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Volonté d’un créateur ou poussière cosmique

Comment un homme de science (ou toute autre personne qui réfléchit) peut. il voir en dehors du temps et de l’espace ? Son intelligence ne peut comprendre une telle éventualité. Comment peut-il faire des recherches intelligentes dans cette direction ? L’exemple suivant peut nous être utile: Si un homme de science fait le plan d’une synthèse, il prépare soigneusement ses feuilles de notes, ses formulaires, ses réactifs, ses tubes pour tests, ses cornues, ses appareils de distillation; il étudie les modalités des réactions éventuelles. Il se mettra à l’oeuvre avec un plan de travail bien préparé dans sa pensée, ou confié à une feuille de papier. Il sait exactement à quel but il aimerait arriver , quel en serait le produit ou le résultat.

Pour faire ce travail de réaction, notre homme de science, envisageant telle ou telle synthèse, n’entre jamais dans le complexe de réaction. Il l’entrevoit dans sa pensée. Il reste à l’extérieur de ses cornues, de ses vases, de ses filtres. N’en faisant pas partie, il contrôlera effectivement tout ce qui s’y passe, pendant la durée des réactions, lui permettant d’arriver, éventuellement, au but désiré.

Une supposition

Si, maintenant, cet homme était capable de résider parmi les dimensions du complexe de réaction (perdant connaissance du monde extérieur et étant rendu capable de surveiller ce qui se passe au niveau des molécules, de voir les combinaisons qui permettent de former le produit fini) , il ne verrait autre chose que de simples combinaisons ou réactions, d’après les lois connues de la chance, de la chimie, de la physique, de l’action des masses, des affinités, de solubilité, etc. Ces lois, opérant à l’intérieur du système de réaction et dans le cadre des dimensions moléculaires, permettent d’atteindre le produit fini, soit le résultat que nous attendons. Résidant dans ce milieu, dont il fait partie, il ne verrait que le côté purement chimique et physique de tout le système de réaction convergeant vers le produit. Du sein de son complexe de réaction, il serait entièrement correct en expliquant l’entière opération synthétique, en termes de ce qu’il a vu et expérimenté à ce niveau moléculaire A partir de ce niveau, il ne verrait aucune nécessité de planches de travail, de pensée, d’habileté technique et théorique de la part du technicien en charge, désireux de parvenir au terme de son travail. Il serait incapable d’essayer d’imaginer la nature grandiose de la conception du problème. Celui-ci serait absolument invisible pour lui, pour la simple raison que le travail s’élaborerait hors du système de réaction dont il fait partie. Mais sa compréhension (ou son incompréhension) ne changera pas la réalité du plan, qui est à base de la dite synthèse.

Au niveau de la molécule

Ce n’est qu’en examinant le produit fini que l’homme de science, opérant niveau de la molécule, pourrait avoir une idée du but poursuivi par un être extérieur. Etant un habitant du système de réaction, il ne trouverait, en général, dans les limites de son expérience, que des systèmes de réaction indépendants ne produisant que chaos en augmentation et non pas des produits démontrant l’existence d’un technicien. De même, étant un habitant des solutions de réaction, son expérience lui montrerait, dans quantité de cas, que l’état d’équilibre et la formation d’entropie tendent, avec le passage du temps à augmenter. Mais supposons, maintenant, qu’il soit confronté avec une molécule supérieurement organisée, faisant état d’une entropie réduite. Cette molécule représente une exception dans le jeu du hasard des molécules montrant affinité les unes par rapport aux autres. Ainsi, se trouvant devant une exception inattendue, jugeant d’après son expérience des systèmes de réaction du hasard et de leurs produits finis, il ne serait pas capable de donner une explication pour le produit organisé placé devant lui -s’il ne cherche que dans son cadre, dans son milieu de réaction.
Quoi qu’il en soit, il est très probable qu’il considérera le produit devant lui de la même manière qu’il considère toute autre réaction ayant lieu dans son propre système de réaction. Autrement dit, il sera tenté d’attribuer autre chose au jeu d’une pure chance et à celui des affinités chimiques. En tout ceci, nous comprendrions parfaitement l’homme de science qui penserait de cette manière: tout ce qui se présente, hors de son système de réaction, est hors de sa connaissance. De ce fait, il explique toutes choses sur la base de lois connues dans le cadre de son expérience.
Tout cela revient à dire que: Si Dieu a créé et soutient l’univers, la vie, l’homme en utilisant des réactions chimiques et physiques telles que nous les connaissons dans notre « système » (et nous pensons qu’Il le fait) , nous sommes cependant entièrement incapables de VOIR et de PROUVER son plan ou sa conception pour la création, car cela est hors de notre capacité, du fait que nous sommes liés au temps et à l’espace. Il en était de même pour le scientifique dont nous discutions tout à l’heure, vivant au niveau moléculaire, dans sa cornue. Aussi longtemps que nous habitons sur notre monde matériel, il n’y a qu’un seul chemin pour obtenir une idée de ce qui se passe dans les buses de réaction, produisant un produit fini ordré. Nous devons inspecter avec soin, non pas simplement le système de réaction dont nous faisons partie, mais le produit fini, lequel donne l’évidence d’une pensée, d’un dessein, ne provenant pas de notre système de réaction seul.
Le. système de réaction basé sur le hasard. ne peut de lui-même produire une volonté: c’est un « système de chance ». Les lois de la thermodynamique ont montré depuis longtemps que c’était le cas. Mais l’évidence des lois de hasard présentant l’idée de plan (un abaissement de l’entropie, si nous le désirons) nous montre indirectement qu’une source externe contrôle notre monde tri-dimentionnel (à trois dimensions) par la pensée, le plan, la méthode. Nous pouvons bien espérer les comprendre, tout comme l’homme de science – résidant et faisant partie du système de réaction dont nous avons parlé – peut comprendre les grandes synthèses dont il est l’observateur.
L’argument que « l’horloge démontre l’horloger » n’a jamais été valablement réfuté. LUI SEUL peut donner une raison, une justification de l’ordre qui, apparemment, s’élève spontanément du chaos – ainsi que cela a pu apparaître aux yeux de l’homme de science dont nous avons parlé plus haut. Il n’utilisa que les affinités chimiques évidentes à ses propres yeux et appartenant à ce système; la technique utilisée était complètement invisible à partir de l’intérieur du système de réaction.
C’est ainsi, et je le crois, que Dieu contrôle notre monde à trois dimensions, de sa place, à l’extérieur de ces trois dimensions. Il s’ensuit que le mécanisme, par lequel SA MAIN travaille, est invisible aux créatures à trois dimensions. Seul l’examen du produit fini (l’homme ou telle créature de Dieu ou créations) nous donnera une idée indirecte et bien faible du grand dessein de Dieu. Notre propre vie découvre indirectement et par apport de preuves quelques-unes de SES conceptions. Dieu forme, moule et soutient l’univers, étant invisible, placé qu’Il est hors du domaine dans lequel nous sommes placés.
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