Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page

Adam, créé parfait ?

A l’origine du mal

Dieu a-t-il créé un être parfait ? L’a-t-il façonné de ses mains ? Ou bien cet être est-il le résultat de réactions chimiques en chaînes ou désordonnées ? Le penseur pense et se pose des questions. Le croyant croit et possède une assurance de foi. Pour ce dernier, pas de doute : Dieu a créé un être parfait. Toute autre déduction ne serait -dans son respect vis-à-vis du Créateur – que blâme (Gen. 1: 31).

Un fait apparaît comme certain: la créature sortie des mains de Dieu avait reçu la faculté, donc la possibilité, de choisir. Ainsi, tout en admettant que l’homme fût parfait, il est égarement évident qu’il était sujet à pécher (peccable). Dieu avait posé une condition, une unique preuve d’obéissance (2 : 17). Possédant ainsi intelligence et conscience, Adam pouvait réaliser la responsabilité de se maintenir dans la situation dans laquelle il avait été placé.

En considérant les termes utilisés par l’ennemi lors de la tentation – « Vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal » -plusieurs ont cru pouvoir supposer qu’Adam n’avait pas reçu le don d’une conscience jusqu’au jour de la chute. D’autres ont admis que par voie de conséquence, seul l’acte du péché, de la désobéissance avait fourni l’occasion d’acquérir cette faculté nouvelle, la conscience. Toutefois, un examen de l’ensemble de la question ne semble pas justifier cette idée, Satan avait fait miroiter devant les yeux d’Eve une nouvlle possibilité : « Vous connaîtrez le bien et le mal ».

Cette offre ne veut pas dire: « Vous saurez discerner ce qui est juste de ce qui est faux », ce qui est une chose différente et dont l’homme était déjà capable. Cette capacité était certainement celle d’Adam – qui sans cela n’aurait pas été un être moral. Comment aurait-il pu faire la distinction entre le fait de garder le commandement de Dieu et de le rejeter ? Comment aurait-il eu le sentiment de son obligation envers son Créateur et aurait-il pu être qualifié de responsable ?

Connaître « le bien et le mal » est synonyme de tout savoir, d’être omniscient. Car « Vous serez comme Dieu ».

C’était là l’appât offert par la main de l’Ennemi, soit l’offre d’une intelligence universelle, une pleine satisfaction attribuée à la puissance intellectuelle de l’homme. En l’occurrence, une source de vanité…

De par sa nature – à l’image du Créateur – l’homme était attiré, entraîné vers son Maître, donc vers un état de sainteté. Doté de volonté, de détermination, d’action, il était libre d’agir, de se confier en Dieu seul. Il y avait ainsi, dans la position qui lui était dévolue, un élément qui dépendait de sa volonté propre, D’une prise de décision, soif d’un libre choix, dépendait bonheur ou misère. En le constituant de cette manière et en le douant de la puissance de volonté, il y avait parfaite justice et bonté de la part du Créateur. Les créatures inférieures douées de facultés animales et guidées par l’instinct remplissent spontanément le but de leur existence. Ce n’est pas ce que Dieu demande et attend de l’homme. S’Il avait créé l’homme dans l’incapacité de pécher moralement ou physiquement, Il aurait enlevé à son obéissance tout ce qui la rend moralement valable. Le service ou la coopération que Dieu demande à ses créatures intelligentes n’est pas un travail d’esclaves ou de robots, mais d’êtres qui l’adorent dans une obéissance loyale, filiale et libre.

Néanmoins, l’obéissance doit être apprise et mise à l’épreuve. Le test proposé était parfaitement adapté à la constitution humaine. L’épreuve d’obéissance ne concernait pas une réaction de la conscience, de l’honnêteté ou de la bonté. Ce n’était pas par un appel à la raison, au sentiment, à la beauté, à l’admiration ou à la compréhension que Dieu formulait sa réserve, mais simplement à cause de son commandement.

Dieu s’était réservé, parmi la multitude de ses créations,

UN ARBRE

C’était la seule condition requise pour demeurer dans la position privilégiée et heureuse dans laquelle la créature était dès l’abord placée. L’homme n’était pas dans la nécessité de pécher. Il pouvait demeurer dans l’obéissance.

Dieu avait-il dit son dernier mot à l’homme?

Dieu avait-il visité l’homme pour la dernière fois ?

Dieu a-t-il encore quelque chose de meilleur en réserve pour lui ?

Le sens de la phrase de Héb. 2 : 7 le ferait penser: « Tu l’as fait pour un peu de temps inférieur aux anges ». « Et si nous sommes enfants (de Dieu), nous sommes aussi héritiers; héritiers de Dieu, héritiers avec Christ » (Romains 8: 17). « N’a-t-il pas choisi les pauvres selon le monde pour les rendre riches en la foi et héritiers du Royaume qu’il a promis à ceux qui L’aiment » (Jac. 2: 5).

Oui, Dieu a de merveilleuses récompenses pour ceux qui ont placé leur espérance en Christ.

* * *

Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page