Série: Une soeur parle à ses soeurs en Christ - Etude biblique
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3. La mère de Moïse

Une soeur parle à ses soeurs en Christ (3)

(Exode 2: 1-10).

Israël vit un temps difficile. Le peuple juif, esclave en Egypte, devient de plus en plus nombreux. Les Egyptiens prennent peur; ils craignent une rébellion de la part du peuple (1 : 9-10). Alors Israël se voit contraint aux travaux forcés. Il construit des villes sous la surveillance de chefs qui lui rendent la vie dure (1 : 11 -14). Le roi prend des mesures draconniennes envers Israël. Tous les enfants mâles des Hébreux doivent être tués (1 : 16, 22). Mais dans ces tragiques circonstances, Dieu veille encore sur son peuple. Il a un plan précis pour Israël et rien ne pourra arrêter ses desseins. Malgré cet ordre cruel du chef des Egyptiens (1 : 22) , Dieu va se préparer un serviteur qui conduira Israël à la libération de ce terrible esclavage. Dans ce but, Dieu choisit une femme dont nous ne connaissons pas le nom, c’est la mère de Moïse. La Bible nous donne très peu de détails sur cette personne. Mais les quelques lignes qui nous la dépeignent montrent combien elle devait aimer son enfant.

Réfléchissons ensemble à la qualité d’amour qui devait animer cette femme pour la pousser à agir comme elle l’a fait.

1) L’amour fait prendre des risques

« Elle vit qu’il était beau, et elle le cacha pendant trois mois » (v. 2). II est son enfant, elle l’aime, elle ne peut pas obéir à l’ordre cruel de Pharaon). Que faire ? Sa décision est prise, elle garde l’enfant, elle le cache. Cet acte risque peut-être de lui coûter la vie. Mais peu importe les conséquences, elle n’hésite pas à agir. C’est ainsi que Moïse a été sauvé par l’amour de sa mère.

N’est-ce pas pareil pour nous ? Notre vie n’a-t-elle pas été sauvée par un geste d’amour ? « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3: 16). En effet, Dieu, notre Père nous a témoigné tellement d’amour qu’Il a pris le risque de perdre son Fils. En signe de reconnaissance, sommes-nous prêtes, nous aussi, à abandonner entièrement notre vie au Seigneur par amour pour lui ?

2) L’amour nous pousse à être serviteurs

En allant se baigner dans le fleuve, la fille de Pharaon découvre l’enfant, elle a pitié de lui (v, 5-6). Elle le recueille et le remet à la mère de l’enfant qui accepte de devenir sa nourrice (v. 8-9).

Quelle joie pour cette femme de retrouver son enfant, de le prendre dans ses bras, de le nourrir. Mais aussi quelle souffrance tout au fond de son coeur, car elle sait que tôt ou tard, elle devra le re rendre à la fille de pharaon. Elle aurait pu protester, crier à l’injustice: eIle en avait le droit ! Mais son amour pour son enfant la pousse à se taire. Un mot de sa part aurait pu mettre en danger la vie de celui qu’elle voulait sauver à out prix. Alors, elle accepte en toute humilité de servir la fille de Pharaon en devenant la nourrice de l’enfant.

Jésus, lui aussi, a accepté de devenir serviteur (Phil. 2 : 7). « Je suis venu, dit-il, non pour être servi mais pour servir » (Matth. 20 : 28). En face de ceux qui l’ont condamné, Il aurait pu protester. Il en avait Ie droit, Lui le Fils de Dieu, Lui qui n’avait commis aucun péché ! Mais poussé par un amour infini pour l’humanité, Il n’a rien dit (Es 53:7). Il nous aimait trop pour refuser de passer par la croix. Il savait que rien d’autre ne pouvait nous sauver la vie (Es. 53 : 5). Alors, Il a été jusqu’au bout.

Cet acte d’amour du Seigneur doit nous pousser à devenir les serviteurs les uns des autres (Phil 2 .5). C’est dans les détails de Ia vie quotidienne que nous pouvons le réaliser concrètement. Demandons au Seigneur d’ouvrir nos yeux sur les besoins matériels, moraux et spirituels de ceux qui nous entourent.

3) L’amour, un ministère à notre portée

Cette femme a aimé d’une façon désintéressée, sans rien attendre en retour. Elle n’a pas aimé son enfant pour elle-même. Elle savait qu’au moment du sevrage, elle devrait se séparer de lui.

Ne sommes-nous pas souvent tentées d’aimer pou recevoir en retour, peut-être même inconsciemment ? Mais à ce propos, l’apôtre Paul nous dit: « l’amour ne cherche point son intérêt » (1 Cor 13 : 5). Le monde a grand besoin de cet amour, non pas celui qui vient nous, entaché d’égoïsme, mais celui que Dieu déverse dans nos coeurs par la puissance de son Esprit (Rom 5 : 5).

Comme femmes, nous pouvons faire beaucoup dans ce sens. C’est une responsabilité que le Seigneur nous confie, un ministère à notre portée. Prions le Seigneur de nous remplir de son Esprit pour que son amour déborde en nous et inonde ceux que nous rencontrons.

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