Textes et traductions
La Bible, Parole inspirée de Dieu, est unique. Toutefois personne n’a encore jamais mis la main sur le rouleau ou le papyrus original d’un de ses 66 livres. Elle nous est parvenue par divers manuscrits (en hébreu et en araméen pour l’A.T., en grec pour le N.T.). Ce texte dans les langues originales doit à son tour être traduit pour être accessible à l’immense majorité des lecteurs qui ignorent ces langues anciennes.
Les deux articles qui suivent traitent de ces sujets :
– Roger Liebi nous initie avec conviction aux questions relatives à la fiabilité du texte et aux comparaisons entre les différents manuscrits dont nous disposons.
– Viviane André nous permet de mieux comprendre la diversité des traductions de la Bible disponibles en français aujourd’hui et leurs spécificités, de façon à guider le choix de chacun.
En tant que revue de réflexion biblique, la rédaction de Promesses utilise prioritairement les traductions littérales qu’elle recommande pour l’étude du texte biblique. Les citations des articles sont généralement tirées de la version Segond Nouvelle Édition de Genève (NEG), 1979. À l’occasion, d’autres traductions peuvent être utilisées et sont indiquées à la suite de la citation.
Nous attirons néanmoins l’attention sur le fait que seul le texte biblique est inspiré : certaines traductions rajoutent des titres qui ne le sont pas, même s’ils sont utiles pour se repérer dans le texte. Enfin, le lecteur est invité à une lecture « critique » (dans le bon sens du terme) des notes de bas de page et des introductions des traductions qu’il utilise ; certaines sont en effet influencées par une approche critique (dans le mauvais sens du terme) de l’inspiration plénière et verbale de l’Écriture, qui n’est pas celle que nous retenons.
Un nombre variable de livres dans la Bible ? Pour l’Ancien Testament, les manuscrits de la version grecque (la Septante) contiennent quelques livres absents des manuscrits hébreux. Les catholiques et les orthodoxes en reconnaissent un nombre variable comme sacrés — ils les appellent « deutérocanoniques » —, tandis que les protestants, à la suite des Juifs, les écartent de la liste des livres faisant autorité et leur donnent le nom d’ « apocryphes ». De ce fait, ils sont absents de certaines éditions et présents dans d’autres : ? les versions Segond et la Bible du Semeur ne les incluent pas ; la Bible en français courant et la Bible en français fondamental incluent les deutérocanoniques catholiques dans certaines de leurs éditions ; la Bible de Jérusalem, la Bible de Maredsous et la Bible des peuples les incluent systématiquement ; la Traduction œcuménique de la Bible (TOB) 2010 inclut les deutérocanoniques catholiques, mais aussi orthodoxes. Ces livres apocryphes ne sont pas inspirés et servent de justification à certaines hérésies. La rédaction de Promesses encourage ses lecteurs à choisir des éditions qui ne les incluent pas, de façon à bien faire la distinction entre le texte inspiré et les ajouts ultérieurs. |