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Repentance et foi

(Actes 20:21 )

L’apôtre Paul, parlant aux anciens d’Ephèse, leur donnait un résumé de l’Evangile: « Vous savez que je ne vous ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons, annonçant aux Juifs comme aux Grecs : A. la repentance envers Dieu
B. et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ ».

Le message de l’Evangile est donc basé sur ces deux points: repentance et foi. Sauf erreur, la religion chrétienne est la seule qui invite l’homme à se repentir. Le Créateur veut faire un travail valable, une oeuvre au plus profond de l’homme, dans son coeur et dans sa conscience. La repentance est une rencontre avec Dieu. La créature est invitée à être franche, à dire toute la vérité, à évaluer, à mémoriser, à sonder la vie passée, et à jeter un coup d’oeil sur le lendemain. Elle est libre aussi de ne pas y répondre. C’est son droit.

D’autre part, l’Esprit de Dieu est toujours à l’oeuvre chez l’homme : il le « convainc de péché » ; il lui rappelle que le jour passe et ne reviendra pas; qu’il retournera à la poussière dont il est formé… Nos jeunes générations ont un vide énorme dans le coeur, un vide à combler. Si pour eux, vivre, ne se fonde que sur la seule explication qu’il s’agit de prendre confiance dans le « royaume des idées de la connaissance objective comme seule source de vérité authentique », alors, où s’appuyer pour mourir ? Sur « l’éthique de la connaissance » ?

Ils ont perdu confiance dans leurs parents, dans leur pasteur. Ils ont appris que l’univers était le produit du hasard, que leur vie était sans but réel, qu’ils ne pouvaient empêcher que ce « moi » ne soit englouti dans le néant. On leur a suggéré, par ailleurs, que Dieu, s’il y en avait un, était en eux, qu’on pouvait le rechercher…

Mais, à qui parler ? Comment le trouver ? Où le retrouver ? Oui va répondre ? Le dieu que l’homme a créé et qui n’est pas plus grand que lui-même ! La jeunesse déroutée, fourvoyée, sans vision, s’assemble, se groupe pour chercher de nouvelles voies dans un monde « absurde », « sans morale », où tout va « se dissoudre dans le vide indifférent de l’univers ».

Il faut bien dire que nous les comprenons, puisqu’un jour nous étions de leur nombre. Mais nous avons dû constater que le christianisme n’est pas seulement une théorie, ou une philosophie, mais qu’à la Bible correspond une réalité, des réalités. L’homme n’est pas seul ! Le vide, l’inquiétude, les réveils douloureux peuvent être comblés, guéris. L’appel de Dieu trouve un écho dans le coeur de la créature. Dieu cherche l’homme, cherche à gagner l’homme.


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