Série: Une soeur parle à ses soeurs en Christ - Etude biblique
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6.La veuve de Sarepta

Une soeur parle à ses soeurs en Christ(6)

(II Rois 17 : 8-24)

Il. La marche chrétienne

La vie humaine est jonchée d’épreuves, de difficultés. Le chrétien n’en est pas à l’abri. L’apôtre Jacques nous exhorte à regarder nos épreuves comme un sujet de joie (Jacques 1 : 2), car ces dernières contribuent à notre croissance spirituelle. Au travers de l’expérience de la veuve de Sarepta, méditons ensemble cette vérité que nous pouvons découvrir tout au long de notre marche chrétienne.

1) L’épreuve.

« Je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile dans une cruche. Et voici je ramasse deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et mon fils ;- nous mangerons, après quoi nous mourrons. (17 : 12). Quelle tragique situation! Il n’y a plus d’espoir pour cette femme. Elle sait ce qui l’attend. Il ne lui reste que la ressource d’accepter la mort. Elle n’a pas la possibilité de choisir autre chose. Mais Dieu, à qui tout est possible, intervient miraculeusement (17: 16).

Plus tard, une autre épreuve atteindra cette femme. Son fils tombe malade et meurt (17 : 17). Cette douloureuse expérience l’entraîne plus loin sur le chemin de la foi. A cause de la mort et de la résurrection de son fils, elle arrive à cette confession extraordinaire de la part d’une païenne: « Je reconnais maintenant que tu es un homme de Dieu, et que la parole de l’Eternel dans ta bouche est vérité » (17: 24).

Dans la main de Dieu, nos épreuves deviennent un moyen de formation au service du Seigneur. Le récit de cette femme nous le montre. C’est très souvent au sein même des difficultés que nous apprenons les grandes leçons spirituelles que Dieu désire nous enseigner. Je viens précisément de l’expérimenter. Au travers d’un début de dépression nerveuse, le Seigneur m’a amenée à une délivrance aussi importante que le Jour de ma conversion. Alors mon coeur déborde de joie et de reconnaissance à l’égard de Dieu.

Nous avons chacune notre lot d’épreuves. Mais n’oublions pas l’enseignement de la Bible. Dieu est fidèle à sa Parole. Il a promis la victoire dans nos difficultés (I Cor. 10: 13) comme ce fut le cas pour la veuve de Sarepta. C’est vrai, Dieu nous connaît; ainsi Il ne nous éprouve pas au-delà de nos forces. Je l’ai vécu plus d’une fois. Lorsque l’épreuve arrive tout à coup à son point culminant, il nous est humainement impossible de supporter davantage. Quel privilège alors de voir Dieu intervenir d’une manière souvent inattendue. La situation en elle-même n’a pas forcément changé. Mais c’est comme si un rayon de lumière pénètre soudainement dans le sombre tunnel que nous devons traverser. Cette clarté nous encourage et nous donne la force pour continuer notre marche vers la sortie, vers la libération, vers la victoire.

En permettant l’épreuve dans notre vie, Dieu a un but précis: notre croissance spirituelle. Si nous avons constamment à l’esprit cette vision, nous pourrons en tout temps louer le Seigneur, même dans les moments les plus pénibles. Car la Parole de Dieu nous donne l’assurance que le Seigneur est puissant pour faire concourir à notre bien même les pires situations par lesquelles nous devons passer (Rom. 8 : 28).

2) L’obéissance.

« Elle alla, et fit selon la parole d’Elie » (17: 15). Dans sa situation difficile et face à la demande d’Elie (17: 13), cette veuve aurait pu se révolter, crier à l’injustice, partir en claquant la porte! Mais non, elle est soumise à l’ordre de l’homme de Dieu. Elle obéit tout simplement.

L’exemple de cette femme remet en question notre propre attitude vis-à-vis des ordres que Dieu nous donne. Ce dernier est prêt à nous accorder toutes sortes de bénédictions, à nous inonder de sa grâce infinie, à nous combler de toutes les richesses qu’Il a en réserve pour ses enfants. Mais Il ne peut agir que dans la mesure où nous acceptons de Lui obéir en toutes choses (cf. Deut. 28 : 1-14). Dans ce sens Dieu peut utiliser nos épreuves pour tester notre désir d’obéissance à sa Parole envers et contre tout. Alors une question se pose. Comment réagissons-nous personnellement aux ordres précis du Seigneur ? Dans ma propre vie, je constate combien je suis lente à obéir au Seigneur. Tant de larmes, de souffrances pourraient m’être épargnées si je savais tout de suite dire oui à Dieu et mettre en pratique ce qu’Il me commande.

Dans sa soumission, dans son obéissance à Elie, cette femme n’a rien accompli d’extraordinaire. Elle a simplement confectionné des petits gâteaux : un pour son hôte, un pour son fils et un pour elle-même (17 : 13). Cette activité lui était familière: jour après jour, elle avait l’habitude de préparer les repas. Et pourtant, cet acte routinier, exécuté dans l’obéissance de la foi, a des répercussions étonnantes pour elle et pour son entourage (17 : 15-16). Dieu ne nous demande pas des gestes, des actions spectaculaires. Il attend avant tout notre obéissance dans les petites choses de la vie quotidienne. Apprenons donc à obéir dans les plus petits détails de notre existence. Ainsi notre témoignage portera du fruit et Dieu pourra nous confier des responsabilités toujours plus importantes.

3) L’abondance.

« Pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu’Elie. La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l’Eternel avait prononcée par Elie » (17: 15-16).

Au sein même de l’épreuve, cette femme a su obéir. Elle a eu confiance dans la parole de Dieu transmise par Elie. Et le Seigneur a honoré la foi de cette femme ainsi que son obéissance envers et contre tout. Il l’a comblée au-delà de ce qu’elle pouvait espérer parce qu’elle a accepté d’abandonner ce qui, humainement, était pour elle et son fils source de vie.

Pour nous aussi, Dieu veut nous donner l’abondance. Mais il nous faut être prêtes à Lui remettre tout ce qui à nos yeux semble vital. Que devons-nous encore livrer entre les mains du Seigneur ? Y a-t-il quelque chose dans notre vie que nous gardons jalousement pour nous ? Demandons au Saint-Esprit de nous le révéler et apportons-le au Seigneur, même si cela nous coûte beaucoup. L’obéissance de Jésus à son Père, sa soumission totale l’a amené à donner sa vie en sacrifice pour nous (Phil. 2 : 5-8). Il nous appelle à suivre son exemple.

Dieu a béni la veuve de Sarepta en lui donnant de la nourriture en suffisance dans ce temps de famine. Aujourd’hui, Dieu veut aussi nous combler. Il a promis de prendre soin de ses enfants. Pour le chrétien, cette abondance ne se situe pas nécessairement au niveau des richesses matérielles. Nous pouvons être appelées à vivre pauvrement tout en étant riches sur le plan spirituel. Jésus Lui-même nous exhorte à amasser des trésors dans le ciel où rien ni personne ne peut les détruire ou les ravir (Mat. 6 : 19-20). La vie abondante de l’Esprit de Dieu, les fruits qu’Il produit en nous, l’amour, la joie, la paix, la présence du Seigneur sans cesse renouvelée sont autant de biens que Dieu veut nous accorder jour après jour. En Jésus nous avons tout pleinement (Col. 2: 10).

Désirons-nous cette vie d’abondance ? Alors à chaque instant et surtout au sein de nos épreuves, gardons les yeux fixés sur Jésus en nous accrochant aux promesses de la Parole de Dieu. Et en toutes circonstances, obéissons aux commandements du Seigneur. Ainsi Dieu, par la puissance qui agit en nous, fera pour nous infiniment au-delà de tout ce que nous pouvons demander et penser (Eph. 3 :20).

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