Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page

Bâtir une tour

adapté de J. H. Jones. Launceston, Tasmanie.

Calculer la dépense pour bâtir une tour, c’est manifester de l’intelligence et de la réflexion. Voilà l’image que nous propose Jésus dans l’Evangile de Luc, ch. 14, 25-33. La plupart des hommes sur cette terre font cela: Puis-je commencer ? Irai-je jusqu’au bout ?
Jésus, en annonçant la Bonne Nouvelle du salut, n’a pas ménagé ses auditeurs. Il ne leur a pas caché les conditions: Quiconque ne porte pas sa croix, ne peut être mon disciple ». C’était dire à ses auditeurs: si vous ne portez pas votre croix, vous ne pourrez achever de bâtir votre tour! Vous ne pourrez atteindre ce que je place devant vos yeux: le Royaume de Dieu, la vie éternelle.
Sa croix ? Cette image est tirée de la coutume de ce temps qui voulait que les condamnés à mort portassent leur croix, leur potence sur laquelle ils allaient mourir (voir Mat. 27, 32) .Jésus montre ainsi que « porter sa croix » est l’équivalent de souffrir avec lui. Porter sa croix, oui, aller avec LUI jusqu’à la mort, si toutefois cela vous est demandé…
La vie chrétienne dont il est parlé n’est pas une vie à « l’eau de rose ». Mais elle vaut la peine d’être vécue, quoiqu’elle semble parfois être plus difficile que celle de l’homme du monde. Qu’en a-t-il été de Jésus ? A-t-il eu une vie facile, exempte de souffrances, de pleurs ? Mais d’autre part, n’a-t-il pas eu une vie glorieuse ? Il en a, en effet, reçu le témoignage du Père :« Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection ». N’est-il pas glorieux d’entrer en relations intimes avec le Créateur ? N’est-ce pas une bienfaisante tranquillité d’esprit que de saisir, de comprendre que la vie a un but, une raison ?
Celui qui s’est repenti de ses fautes, les confessant au nom de Jésus-Christ, SAIT qu’en retour une transformation a eu lieu au plus profond de son être ; une réalité. Il apprend que le christianisme est un fait, une oeuvre de Dieu. Alors, scellé par l’Esprit de Dieu, il comprend que la vie peut être grande, digne d’être vécue. Il voit devant lui…
Est-il raisonnable d’annoncer les conditions qui régissent la vie chrétienne ? Cette vie dont nous parlons en annonçant le salut éternel ? En voici quelques- unes :
     A. S’asseoir pour calculer la dépense.
     B. Réfléchir si l’on veut aller jusqu’au bout.
     C. Préférer Jésus à sa propre famille.
     D. Suivre Jésus en annonçant le salut.
     E. Porter sa croix.
Oui, nous croyons qu’il faut en faire mention. Jésus l’a fait. Il serait malhonnête de ne pas parler des exigences divines. sinon après la conversion. Il faut poser le problème avec tous ses détails. Il faut connaître le prix à payer.
« Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole, qui la comprend, et qui porte du fruit, en sorte qu’un grain en produit cent, un autre soixante et un autre trente ».
« Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute » (Mat. 11, 6).
« Que l’affliction ou la persécution survienne, à cause de la Parole, il (l’homme qui n’achève pas sa tour) y trouve aussitôt une occasion de chute » (Mat. 13, 21).
« S’il se retire, mon âme ne prend point plaisir en lui », (Héb. 10, 38).
« C’est pourquoi, frères, appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection. Ainsi vous ne broncherez jamais, et l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera largement accordée » (II Pi. 1, 10-11).

Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page