3. La Bible est-elle vraiment complète et divinement inspirée ?
Question No 3:
La Bible est-elle vraiment complète et divinement inspirée ?
La Bible est un livre unique au monde. Aucune oeuvre littéraire n’a su résister à autant de critiques acerbes et n’a frayé son chemin dans autant de coeurs humains pour les transformer. L’histoire montre de même l’influence que ce livre a exercé sur des nations entières. C’est le livre le plus vendu, le plus lu. C’est aussi le seul livre au monde à être traduit dans plus de 1500 langues ou dialectes.
Il est formé d’une collection de 66 livres divinement inspirés et écrits par plus de 40 hommes en l’espace de 2000 ans. Pourtant, c’est un livre d’une unité parfaite groupant des faits scientifiques, historiques et prophétiques. Sa précision et sa véracité ont été prouvées maintes fois par de nombreux savants chrétiens, et sa structure numérique a déjà émerveillé des linguistes spécialisés dans l’hébreu et le grec. Mais la Bible est avant tout un appel divin à l’homme d’être réconcilié avec son Créateur, le Dieu vivant et vrai, afin de partager la vie avec Lui.
« Canon » veut dire « règle » ou « mesure ». A la base, une mesure a dû être établie pour servir d’étalon : l’autorité divine. Les auteurs des différents livres écrivaient sous l’inspiration divine. Et cette autorité s’imposait immédiatement à la lecture de ces écrits. Le coeur humain devait faire un choix face à une directive de Dieu (Deut. 32 : 44-47 Jér. 36). Ainsi, ces écrits deviennent une règle de vie, de jugement, de conduite (Gal. 6 : 16) on examinait toutes choses à la lumière des Saintes Ecritures (Ac. 7: 11). D’autre part, le mot « Canon » est devenu un terme technique pour désigner tout ce qui se rapporte à la collection des livres de la Bible pour former un tout. Car la Bible n’a pas été donnée en une seule fois.
a) L’Ancien Testament.Pendant environ 1000 ans – de Moïse à Malachie – divers auteurs ont rédigé les 39 livres sous l’inspiration divine. Dieu les a directement inspirés, tout en respectant pleinement leur personnalité et leur caractère divers. Ces écrivains n’étaient pas des automates obéissant machinalement à un auteur sous dictée. Rédigés successivement, ces écrits faisaient autorité parmi les croyants juifs. Probablement du temps d’Esdras et de Néhémie, ils furent rassemblés en un seul recueil. Au troisième siècle avant Jésus-Christ, l’Ancien Testament existait comme nous le possédons.
La traduction des « Septante » fut terminée vers le milieu du deuxième siècle avant Jésus-Christ. Elle contient tous les livres de l’Ancien Testament. Nous avons ensuite le témoignage unanime des Juifs jusqu’au temps de Jésus. Quel qu’ait été le parti religieux auquel ils appartenaient, le Canon hébraïque était leur règle.
Puis, le Seigneur lui-même et les apôtres reconnaissaient intégralement l’Ancien Testament (Jean 10: 35; Luc 24: 27; Rom. 3: 2). Les Apocryphes ne figurent pas dans le Canon hébraïque. Aucun de ces livres ne fut accepté par le synode juif de Jamnia vers l’année 100 avant Jésus-Christ.
Ni l’écrivain Philon, ni le célèbre historien Josèphe, tous deux Juifs érudits du premier siècle, ne les mentionnent. Le texte massorétique les ignore. Le Seigneur et les apôtres les passent sous silence et l’Eglise des premiers siècles les considérait comme non-inspirés.
Il suffit, d’ailleurs, de les comparer aux Saintes-Ecritures pour s’en convaincre.
Dans l’Eglise primitive, tous les écrits du Nouveau Testament faisaient autorité, Ils furent rédigés par les apôtres et circulèrent rapidement parmi les premiers chrétiens (I Th. 5: 27; Col. 4:16; II Pi. 3 :15-16 Gal. 1: 8-12).
Les « pères » apostoliques entre 50 et 150 rendent déjà témoignage à l’autorité divine des Ecritures du Nouveau Testament. Entre l’an 140 et 200, défenseurs et détracteurs de la « doctrine de Christ » citent constamment les auteurs du Nouveau Testament. Origène, au début du 3me siècle, fut considéré comme un des premiers commentateurs de la Bible. Il cite tous les Ecrits du Nouveau Testament.
Le Canon biblique est clairement établi dans une lettre d’Athanase en 367. Il cite 27 livres du Nouveau Testament à l’exclusion de tout autre écrit. Cela fut confirmé par le Concile de Carthage en 397 qui décida de limiter les lectures publiques aux « Ecritures divines »
Ainsi, Dieu a veillé à la collection des 66 livres inspirés divinement.
Les auteurs des livres sacrés affirment à plus de 3000 reprises l’origine et l’inspiration divines. De nombreuses prophéties sont déjà devenues historiques. Plus de 300 prédictions de la venue de Jésus-Christ sur la terre se sont accomplies. Un exemple Esaïe ch. 53 qui annonce les souffrances et la mort expiatoire du Messie plus de 700 ans avant. C’est une preuve mathématique de l’authenticité de la Bible lorsque sur 300 prédictions, toutes s’accomplissent à la lettre !
Le message principal de Dieu dans la Bible est son désir de communiquer l’amour à l’homme par le moyen de son Fils. Toute la Bible, depuis la première à la dernière page, est christocentrique (Jn 3 :16 Il TI. 3 16-17; Jn 20: 30-31 ; Hé. 1:1-2).
Par la Bible, Dieu se révèle à l’homme en Jésus-Christ (Ro. 10 :14-21) pour lui offrir la vie éternelle. Mais il révèle aussi sa justice (Es. 11 : 4-5) qui aboutira à la vie éternelle pour les uns et au châtiment éternel pour les autres, selon l’attitude de chacun à l’égard de Jésus-Christ (Mt. 25 : 31-46).
La nécessité d’une Parole écrite comme autorité divine s’impose sur deux plans : sur celui de la permanence et celui de la pureté. Par ce moyen, Dieu nous donne une garantie contre toute erreur, afin que rien ne soit ajouté, ni retranché.
Enfin, la Bible se distingue nettement de tout autre ouvrage religieux ou philosophique par son contenu capable de transformer les coeurs les plus endurcis, les plus tourmentés. Elle seule a la puissance de donner la vie et la joie de la vivre. C’est l’unique message au monde qui libère l’homme de l’esclavage du péché. Dieu, dans son amour infini, désire rencontrer l’homme pour lui donner la vie éternelle et la partager avec lui, en Jésus-Christ. La Bible est donc complète et divinement inspirée pour nous donner la vraie sagesse, celle qui conduit au salut par la foi en Jésus-Christ (II Ti. 3 :15).
Alors, si tu désires entendre la voix de Dieu, lis ta Bible. Y a-t-il quelque chose de plus grand pour un chrétien que de s’entretenir réguliérement avec le Dieu d’amour, vivant, personnel et infini ?