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Connaître Dieu (J. Packer)

Titre:Connaître Dieu
336 pages
Auteur:J.I. Packer
Editeur:Grâce et Vérité, B.P. 2103 F-68059 Mulhouse Cédex

Oeuvre théologique magistrale et pleine de chaleur. L’auteur a su pré­senter la connaissance de Dieu d’une manière profonde, attrayante et dans un vocabulaire qui ne rebute pas le lecteur. Il est rare qu’un théolo­gien de premier plan, comme l’est Packer, reste toujours à la portée des lecteurs et allie la science biblique avec le frémissement de la vie spiri­tuelle. Packer semble être une sorte de Calvin du XXe siècle!

La première partie du livre a pour thème : Connaître le Seigneur. Il s’agit d’abord de bien définir ce qu’est la connaissance de Dieu et de faire la distinction entre savoir quelque chose sur Dieu et connaître Dieu! La vraie connaissance de Dieu produit des effets précis chez l’homme là où ces effets manquent, la vraie connaissance de Dieu manque aussi.

Connaître Dieu, c’est connaître le seul vrai Dieu, qui s’est incarné en Jésus-Christ, le Dieu de la Trinité (où les personnes divines se rendent un témoignage mutuel). Ici l’auteur insiste particulièrement sur le rôle du Saint-Esprit qui révèle Christ aux hommes et sans le témoignage du­quel notre propre témoignage serait sans effet (cp. Jean 15.26). La deuxième partie s’intitule: Voici ton Dieu. De la page 83 à la page 207, elle constitue le corps central du livre, la présentation de Dieu, de son essence, de ses attributs et de ses prérogatives. Tour à tour l’auteur s’ar­rête sur ‘immutabilité de Dieu, la majesté de Dieu, sa sagesse, la Parole du Dieu de vérité, l’amour de Dieu, la grâce de Dieu, Dieu en tant que ju­ge, sa colère, sa bonté et sa sévérité, sa jalousie. L’équilibre de cette présentation est absolument remarquable.

Dans la troisième partie: Si Dieu est pour nous… nous est dévoilé le rôle fondamental de la propitiation, puis la beauté de la filiation divine pour le Fils et pour ceux qui, par la foi en Jésus-Christ, deviennent fils de Dieu (cp. GaI 3.26 4.5 Rom 8.15,23). L’auteur détaille et explicite tous les privilèges qui découlent de l’adoption. Après cela il montre comment Dieu nous guide et comment il emploie toutes choses pour nous ame­ner à la maturité. Le dernier chapitre exalte la toute-suffisance de Dieu telle qu’elle apparaît en Romains 8. Dieu achèvera l’oeuvre qu’il a com­mencée.

Jean-Jacques DUBOIS

Les trafiquants de bébés à naître, C. Jacquinot et J. Delaye 158 pages, édit. Favre, Lausanne, 1984.

Les rapides progrès de la biologie et des sciences annexes nous ont ouvert un monde nouveau dans le domaine de la reproduction et de la vie humaine. En parallèle, la relativisation de l’éthique ouvre des pos­sibilités effarantes. Les auteurs apportent une vaste information, de nombreuses dépositions et des faits qui, s’ils sont choquants et nous confrontent à des horreurs effrayantes, doivent être portés à notre connaissance.

Sous le couvert du silence, du respect d’un processus de découvertes et d’un vocabulaire tendant à banaliser les choses, il se développe, dans notre monde, une manipulation d’êtres humains et un commerce scandaleux qu’on aurait difficilement pu imaginer il y a une dizaine d’années.

Les foetus (bébés à naître) deviennent un matériau commercial de gros gains. Des foetus vivants, extraits par césarienne sans indication médicale, deviennent des cobayes de laboratoire ou du matériel « thé­rapeutique ». Des mots vagues comme « viable », « expérimentation », « utilité thérapeutique » ou « utilité sociale » peuvent cacher des prati­ques commerciales telles qu’elles sont dévoilées par les auteurs, dont l’un est juriste et l’autre journaliste.

Alors que l’homme est soigneusement protégé par les lois dans les cas d’essais thérapeutiques, le bébé à naître est livré à la merci de chercheurs acharnés, sans aucune protection et sans que les parents en soient informés.

Ce livre expose le vaste et scandaleux commerce de foetus congelés, qui sont vendus à des fabriques de cosmétiques, commerce qui a dé­jà ému le public. Enfin, le problème de la fécondation artificielle, avec ses déviations qui agressent la morale, et qui également se transforme en affaires commerciales, est décrit dans ses développements hallu­cinants.

Cet ouvrage, qui pose de graves problèmes moraux, est à lire si nous voulons connaître le monde dans lequel nous vivons, pour être à mê­me de faire face aux situations auxquelles nous serons confrontés. En tant que chrétiens, nous avons une mission dans le monde dans le­quel nous vivons.

Dr. Rodolphe BRECHET

Titre:POUR UN DIALOGUE AVEC DIEU Réfexions sur la prière
108 pages
Auteur:Guy Appéré
Editeur:Grâce et Vérité, BP 2103 – F-68059 Mulhouse

Un théologien et homme de Dieu remarquable me disait un jour de quel­ques groupes religieux qu’ils étaient des « clubs d’admiration mutuelle ». Le petit livre de Guy Appéré sera utile pour faire face à la tendance pré­sente en chacun de nous, de vivre sa foi pour les spectateurs que sont nos frères. Rien qu’à lire les titres des brefs chapitres, on se sent engagé à une révision complète de sa manière de prier.

Prenons le premier chapitre, « LE TETE-A-TETE DANS LA PRIERE »:
a) la créature devant son créateur
b) le pécheur devant le Dieu juste et saint
c) le fils devant son père.

Dans le second chapitre, « LES MOTIFS DE LA PRIERE », nous avons:
a) un dessein arrêté de Dieu (avec ce mot si juste et qui révèle nos défauts, « nous prions un Dieu qui sait tout ») (p. 20) et
b) un moyen choisi par Dieu « pour répondre à nos vrais besoins » (p. 28).

Ce livre voudrait nous amener à ne pas prendre la prière comme un moyen de pression sur Dieu (p. 23) il pourrait nous aider à ne pas pen­ser que l’exaucement dépend de la force de notre attente (p. 89). Il faut se séparer de la foi en notre foi, et l’auteur voudrait déboulonner l’utili­sation de la formule « au nom de Jésus » pour faire passer notre volonté propre (p. 75), autant qu’il voudrait nous voir grandir dans une connais­sance de l’Ecriture et dans une relation plus profonde avec nos frères (p. 58-59). Car « Dieu ne se laisse pas plus intimider par la présomption que par la multiplication des paroles » (p. 90).

Ceux qui désirent progresser dans leur vie avec Dieu prennent des che­mins bien divers, mais le chemin d’une prière plus vraie, plus centrée sur l’autorité et la sagesse de Dieu, est certainement plus sûr que des expériences extatiques. Il longe de plus près la vie de Jésus et mène plus directement au but d’une union biblique, vraie et profonde avec Dieu. Si c’est cela que nous cherchons, alors cet ouvrage est pour nous et vient à son heure. Au demeurant, il est agréable à lire avec une typo­graphie aérée et les références dans la marge.

P. DUPERTUIS
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