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Certitude

« Les choses cachées appartiennent à notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants, afin que nous observions toutes les paroles de cette loi ».

Deut. 29 : 29 (version Osterwald)

Nous nous posons alors la question: quelles sont ces choses cachées ? Il y en a plusieurs, ainsi le jour de notre mort: un jour Isaac dit à son fils aîné: « je suis vieux, je ne sais pas le jour de ma mort ».

Dans le chapitre 24 de Matthieu, nous entendons Jésus répondre à ta question concernant son retour: « Le ciel et ta terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Mais quant à ce jour-là, personne n’en a connaissance, pas même les anges des cieux, si ce n’est mon Père seul. (vers. Darby).

L’apôtre Paul, parlant du jour de Christ, a écrit aux Thessaloniciens : « Quant aux temps et aux moments, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive. Vous-mêmes le savez parfaitement, le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. (I Thes. 5 : 1, vers. TOB). Quant au moment précis du retour de Jésus, nous sommes donc dans l’ignorance du dessein de Dieu.

Il y a toutefois ce que nous savons. Que de fois dans l’Ecriture il est dit: « Nous savons ».

LE PLUS PRECIEUX N’EST-IL PAS ENCORE DE POUVOIR DIRE: « JE SAIS » ?

Nous en choisirons sept particulièrement significatifs dans la Parole de Dieu.

1. Dans l’évangile de Jean, au chapitre 9, Jésus voit un aveugle de naissance et le guérit. Cela étonne tout le village. On interroge ses parents qui répondent: « Il est assez grand, interrogez-le. Mais l’aveugle interrogé répond : « JE SAIS UNE CHOSE, j’étals aveugle, maintenant je vois ». N’en est-il pas ainsi du pécheur pardonné qui peut dire: Maintenant Jésus m’a pardonné, je sais une chose, je suis sauvé.

On raconte qu’un jour un prédicateur se trouva en face de quelqu’un qui lui répondit: « Moi je suis honnête, de toute ma vie, je n’ai jamais fait de mal, je ne vols pas pourquoi je devrais me convertir ». Le soir, le chrétien prit comme sujet de sa réunion, à laquelle assistait l’homme en question: le péché. Il souligna qu’il y a trois sortes de pécheurs : les premiers, ceux qui ont fait de « petits péchés », un 1e matin, l’autre à midi, le dernier le soir. Au bout de 1’année, cela fait plus de mille péchés. Faites le total si l’homme vit encore vingt ans! Cella fait un bon poids sur le dos du malheureux.

Et puis il y a ceux qui estiment n’avoir jamais péché! Alors, Dieu qui est juste, au jour du règlement des comptes, leur fera sans doute des excuses !

La troisième catégorie, celle des grands pécheurs, auxquels le Père a donné un grand Sauveur! Puis il lut ce verset de l’épître aux Romains, chapitre premier : « La colère de Dieu est révélée du ciel contre toute impiété et toute iniquité » (vers. Darby). Cet homme apprit alors à connaître la grâce de Dieu et son pardon !

2. Ensuite, quand on a réalisé que Christ est mort pour les pécheurs, le diable s’acharne sur le nouveau converti. Il faut alors faire l’expérience que la chair ne peut rien et s’écrier comme Paul : « Je sais qu’en moi – je veux dire en ma chair – le bien n’existe pas ». Alors c’est la victoire, car il n’y a aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ (TOB).

3. Il faut apprendre à avancer dans la marche chrétienne, avec la force que Dieu donne. Jérémie, le grand prophète d’Israël, a pu dire: « Je sais, ô Eternel, que la voie de l’homme n’est pas à lui, et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche de diriger ses pas » (vers. Darby).

4. Mais Dieu vient au secours de ses rachetés et au chapitre 8 du livre de l’Ecclésiaste, nous lisons ceci, au verset 12: « Car le pécheur fait cent fois le mal, mais je sais que ceux qui craignent Dieu et qui révèrent sa face seront heureux ».

Le nouveau converti se rassemblera avec d’autres chrétiens pour glorifier son Sauveur. Il dira alors: « Nous savons que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessein » (Rom. 8 : 28). Nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier vit dans le méchant.

Nous savons que le Fils de Dieu est venu et il nous a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable… son Fils Jésus-Christ, lui est le Dieu véritable et la vie éternelle (I Jean 5: 19-20, vers. Darby).

Car nous savons que si notre demeure terrestre dans cette tente est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui vient de Dieu, une maison éternelle, qui n’est pas faite par la main des hommes (2 Cor. 5 : 1, vers. Osterwa1d).

Et l’on revient insensiblement à ses besoins particuliers :

5. « Je sais que tu peux tout et qu’aucun dessein n’est trop difficile pour toi » (Job 42: 2, vers. Darby).

6. « Je sais que mon Rédempteur est vivant, que lui le dernier se lèvera sur la terre » (Job. 19 : 25, vers. Jérusalem).

7. Et au moment du départ, que dire sinon: « Je sais en qui! j’ai cru» (2 nm. 1 : 12, vers. Segond).

En effet, que de certitudes dans la Parole de Dieu.

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