer directement au paradis (Luc 23.43).

H.  Bon voyage !

Ce monde moderne nous offre mille moyens trompeurs pour nous rassurer au sujet de l’au-delà. Toutes ces séductions attrayantes ont un instigateur, « Satan, se transformant en ange de lumière » (2 Cor 11.14). Tenons-nous simplement à la Parole de Dieu qui est suffisante pour lever quelque peu le voile sur l’au-delà et nous dire l’essentiel. Elle invite chacun à prendre au sérieux le temps de notre voyage terrestre, qui ne se répètera pas. C’est une question aux conséquences éternelles. Alors, « prépare-toi à la rencontre de ton Dieu » (Amos 4.12).

Cher lecteur, si tu n’as pas encore saisi la main de ton Sauveur Jésus-Christ, fais-le maintenant. Jésus nous dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » (Jean 11.25-26).

Suivons donc le Seigneur et « revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour » (Rom 13.11-14). « Nous sommes donc toujours pleins de confiance . C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que le quittions. Car il nous faut tous [nous les chrétiens] comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps » (2 Cor 5.5-10).

Note :
1 (tiré de www.atheisme.free.fr/Citations/au_dela.htm — site hors-ligne)

Ouvrages recommandés

Et après ? d’Henry Bryant (80 p.) Éditions Clé, 1993, 2, Impasse Morel, FR-69003  Lyon

L’Au-delà de René Pache (292 p.) éditions Emmaüs, 1977, CH-1806 St-Légier

Le lieu invisible et l’état de l’âme après la mort de H. Rossier (16 p.) et Les peines éternelles d’après les Écritures de J.N. Darby (24 p.) aux éditions EBLC, La Foge C, CH-1816 Chailly-Montreux

Henri LÜSCHER
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Dossier : Affronter la mort
 

Lüscher Henri
Cofondateur de la revue, il y a 48 ans, Henri Lüscher se consacre encore à plusieurs tâches administratives et rédactionnelles en faveur de Promesses.