Animés, certes, mais de quel esprit ?
« Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés » (Luc 9 : 51-56).- Transportons-nous au temps jadis et regardons le Seigneur Jésus parcourir les chemins de la terre. Voici qu’un bourg des Samaritains refuse de le recevoir! En fermant leurs portes à Jésus, ils rejettent Dieu lui-même, ce Dieu d’amour qui avait envoyé son Fils unique et bien-aimé dans le monde. Quel grave péché ils viennent de commettre ! Jacques et Jean pensèrent à cet épisode de la vie d’Elie qu’ils connaissaient bien, et nous les entendons dire: « Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel et les consume, comme aussi le fit Elie ? » (54, version Darby). Mais le Seigneur Jésus les réprimanda sévèrement; ces deux disciples ignoraient qu’ils étaient entrés dans l’année de grâce du Seigneur (Luc 4: 18-19), et pendant cette dispensation, tout le désir du Seigneur est de faire miséricorde, d’apporter le salut aux hommes; cela pouvait surprendre Jacques et Jean. Dans la parabole du fils prodigue, le fils aîné fut surpris par la bonté de son père à l’égard de son frère qui était tombé si bas; il fut incapable de comprendre un tel amour et une telle miséricorde. Si Dieu peut aujourd’hui déployer les richesses de sa grâce envers de pauvres pécheurs tels que nous, c’est uniquement en raison de l’oeuvre de son Fils bien-aimé. Un tel amour devrait être pour nos coeurs un continuel sujet d’émerveillement. Dans le ciel, le thème de tous les cantiques sera l’Agneau immolé, et cela d’éternité en éternité.
Nous sommes encore dans une année de grâce, et le désir de Dieu est que son évangile se répande en tout lieu; bien que le monde ait atteint un degré d’iniquité effrayant, Dieu veut encore que la bonne nouvelle de la mort et de la résurrection de son Fils soit annoncée aux pécheurs (Matt. 28 : 18-20, Marc 16 : 15). C’est le privilège et la responsabilité de chaque disciple de proclamer ce glorieux message au monde. Nous sentons-nous vraiment pressés par l’amour du Christ (2 Cor. 5: 14) pour porter ce message aux perdus ? Mais cette dispensation touche à sa fin et, aujourd’hui, bien des enfants de Dieu sont conscients de la proximité du retour de Christ qui mettra un point final à l’année de grâce (Jean 14 : 3, I Thess. 4 : 16-17). Que chaque racheté se réjouisse à la pensée que l’époux céleste revient bientôt chercher son épouse, et que du fond du coeur il s’écrie: « Amen! Viens, Seigneur Jésus! » (Apoc. 22: 16-17 et 20). Mais que se passera-t-il sur la terre pour ceux qui seront restés ? Le temps des jugements commencera, des fléaux destructeurs visiteront le monde. Cette terrible époque (la soixante-dixième semaine de Daniel) se terminera par la deuxième phase du retour de Christ. Il reviendra alors non pas pour enlever les saints, mais avec les saints et il mettra un terme au règne du « faux prophète ».
Puissions-nous, alors que nous ne sommes qu’à quelques instants de la venue de Jésus, honorer par une vie d’obéissance Celui qui a donné sa vie pour nous à la Croix !