Témoignage
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Délivré de l’homosexualité

Certains diront: Impossible! d’autres trouvent cela normal. Mon propos ce n’est pas d’entrer dans une polémique, mais de témoigner de mon combat dans le but d’aider le lecteur qui voudrait s’en sortir ou celui qui voudrait porter secours à une personne en détresse.

Mes parents, bien que spirituellement non-engagés, m’ont envoyé à l’école du dimanche. Adolescent, j’ai accepté Jésus-Christ dans ma vie, et «l’enfant insupportable est devenu bien sage» selon le témoignage familial. Très libre dans leur éducation, mes parents m’ont laissé aller dans une église évangélique où j’ai pu grandir dans la connaissance de la saine doctrine. C’est à cet âge-là que j’ai réalisé mon attirance vers les garçons. Aussitôt le combat contre mon péché a commencé, mais 1 Cor 10.13: Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine; Dieu est fidèle et ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation, il donnera aussi le moyen d’en sortir; pour que vous puissiez la supporter, me paraissait ne pas pouvoir s’appliquer à mon péché. «Car enfin», me disais-je, «un chrétien peut tomber dans tous les péchés, mais pas dans celui de l’homosexualité, et surtout pas continuellement.»

Aussi, c’est avec joie que j’ai envisagé le mariage lorsqu’un amour vrai est né avec une chrétienne de mon église. J’y ai vu la fin de mon esclavage. Très vite, cependant, j’ai dû réaliser que notre mariage n’avait pas apporté la solution à mon problème. Ma femme perdant son attrait, d’autres relations sont venues la remplacer, occasionnelles d’abord. Puis se sont succédés la drogue, les saunas spécialisés et les clubs privés pendant des années. Cependant, la lutte n’a jamais cessé, et les départs à zéro se sont multipliés, à un rythme difficile; pourtant j’espérais et je priais pour la délivrance totale. Il serait trop long de décrire toutes ces années remplies de larmes et d’espoirs qui m’ont conduit au plus profond dégoût de moi-même, à tel point que seule la mort m’apparut comme la solution.

Dans cette période, j’ai connu un amour profond avec un autre chrétien. Nous avons cru qu’à deux nous nous en sortirions, mais nous avons dû faire l’expérience de la vérité du texte dans Luc 6.39: Un aveugle peut-il conduire un aveugle? Ne tomberont-ils pas tous deux dans une fosse?

C’est à ce moment qu’un chrétien m’a parlé de ses problèmes (bien différents des miens), et j’ai pu me confier à lui. Nous avons prié mais aussi pleuré ensemble. Ce fut un réconfort que de se savoir compris, aidé et non rejeté. Oui, merci Seigneur d’avoir placé cette main tendue qui m’a retiré du désespoir pour me mener à la délivrance, même si elle me semblait impossible. C’est grâce à l’aveu de mon état de péché à ce frère qui m’écoutait que le demi-tour a pu commencer, même si je n’en étais pas encore conscient à ce moment-là. Vu mon état dépressif, il m’a conseillé de voir un psychiatre. J’en ai vu plusieurs, mais leur remède était inefficace, car ils préconisaient de m’accepter homosexuel, ni plus ni moins.

Tout se dégradait, moi et mon foyer qui ne tenait plus que par miracle. Enfin, j’ai fait la connaissance d’un psychiatre chrétien. Après de longs mois de luttes et de psychothérapie, j’ai pu retrouver mon équilibre mental. Luttes et psychothérapie, que cachent ces mots? Luttes il y avait, car j’avais le désir de sortir malgré tout de la dépression et du péché. La psychothérapie, m’a aidé à me confier à mon conseiller en lui racontant tout; alors j’ai réalisé que tout n’était pas fini, car Dieu pouvait me comprendre, alors que certains chrétiens ne le pouvaient pas. Il m’était impossible de comprendre un texte tel que 2 Cor 5.17: Si quelqu’un est en Christ; il est une nouvelle créature.

Tous ces rendez-vous hebdomadaires furent autant de pas vers l’espoir qui renais­sait en moi. Finalement nous avons pu prier ensemble. Un jour, d’un commun accord nous avons demandé, au nom de Jésus, le pardon et la délivrance de mon homosexualité. Je les ai reçus, et sa joie et sa paix ont été immédiates. Le combat n’était plus le même. Je n’étais plus désarmé ni vaincu. Je savais que la victoire existait puisque je la possédais. Cependant la guerre n’était pas finie, d’autant plus qu’il n’y avait pas que la sexualité dans mes relations, mais de l’amour et de l’amitié vrais.

Les ruptures n’ont pas été faciles. Quelques mois plus tard, Dieu a fait un second miracle en nous permettant, à mon épouse et moi, de nous redécouvrir. Nos relations sont devenues ce qu’elles n’avaient jamais été avant. Les tentations elles-mêmes ont changé quand j’ai réalisé quelles étaient devenues un réflexe, une habitude, un conditionnement qu’il fallait déprogrammer. Exemple: Lorsque je croisais un garçon que j’aurais dragué dans le passé, je réalisais que mon regard était instinctif, mais n’avait pas de but profond. A ce moment-là je me disais: «Bof, pourquoi faire?» Oui, ma vie est devenue différente, même si les tentations n’ont pas disparu entièrement.

Voilà des années que j’expérimente la victoire en Jésus-Christ. Je m’étonne même de ma passivité quand je rencontre un ancien «ami» ou que je croise un garçon. Enfin, après des années de souffrances, quelle joie de pouvoir vivre le pardon et la paix dans la délivrance de l’homosexualité. Cette délivrance est à la portée de chacun qui vient à Jésus pour confesser ses péchés et saisir le pardon et la victoire à la croix. Jésus est venu pour proclamer la délivrance aux captifs (Luc 4.18). Paroles empreintes d’amour et de justice.

Anonyme
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