Etude biblique
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Le patriarche Joseph, type de Christ

Un père de famille demandait un jour à son fils, qui venait de lire une page de l’Ancien Testament, s’il avait trouvé Christ dans sa lecture le fils lui répondit : non. Le père alors reprit et lui dit : « Relis, car tu as sans doute mal lu ! » Cette petite histoire illustre une vérité profonde et importante, c’est que Jésus est la clé de toute la Bible. Il n’est pas possible de comprendre vraiment l’Ancien Testament autrement qu’au travers de Christ, qui y est annoncé de plusieurs manières. Il est question de Lui, de Sa vie, de Son oeuvre et des résultats de celle-ci, de Sa première et de Sa seconde venues dans plusieurs prophéties. Il est encore présenté par divers symboles ou images. Les sacrifices de l’ancienne Alliance parlaient par avance du parfait sacrifice de « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ».

Des personnages de l’Ancien Testament symbolisent des réalités spirituelles pleinement révélées dans le Nouveau Testament. À cet égard, l’apôtre Paul écrit, par exemple, dans l’épître aux Galates (Gal. 4:22-31), qu’Agar représente l’ancienne Alliance et Sara est un type de la nouvelle Alliance. De même, on peut discerner dans la vie d’hommes de Dieu de l’Ancien Testament des types de Christ, et le patriarche Joseph est un de ceux-là. Il vaut la peine de s’arrêter sur cet aspect de la révélation.

Les chapitres 37 à 50 de la Genèse nous racontent son histoire. De la maison de son père à Hébron (Gen. 37:14), jusqu’à la prison située dans une tour (Gen. 39:20), le chemin de Joseph fait penser à celui de Jésus quittant la maison du Père, venant à nous et allant jusqu’à la Croix pour nous sauver. Relevons, à ce point de vue, quelques rapprochements saisissants entre la vie du patriarche et celle du Seigneur :

Dans l’abaissement

JOSEPHJÉSUS
Livré par ses frères et vendu par eux, il aura finalement la dernière place, celle d’un esclave (Gen. 37:18-28).Livré par les Juifs, Ses frères selon la race, aux Romains ; vendu par Judas, il subit pour nous la mort réservée par le droit romain aux esclaves, celle par crucifixion (Phil. 2:7-8 ; Zach. 13:5-6).
Homme qui connut de grandes douleurs, il est écrit sept fois qu’il pleura (Gen. 42:24; 43:30; 45:2,14,15; 50:1,17).Homme de douleur du chapitre 53 d’Ésaïe, il est écrit qu’il pleura sur Jérusalem (Luc 19:41) et au tombeau de Lazare (Jean 11:35).
L’obéissance à l’Éternel l’a caractérisé pendant toute son existence. Il glorifia Dieu par sa vie de piété et de fidélité. La Bible ne relève aucune faute qu’il aurait commise.L’obéissance parfaite à la volonté divine l’a caractérisé, il pouvait dire : « Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé » (Jean 4:34). il glorifia Dieu en tout et l’Écriture relève qu’il n’a jamais commis de péché (I Pi. 2:22). Il fut non seulement pour les hommes la révélation d’un Dieu d’amour dont la créature humaine avait besoin, mais encore la manifestation d’un Homme parfait devant Dieu.
Il a été accusé à tort par la femme de Potiphar (Gen. 39:7-18).Il a été accusé à tort par de faux témoins (Mat. 26:60-61).
Il fut mis dans les ténèbres de la tour (Gen. 39:20).Il connut pour nous les troix heures de ténèbres sur la Croix (Mat. 27:45).
Dans la prison où il avait été jeté, il s’est trouvé avec deux malfaiteurs. Pour l’un, l’échanson, il eut un message de salut et pour l’autre, le panetier, un message de perdition (Gen. 40).Sur la Croix, il a été entouré de deux malfaiteurs et il a dit à celui qui se repentait : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43), et l’autre qui ne s’est pas repenti est allé à la perdition.
« Souviens-toi de moi, dit-il à l’échanson » (Gen. 40:14).Il a dit, avant qu’il souffre et meure pour nous sauver, en parlant de la Sainte Cène, « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19).
« Souvenons-nous de Jésus dont le coeur était au-dessus des circonstances. Il n’agissait jamais sous leur influence, mais les traversait toujours selon Dieu. Des hommes remarquables de la Bible furent comme des instruments à cordes que Dieu touchait et dont il une mélodie merveilleuse ; mais Christ était la mélodie elle-même. » (J.-N. Darby)

Dans la glorification

JOSEPHJÉSUS
Le pharaon l’appelle et il sort de la prison (Gen. 41:14).« Il est ressuscité des morts par la gloire du Père » (Rom. 6:4).
Il montre une grande sagesse dans l’interprétation des songes et dans le gouvernement de l’Égypte, pour la sauver de la famine (Gen. 41 et 42).On trouve en Lui « tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ». Un jour futur, il gouvernera le monde avec justice et une infinie sagesse. « On Lui donna la domination, la gloire et le règne et tous les peuples, les nations et les hommes de toutes langues le servirent » (Dan. 7:14).
Il reçoit une épouse qui va partager sa gloire (Gen. 41:45).Il s’est suscité une Épouse (l’Église) qui partagera Sa gloire pour l’éternité (Jean 17:22,24 ; Éph. 5:25-27 ; Apoc. 19:6-16).
« On criait devant lui À genoux » (Gen. 41:43).Devant Lui, tout genou fléchira dans les cieux, sur la terre et sous la terre (Phil. 2:10).
« Et le Pharaon (type ici de Dieu le Père) dit à Joseph : Moi je suis le Pharaon ! Sans toi nul ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays d’Égypte » (Gen. 41:44).« Dieu l’a déployée en Christ (Sa puissance) en Le ressuscitant des morts, et en Le faisant asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous Ses pieds » (Éph. 1:20-22).

Dans le récit de la vie de Joseph, ceux qui le laissent diriger sont bénis en retour. C’est le cas chez Potiphar, où il est écrit : « L’Éternel bénit la maison de l’Égyptien à cause de Joseph et la bénédiction fut sur tout ce qui était à lui » (Gen. 39:5).

Quand le Pharaon donna la première place (après lui) à Joseph, toute l’Égypte fut richement bénie et sauvée de la famine. Il en va de même pour nous si nous donnons la première place à Jésus-Christ dans nos existences, nous en sommes richement bénis. Si nous la lui refusons, la perte est immense, dans ce monde et dans l’autre. Sachons donc Lui accorder la première place dans nos vies, alors que nous sommes dans ce monde, en attendant le jour où Il sera « tout en tous » dans le Ciel.

Enfin, une fois de plus, nous pouvons constater que « toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli, et parfaitement apte à toute bonne œuvre » (II Tim. 3:16-17). L’attitude juste de tout chrétien est de recevoir pleinement Christ tout entier, dans la Bible tout entière.

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