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Annoncer tout le Conseil de Dieu (2)

Actes 20, 24.
Adapté de J. H. Jones, Launceston, Tasmanie

JÉSUS, SEIGNEUR ET SAUVEUR

 » Il faut. ..que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. (Héb. 11, 6) Ce verset nous fournit une base pour annoncer la bonne nouvelle du salut, en vue du pardon des péchés et de l’assurance d’une vie éternelle. Il est de toute nécessité que l’homme soit rendu attentif à ce fait primordial: à savoir qu’à la base de notre humanité, de notre univers, il y a non seulement une pensée, mais un penseur, un Créateur, un être que nous nommons Dieu: «croire que Dieu existe». Un des premiers missionnaires, parti vers le centre de l’Afrique sur les pas de Stanley, avait passé de longues années à apprendre la langue du peuple qui l’avait accueilli. Pendant des soirées sans nombre, il avait écouté, aux lueurs du feu de brousse, assis à l’arrière du cercle des anciens, les réflexions des hommes du village. Ainsi, il avait appris à connaître leur manière de vivre, leurs pensées, leurs craintes, leurs espoirs, leur religion. Peu à peu, il saisit qu’il était fait mention, de temps à autre, d’un être supérieur, puissant, entrevu au-dessus de leurs dieux et de leurs idoles: un dieu suprême. Ce faisant, il avait trouvé un point de rencontre, un point où ces hommes pouvaient l’entendre et peut-être le comprendre. A partir de ce moment-là, il commença à leur annoncer Dieu, le Créateur, puis par la suite Jésus-Christ.  » Qui es-tu, Seigneur ? .disait Saul sur le chemin de Damas. Cet univers a-t-il un Créateur ? Ce monde a-t-il un sens ? Cette vie a-t-elle une raison ? un but ? Dans l’épître aux Romains, Paul prétend que la réponse n’est pas difficile pour celui qui veut ouvrir les yeux.  » Ce que l’on peut connaître de Dieu est devenu évident à leurs yeux » (1, 19).  » Sa puissance éternelle et sa divinité se voient comme à l’oeil nu » (1, 20) . » Tout en connaissant Dieu…  » (1, 21) Devant les yeux de l’homme se déroule la preuve de l’existence du Créateur.  » Bien plus, Dieu a mis dans le coeur de l’homme la pensée de l’éternité » (Eccl. 3, 11).
De ces deux faits – la pensée dans le coeur et la preuve par les yeux – découle, pour l’être humain, une responsabilité envers la puissance qui l’a créé et qui le maintient en vie. Cette responsabilité est une affaire sérieuse. L’annonce de la nouvelle du salut, lors de la proclamation de l’oeuvre de Jésus, doit comporter avant toute autre chose, l’annonce de la responsabilité due envers le Créateur. Il est donc nécessaire d’annoncer la majesté de Jésus-Christ comme Fils de Dieu. Dans le Nouveau Testament, le terme de Seigneur Jésus-Christ ou de Jésus-Christ le Seigneur se trouve plus de soixante fois. «Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé toi et ta famille» (Actes 16, 31, etc.) .L’apôtre Pierre s’exclame dans. discours: Dieu l’a exalté comme Prince et Sauveur » (Actes 5, 31) .La repentance et le pardon sont accordés à ceux qui croient en lui comme: 1) Seigneur, et 2) Sauveur . En tout cela, il n’est nullement question de bonnes oeuvres; il n’y a pas de conditions posées à la foi qui reconnaît Christ comme Seigneur. Pourrait-on accepter Christ comme Sauveur et ne pas se soumettre à Lui comme Seigneur, comme Dieu ? Pourrait-on continuer à vivre comme un païen, sans prendre garde à ses lois, tout en comptant sur lui comme Sauveur, tout en acceptant de lui la vie éternelle ?
Non! Il ne faut pas ignorer le sérieux de la responsabilité de l’homme: Jésus est premièrement Seigneur et ensuite Sauveur. Il faut souhaiter que l’acceptation de ces deux faits se fasse en un moment, en un clin d’oeil. Car
1. Christ était de toute éternité Fils de Dieu: Seigneur .
2. Christ est descendu sur la terre, à un moment déterminé, et a été manifesté comme Sauveur des hommes.
3. Christ est remonté auprès de Dieu. L’épître aux Hébreux nous enseigne ceci: «Au sujet du Fils, il est dit: O Dieu, ton trône demeure au siècle des siècles, et le sceptre de ta royauté est un sceptre d’équité… » (1, 8).
Malheureusement, la souveraineté de Dieu a été rejetée: le premier homme, de propos délibéré, l’a repoussée. Cette manifestation de la volonté de l’homme forme l’ESSENCE MEME du péché, de la chute. L’homme s’est éloigné de Dieu et a suivi son chemin d’indépendance.
Par contre, en acceptant la souveraineté du Fils de Dieu, Christ, comme Seigneur, l’homme. le pécheur, parcourt le chemin en sens inverse: il revient à Dieu en montrant sa volonté d’obéir de nouveau au Créateur. Cette manifestation d’obéissance permet à Jésus-Sauveur de lui accorder le pardon de ses péchés.
En quelque sorte, ce premier pas, soit la volonté exprimée de se soumettre à Dieu, à Christ, prépare le second pas, l’acceptation de Jésus comme Sauveur. « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme injuste ses pensées, Qu’il revienne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, car il pardonne abondamment». (Esaïe 55, 7). Les conversions qui sont le résultat d’un tel message sont, pour la plupart, durables et ainsi à la gloire de Jésus-Christ.

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