JÉSUS, le Sauveur du monde, le Fils de Dieu, est entré volontairement dans la condition humaine sans s’en épargner l’aspect le plus rebutant, le plus mystérieux, le plus insoluble: celui de la souffrance. Dans ce domaine, chacun reconnaît en l’autre un être de la même espèce et se rapproche de lui pour partager, aider, supporter, alléger, sympathiser. Ceux qui vivent une expérience commune comportant des dangers, des privations, des coups, des moments d’espoir voient tomber des barrières de toutes sortes. Des liens sont tissés à jamais entre eux.
Si un témoin peut parler des souffrances réelles de Jésus-Christ, c’est bien l’apôtre Pierre qui a vécu avec lui depuis son baptême jusqu’à sa mort. Qu’a donc vu ce disciple chez cet homme unique, si profondément homme parce que réellement Dieu? Une capacité infinie à souffrir face à des adversaires déclarés, à une foule apathique, aux jugements de sa famille, à l’incompréhension de ceux qui l’entouraient. Aussi Pierre déclare-t-il trois fois dans son Epître :
Christ a souffert…(1) Pourquoi? Pour les péchés des hommes, afin de les amener à Dieu par la repentance et la foi puisqu’ils sont séparés de lui de- puis la désobéissance d’Adam et Eve. Le mot péché n’est plus à la mode, mais il exprime bien la révolte de l’homme contre son Créateur, la transgression des lois divines, l’absence de frein envers le mal. Celui qui commet ces choses est loin de Dieu, égaré et condamné. C’est pourquoi Christ, le seul juste, a enduré le jugement et la colère de Dieu pour sauver l’homme perdu et en faire un homme nouveau. Lecteur, êtes-vous conscient que le Dieu de la création, de l’histoire, de l’humanité, a souffert en son Fils pour réparer cette brisure, établir une relation solide entre lui et vous?
Christ a souffert…(2) Comment? Volontairement, sans regretter ni récriminer, en pleine possession de ses moyens pour accomplir la volonté de son Père. «Celui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude » (3) a supporté l’opposition avec une grande dignité. En cela, il est un exemple et nous sommes appelés à suivre ses traces. Si quelqu’un souffre à tort, de façon criante et scandaleuse, qu’il tourne ses regards vers Jésus et fasse comme lui.
Christ a souffert… (4) Jusqu’où? Audelà des limites que les hommes se fixent, au-delà de l’acceptable, jusqu’aux pires souffrances physiques et morales. Vous savez que les douleurs de tous genres peuvent casser un rythme, saper une carrière, isoler de la société, arracher des larmes, paralyser tout l’être. Bref, ces grands coups de vent de la vie ne nous amènent-ils pas à réfléchir sur son sens, même si nous souffrons jusqu’à la moelle? Jésus a aussi ressenti l’abandon de son Dieu sur la croix. C’est pourquoi il peut compatir aux détresses, entendre les cris du cour, consoler les affligés et fortifier les découragés. Si votre peine vous bloque et vous enferme, levez les yeux vers Jésus qui a dit : «Celui qui écoute ma Parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie» (5).
Ph. F.
(1) cf. 1 Pi 3.18
(2) cf. 1 Pi 2.21
(3) cf. 1 Pi 2.22
(4) cf. 1 Pi 4.1
(5) cf. Jean 5.24
Christ a souffert
Écrit par
JÉSUS, le Sauveur du monde, le Fils de Dieu, est entré volontairement dans la condition humaine sans s’en épargner l’aspect le plus rebutant, le plus mystérieux, le plus insoluble: celui de la souffrance. Dans ce domaine, chacun reconnaît en l’autre un être de la même espèce et se rapproche de lui pour partager, aider, supporter, alléger, sympathiser. Ceux qui vivent une expérience commune comportant des dangers, des privations, des coups, des moments d’espoir voient tomber des barrières de toutes sortes. Des liens sont tissés à jamais entre eux.
Si un témoin peut parler des souffrances réelles de Jésus-Christ, c’est bien l’apôtre Pierre qui a vécu avec lui depuis son baptême jusqu’à sa mort. Qu’a donc vu ce disciple chez cet homme unique, si profondément homme parce que réellement Dieu? Une capacité infinie à souffrir face à des adversaires déclarés, à une foule apathique, aux jugements de sa famille, à l’incompréhension de ceux qui l’entouraient. Aussi Pierre déclare-t-il trois fois dans son Epître :
Christ a souffert…(1) Pourquoi? Pour les péchés des hommes, afin de les amener à Dieu par la repentance et la foi puisqu’ils sont séparés de lui de- puis la désobéissance d’Adam et Eve. Le mot péché n’est plus à la mode, mais il exprime bien la révolte de l’homme contre son Créateur, la transgression des lois divines, l’absence de frein envers le mal. Celui qui commet ces choses est loin de Dieu, égaré et condamné. C’est pourquoi Christ, le seul juste, a enduré le jugement et la colère de Dieu pour sauver l’homme perdu et en faire un homme nouveau. Lecteur, êtes-vous conscient que le Dieu de la création, de l’histoire, de l’humanité, a souffert en son Fils pour réparer cette brisure, établir une relation solide entre lui et vous?
Christ a souffert…(2) Comment? Volontairement, sans regretter ni récriminer, en pleine possession de ses moyens pour accomplir la volonté de son Père. «Celui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude » (3) a supporté l’opposition avec une grande dignité. En cela, il est un exemple et nous sommes appelés à suivre ses traces. Si quelqu’un souffre à tort, de façon criante et scandaleuse, qu’il tourne ses regards vers Jésus et fasse comme lui.
Christ a souffert… (4) Jusqu’où? Audelà des limites que les hommes se fixent, au-delà de l’acceptable, jusqu’aux pires souffrances physiques et morales. Vous savez que les douleurs de tous genres peuvent casser un rythme, saper une carrière, isoler de la société, arracher des larmes, paralyser tout l’être. Bref, ces grands coups de vent de la vie ne nous amènent-ils pas à réfléchir sur son sens, même si nous souffrons jusqu’à la moelle? Jésus a aussi ressenti l’abandon de son Dieu sur la croix. C’est pourquoi il peut compatir aux détresses, entendre les cris du cour, consoler les affligés et fortifier les découragés. Si votre peine vous bloque et vous enferme, levez les yeux vers Jésus qui a dit : «Celui qui écoute ma Parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie» (5).
Ph. F.
(1) cf. 1 Pi 3.18
(2) cf. 1 Pi 2.21
(3) cf. 1 Pi 2.22
(4) cf. 1 Pi 4.1
(5) cf. Jean 5.24
Regards sur l'occident
Favre Philippe
Article paru dans le numéro : "Regards sur l'occident"
à lire aussi
Manipulés, ou libérés et responsabilisés?
L’instauration de la royauté en Israël
La vie du chrétien né de Dieu (I)
Une petite ville – Parabole du grand roi Salomon
Un espoir pour les désespérés
L’idole de l’homme machine
Chrétien dans un monde actuel(Gordon KEDDIE)
les articles les plus lus
Peut-on être scientifique et croyant ?
Beaucoup aujourd’hui considèrent que science et religion s’opposent, et que la science a largement prouvé qu’il n’est plus possible de croire en Dieu ... LIRE LA SUITE
Écrit par
Dieu est amour, c’est juste ?
L’amour et la justice peuvent paraître incompatibles. L’huile et l’eau ne se mélangent pas ; en va-t-il de même pour ces deux attributs divins ? Les ... LIRE LA SUITE
Écrit par
Forces et limites de l’apologétique chrétienne
Le mot français « apologie» vient du grec apologia qui signifie « justification, défense ». L’apologétique chrétienne est la discipline dont le rôle e... LIRE LA SUITE
Écrit par
Le wokisme : une interpellation pour les chrétiens ?
Si vous demandez à un jeune occidental ce qui peut le détourner de la foi chrétienne, vous obtiendrez des réponses diverses. Certains avanceront l’inc... LIRE LA SUITE
Écrit par