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Quel privilège !

Quelques pensées sur la place de l’offrande dans la vie du chrétien. (II Cor. 9).

LA LIBÉRALITÉ

« Le véritable chrétien ne devrait jamais parler d’offrande (collecte) comme si on lui imposait un devoir légal. Dans les communautés évangéliques, l’offrande doit être spontanée; elle représente ainsi le niveau de vie spirituelle des membres. Les païens apportent des sacrifices aux pieds de leurs idoles inanimées – et s’en vont dans la crainte. ..Un sacrifice fut exigé de Caïn (Genèse 4, 3), mais son offrande des fruits de la terre fut rejetée. Pour nous chrétiens, c’est une double offrande que nous avons à présenter: celle du véritable culte de louange, le fruit de lèvres qui confessent son nom, et celle de la bienfaisance et de la libéralité (le partage des biens accordés par Dieu), sans lesquelles le culte n’est qu’obéissance légale, sans fruit!
Dans ce monde, ce que l’on construit n’est que passager et de courte durée. Les briques et les monuments disparaissent avec le temps. Les investissements bancaires ou autres sont précaires (Hébreux 13, 15-16).

VALEURS IMPÉRISSABLES

Mais si l’on veut placer un trésor sur un fondement solide (I Timothée 6, 18-19), pour en devenir actionnaire, il faut être enfant de Dieu. Tant de chrétiens vivent comme si la vie éternelle était un mythe qui ne les préoccupe que pendant une heure par semaine! (Matthieu 6, 33). Dieu, nous ayant rachetés, n’a pas seulement le premier droit sur nos vies et sur nos biens, mais il a un droit sur tout ce qui est le meilleur (Exode 22, 29 et 30- 23, 19).

LA DIME ?

Nombreux sont ceux qui estiment que la dîme est une ordonnance de l’Ancien Testament. Les chrétiens en seraient exempts comme s’il s’agissait de contribuables ayant de trop faibles revenus pour être imposables! La position du chrétien est tout à l’opposé de cet exemple. Il appartient au Maître; il est son «doulos» (traduit par serviteur ou esclave dans le N. T.). Il se doit tout entier au Seigneur. Les préceptes de l’A. T. (Nombres 18, 12 et 13) sont dépassés par les riches exhortations du N. T. Il s’agit d’être conséquent et de savoir que chaque chrétien doit considérer le dix pour cent de ses revenus comme un minimum à offrir au Seigneur. L’inspecteur des contributions exige des comptes bien tenus, et le Maître de notre salut n’en demande pas moins. «Que chaque premier jour de la semaine, chacun de vous mette à part chez lui, accumulant selon qu’il aura prospéré, afin que lorsque je serai arrivé, il ne se fasse pas alors de collectes» (I Cor. 16, 1 et 4, Version Darby). Quelle promesse pour ceux qui veulent obéir! (Prov. 3, 9 et 10).

L’AUTEL DE L’ÉTERNEL

Bien souvent, les oeuvres missionnaires reçoivent des vêtements et des articles qui n’ont plus aucune valeur aux yeux des donateurs et encore moins pour l’oeuvre. Objets troués, sales, démodés, on ne peut que les mettre à la poubelle en se souvenant des paroles que l’Eternel adressaient à Israël: «Vous offrez sur mon autel une nourriture souillée et vous dites: en quoi t’avons-nous profané? (Malachie 1,6 et 8). Oseriez-vous offrir une bête infirme comme cadeau à votre gouverneur?

DIEU NOUS DONNE

ce qu’il a de meilleur. Il veut nous combler de tous ses bienfaits. Mais avant de nous faire confiance, il veut savoir si nous lui faisons confiance (Malachie 3, 7-10), s’il est vrai que nous considérons les intérêts de son royaume comme les plus importants de notre vie (I Chroniques 29, 2 et 3). On ne s’aperçoit pas toujours tout de suite de la réponse divine, mais, «ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi» (Gai. 6, 7-12).

NOUS DONNONS

Notre première responsabilité est envers la maison de Dieu (Gal. 6, 9 et 10). Nous donnons à Dieu et non aux hommes. Quand un don est fait à un missionnaire ou à un serviteur de Dieu, ce dernier le reçoit, non de la main de l’instrument humain, mais directement de la part de Dieu, ce qui est une pensée solennelle. Il doit savoir, lui aussi, qu’il aura des comptes à rendre au Maître de la moisson.

EN TÉMOIGNAGE

Quelle merveilleuse expérience ai-je faite: connaître la joie de donner comme Dieu conduit à le faire (2 Cor. 9, 7), de ressentir cette paix immense qui remplit le coeur, même si les ressources restantes sont minimes! Souvent, j’ai pu lui demander: «Seigneur, donne-moi de quoi donner» (2 Cor. 9, 8 et 10). Il a répondu afin que de nouvelles traites puissent être tirées à la banque du ciel. Ce sont des expériences intimes à partager entre le Maître et l’âme. Elles font «toucher l’invisible» et savoir qu’il est là, à mes côtés, mêlé à tous les aspects de ma vie pratique. Ainsi, petit à petit, ma vie devient liée à la sienne, unie pour tout. Et nous comprenons alors le véritable sens de ce que signifie «marcher dans l’amour», afin d’être nous-mêmes «une offrande et un sacrifice à Dieu, un parfum de bonne odeur» (Ephésiens 5, 2).

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