Brèves pensées sur la prière
1) Lire 1 : 3-5
« Nous rendons grâces à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, et nous ne cessons de prier pour vous. » (3)
Ayant été informé que certains habitants de Colosses avaient découvert l’Evangile et qu’ils vivaient d’une manière digne de leur Sauveur, l’apôtre Paul, alors prisonnier à Rome, éprouve une grande joie et remercie Dieu de tout son coeur. Les progrès de l’Evangile nous causent-ils une joie comparable et savons-nous rendre grâces de la même manière chaque fois qu’une précieuse âme passe par la nouvelle naissance ?
Et l’apôtre prie sans cesse pour les Colossiens; quelle remarquable persévérance! Faisons-nous de même ?
2) Lire 1 : 9-11
Nous trouvons dans le v. 9 la même notion de persévérance que dans le v. 3 que nous venons de considérer. Mais ici, nous découvrons ce que Paul demandait exactement pour les chrétiens de Colosses; examinons bien ses requêtes. Demandons-nous des choses semblables pour nos frères dans la foi ?
3) Lire 1 : 12-14
« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière. » (12)
Avons-nous pleinement réalisé combien glorieux est l’héritage que le « Fils de son amour » nous a acquis en mourant pour nos péchés sur le bois maudit de la croix ? Souvenons-nous de notre passé, de nos haillons, de notre misère !
Le mot « autrefois » du v. 21 nous le dit: « étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres ».
Quel merveilleux amour! Oui, rendons grâces au Père !
4) Lire 2: 1-3
« Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée » et pour tous ceux qui n’ont as vu mon visage en la chair ».
Un grand combat ! L’expression est propre à humilier nos coeurs, car nous savons si peu livrer bataille sur nos genoux ; Oui, avouons-le honnêtement, nos prières ne ressemblent guère à un grand combat. Ne trouve-t-on pas ici l’explication d’un grand nombre de nos échecs ?
Et remarquons combien ces requêtes sont importantes :
a) « afin qu’ils aient le cour rempli de consolation ». (2) Aujourd’hui, bien des enfants de Dieu connaissent le découragement, l’épreuve, les larmes ; ils ont besoin des consolations du Seigneur, alors, prions !
b) « qu’ils soient unis dans la charité » (2) Les Assemblées souffrent parfois de bien des divisions douloureuses, alors, prions !
c) « et enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science »(2-3) . Prions pour que chaque racheté connaisse Christ d’une manière plus réelle et plus profonde !
5) Lire 4 : 12
Epaphras aussi savait livrer le combat de la prière.
6) Lire 4 : 2-4
Pour la troisième fois dans cette épître, il est question de la persévérance dans la prière. Sommes-nous vraiment persévérants dans ce domaine ? N’est-il pas merveilleux de penser, qu’en réponse à la prière, des portes peuvent s’ouvrir pour l’Evangile ?
7) Une remarque : Lorsqu’il écrivit cette lettre, Paul était en prison (« dans les chaînes » 4 : 3) à Rome. Triste situation ! Mais l’apôtre ne se laisse pas vaincre par cette épreuve, il continue de servir son Dieu, il prie ! Dans ces circonstances pénibles, il pense aux autres chrétiens et livre pour eux le combat de la prière !
8) Un puissant encouragement. Mon frère, ma soeur, toi qui es âgé et limité dans tes activités, et aussi toi qui es aujourd’hui sur un lit de souffrance, enfermé dans la prison d’une longue et cruelle épreuve, toi qui penses que ta maladie rend ta vie stérile et presque inutile, détrompe-toi ! Un magnifique ministère est placé devant toi : le combat de la prière Tu peux devenir le collaborateur indispensable du missionnaire travaillant au loin. Non, tu n’es pas un inutile ! Ton ministère est extrêmement important et tu auras un jour ta récompense !
9) Et sur tous un mot d’ordre urgent Livrons tous le combat de la prière !