Comment discerner la volonté de Dieu

1. Je cherche, d’abord, à m’assurer s’il n’y a, dans mon coeur, aucune volonté sur un sujet quelconque. Les neuf-dixième du tourment que se don­nent certaines personnes, en général, provient de ce fait. Les neuf-dixième des difficultés sont vaincues lorsque nos coeurs sont prêts à faire la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit. Quand on est véritablement dans un tel état, la Volonté de Dieu ne tarde pas à nous être révélée.

2. Ce premier point bien acquis, je ne m’attarde pas aux sentiments et aux impressions. S’il en était ainsi, je tomberais bientôt dans de grandes illusions.

3. Je cherche la Volonté de l’Esprit de Dieu dans la Parole de Dieu. L’Esprit et la Parole vont ensemble. Si je consulte le Saint-Esprit seul, sans la Parole, je puis encore me faire illusion. Si le Saint-Esprit me conduit, ce sera toujours en accord avec les Ecritures.

4. Ensuite je mets dans la balance les circonstances. Ces dernières indiquent souvent la Volonté de Dieu d’accord avec la Parole et le Saint-Esprit.

5. Je supplie Dieu ensuite, et avec persévérance, de me révéler toute Sa Volonté.

6. Ainsi, par la prière, l’étude de la Parole, la réflexion, j’en viens âme former un jugement, et, selon ma connaissance et ma capacité. mon esprit étant en paix, je prends la détermination d’agir, toujours dans un esprit de prière. Dans les choses ordinaires et dans les transactions de grande importance, cette méthode m’a toujours réussi.

Au cours de ma vie chrétienne, qui comprend actuellement une période de 69 ans et 3 mois (mars 1895), je n’ai pas le souvenir d’avoir recher­ché la Volonté de Dieu une seule fois, avec sincérité et persévérance, au moyen de la Parole de Dieu et par le Saint-Esprit, sans avoir été invariablement con­duit sur la voie droite. Mais lorsque la droiture du coeur et l’intégrité devant Dieu m’ont fait défaut, et que je n’ai pas su attendre avec patience Son Conseil, mais que, plutôt, j’ai préféré le conseil de mes semblables aux déclarations de la Parole du Dieu Vivant, alors j’ai commis de graves fautes.

G. MULLER

Avec la permission de « Voix dans le désert »

Plaidoyer pour une cure d'âme biblique

Image de Müller Georges

Müller Georges

Avec l’aimable permission des deux coéditeurs Impact et La joie de l’Éternel, nous reprenons un extrait du journal de Georges Müller : G. Brunel, Georges Müller, sa vie et son œuvre (1805-1898). Georges Müller ne demanda jamais de salaire comptant uniquement sur Dieu quant à ses revenus ; il édifia plusieurs orphelinats dans ce même esprit. Il prêcha aussi et amena une multitude d'âmes au Christ. Ce passage est extrait du chapitre 8, « Ouverture des premiers orphelinats ». L’homme y fait part de ses douleurs physiques insupportables. Voyons la réaction d’un tel homme de Dieu. Puissent ces pages nous servir d’exemple et nous encourager dans notre faiblesse. Les intertitres et caractères gras sont ajoutés par la rédaction de Promesses

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