Livres
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Chronique de livres

Titre: CROISSANCE EN JESUS-CHRIST
Auteur: M.J. Stanford, 105 pages
Editeur: Jean-Paul Burgat « La Joie de l’Eternel »,
B.P. 1, 25600 Saône, France

      Le sous-titre évoque l’idée maîtresse du livre: « Le pouvoir de la croix. » Ce petit livre contient de nombreuses citations d’auteurs fort divers pour nous sensibiliser à la réalité de notre identification avec le Christ crucifié et ressuscité. Ce livre est attrayant autant par sa profondeur que par sa brièveté. Tout au long de la traduction, le texte non seulement m’a repris et remis en question, mais a aussi stimulé ma réflexion. Pour citer le début du premier des 18 chapitres: « Ce livre se propose de mettre en évidence les principes les plus importants ayant trait à la croissance spirituelle, afin de vous permettre de bâtir sur une base biblique solide fondée en Christ. »

      L’auteur part de la foi, car par elle toute vie spirituelle commence. Il éclaire le but de Dieu pour son enfant à qui il a tout donné pleinement en son Fils pour qu’il puisse vivre une pleine consécration par la mort du Moi avec le Christ à la croix. Qu’est-ce que « devenir disciple »? En quoi consiste « le repos » du chrétien ? Ce livre nous aide à mieux comprendre cette parole de Paul Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Ce n’est pas un livre de recettes spirituelles. Toute croissance prend du temps, et le facteur temps est souvent oublié. Le fruit n’éclate pas, il va lentement vers la pleine maturité.

Jean-Pierre SCHNEIDER

 

Titre: FACE A LA CRITIQUE JESUS ET LES APOTRES
« Esquisse d’une logique chrétienne »
Auteur: Pierre Marcel, 176 pages
Editeur: Labor & Fides, Genève et
La Revue Réformée, Suppl. au n°147 – 1986/3
Jean-Jacques DUBOIS

      Selon les propres termes de l’auteur, l’ambition de son ouvrage est « de proposer un guide fléché de la foi: chemins à suivre, sens interdits à éviter. » Eh bien ! Je crois qu’il y est pleinement parvenu et que Jésus et les apôtres, c’est-à-dire l’objet de la foi et ses témoins cités à la barre de la critique, confondent ce tribunal qui a voulu les dépouiller de leur autorité divine. L’autorité de la Parole faite chair et du témoignage apostolique est une, indivisible et intangible.
      La critique biblique a mis en question cette autorité. Elle prétend que les hommes d’aujourd’hui ne peuvent recevoir, ni comprendre le texte biblique comme l’ont reçu et compris les hommes du premier siècle de l’ère chrétienne! Une ré-interprétation de la vérité s’imposerait vus les « progrès » de la science et de la civilisation !

      La cause du rejet de l’autorité biblique réside dans la prétention de la pensée de l’homme de se vouloir libre et dans son refus de « l’école et la science des faits ». Preuve en est, parmi d’autres, la persistance de la théorie de l’évolution pourtant battue en brèche par les découvertes scientifiques modernes!

      La critique biblique, érigée en « religion profane », se fonde sur des principes incertains (historiques, exégétiques et théologiques), sur « la dictature des experts ». Ce faisant, elle place l’intelligence et le savoir des hommes au-dessus de la lumière divine et dénie à la Bible son caractère de révélation infaillible.

      Dieu est vérité et lumière. Si l’homme oppose ses pensées à celles de Dieu il se met dans l’impossibilité de comprendre le dessein de Dieu concernant la venue de Son Fils dans le monde. Seule la Parole de Dieu, reçue dans la foi, peut « structurer notre cerveau et transformer notre intelligence. » Sans cet éclairage d’une logique chrétienne la Parole et Celui qu’elle révèle: Christ, seront et resteront la pierre à laquelle se heurtent les incrédules. Or, l’Ecriture est la source de la foi, qui appréhende Christ. Elle est aussi son propre interprète et « elle prend autorité de sa mise en pratique. »

      Hélas! La raison des adeptes de la critique biblique affirme son autorité contre celle de Christ, or, « même l’Eglise, fondée sur les Prophètes et les apôtres n’a pas autorité sur l’Ecriture ». L’incrédulité vient du cour de l’homme qui ne veut « ni être aimé, ni pardonné, ni guéri; parce qu’il refuse de se convertir, il faut que son cour ne comprenne rien. Aussi ferme-t-il ses yeux pour ne rien voir, bouche-t-il ses oreilles pour ne rien entendre. Son cour est alors suffisamment engraissé et empâté pour qu’il puisse regarder sans voir, écouter sans rien entendre ni comprendre » selon ce que dit Esaïe, chap. 6, versets 9 et 10. Refuser le témoignage du Saint-Esprit c’est saper le fondement même de la foi. « L’Esprit témoigne en moi de l’inspiration des Ecritures: Dieu y est Son propre témoin. »

      Le livre de Pierre Marcel, incisif, courageux, entièrement respectueux de l’autorité et de l’infaillibilité des Ecritures, de leur suffisance, fustige la critique et montre qu’elle se fourvoie complètement en croyant répondre au besoin de l’homme moderne. Au contraire, elle ne lui apporte ni lumière pour son intelligence, ni paix pour son cour, ni repos pour son âme. Elle a réduit Dieu, Christ, l’Homme, la réalité et, en voulant faire croire que le diable n’existe pas, elle a favorisé ses desseins, étendu son influence!

      La conclusion du livre exalte l’excellence de la foi qui est « une résurrection spirituelle de l’âme » avec toutes les richesses que cela implique.

      Ce livre magistral est à la fois un tonique et un contrepoison !

Jean-Jacques DUBOIS
tiré avec autorisation du « TEMOIN »
mars 1987, organe de l’Action Biblique.
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