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Remplis du Saint-Esprit ou plénitude

Avant de passer plus loin, nous désirons définir un mot qui est très utilisé dans certains milieux chrétiens : plénitude.

L’expression « plénitude du Saint-Esprit » ne se trouve pas dans la Bible ; toutefois, dans un grand nombre de passages, elle parle de la possibilité et de la nécessité, pour les croyants, d’être

« remplis du Saint-Esprit ».

Ce mot « plénitude » est d’usage littéraire et religieux. Il a sa racine dans le mot « plein », mais il suggère un état de surabondance, une profusion, et même un débordement. Il est utilisé à maintes reprises dans la Parole et à de nombreux propos concernant :

    le peuple juif, l’ensemble des païens, toute la terre, les temps, l’Église (qui est la « plénitude » de Celui qui remplit tout en tous (Éph. 1:23), l’amour, la Loi.

Dans le sens qui nous occupe, le terme « plénitude » n’est pas utilisé pour des croyants, mais seulement pour la Divinité. Voici quelques passages dans lesquels ce mot apparaît :

« Il vous donne d’être puissamment, fortifiés par son Esprit dans votre être intérieur de telle sorte que le Christ habite dans vos coeurs par la foi, et que vous puissiez, étant enracinés et fondés dans l’AMOUR, comprendre avec tous les saints quelle en est la profondeur, la longueur, la hauteur et la largeur, et connaître ainsi l’AMOUR du Christ, qui surpasse toute connaissance, pour que vous soyez remplis

« jusqu’à toute la plénitude de DIEU » (Éph. 3:16-19).

« Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’hommes faits, à la mesure de la stature parfaite (« plénitude ») du Christ » (Éph. 4:13). « Car il a plu à Dieu de faire habiter en Christ toute plénitude… » (Col. 1:19). « Car en Lui habite corporellement toute la

« plénitude » de la divinité » (Col. 2:9).

Nous comprenons par ces quelques extraits de la Parole ce qu’elle veut nous montrer : Dieu est formé (étant Esprit) de ces éléments de lumière, de vérité, d’équité, de loyauté, de justice, de parfait jugement, puis d’amour, de pardon, de miséricorde, de patience, de bienveillance, de fidélité. De plus, ces éléments ont fait partie de Christ lors de son passage sur la terre et font partie de lui, en ce jour, dans les hauts cieux. Mais de nous, humbles croyants sur la terre,

il n’est jamais écrit que nous avons la plénitude de l’Esprit,

alors que maintes fois nous sommes invités, pressés de rechercher ces bénédictions, d’abandonner l’égoïsme qui est le nôtre, le culte du moi, et de laisser l’Esprit de Christ nous dominer, nous conduire (Éph. 5:18).

L’Esprit est seul la force et la puissance ; nous sommes les vases de terre. Nous n’avons, d’aucune façon, à nous glorifier. Mais avec l’apôtre Paul, nous voulons dire, dans la mesure de nos faiblesses personnelles, que « nous portons ce trésor —l’Esprit-Saint —dans des vases de terre, pour qu’une puissance si extraordinaire soit attribuée à Dieu et

non pas à nous » (II Cor. 4:7).

En effet, plus le chrétien laisse la place à l’Esprit dans son être intérieur et dans sa vie spirituelle, plus il s’aperçoit qu’il est peu de chose ; plus il se sent conduit à tout remettre à Dieu. Car, le « plus grand parmi vous sera votre serviteur » (Mat. 23:11). Plus le serviteur sera conscient de la présence divine, manifestée par l’Esprit-Saint, plus le sentiment de sa propre faiblesse le dominera et plus son service sera agréable au Maître.

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