Témoignage
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Des maîtres orientaux au Maître de l’Univers

 A la formule orientale: « Tu es cela! », je peux aujourd’hui opposer les notions bibliques de la sainteté de Dieu, du péché, du salut. Mais le parcours qui m’a conduit de l’illusion panthéïste à la foi chrétienne n’est pas seulement un parcours intellectuel.

C’est aussi, de toute évidence, un voyage douloureux, semé d’embûches, un combat spirituel, une lutte entre deux mentalités antagonistes qui embrasent, aujourd’hui comme hier, de nombreux cours.

Cette lutte invisible, nous en constatons les effets sur nos intelligences, nos consciences, notre société.

Et sur le plan individuel, l’issue de ce combat peut parfois se jouer sur une question précise telle que celle-ci: réincarnation ou résurrection? Ce fut mon cas.

A 17 ans, elles étaient bien loin les naïves promesses de mon enfance catholique. Oubliée l’odeur des cierges et de l’encens. Oubliés confessionnal et rosaires interminables. J’avais depuis lors rencontré d’autres formes de pensées. J’avais lu Marx, avec un ami juif dans les couloirs du collège. Puis chanté Boris Vian et découvert la pensée beatnik et le courant hippie.

Mais, durant ces quelques années de recherche, de Jack Kerouac à Arnaud Desjardins, des écrits de l’Orient aux romans d’Hermann Hesse, une très antique croyance s’était imposée en douceur à mon esprit. J’étais devenu un aimable et fervent défenseur de la métempsychose (réincarnation).

Qu’il est rassurant, en effet, de se croire éternel, et impliqué d’office dans un mécanisme cosmique, où une âme se meut automatiquement de corps en corps jusqu’à une perfection certaine et lointaine, même si cette perfection reste peu définissable, amorale, et sans divinité tutélaire personnelle.

En cela semblaient s’accorder les plus grands penseurs antiques et modernes: Pythagore, Platon, Bouddha. Mais aussi Fournier, Blavatsky, Guénon, Steiner, et plus près de nous les jeunes théoriciens du new age naissant. Toute la gnose moderne, appuyée par une foule de « maîtres » orientaux.

Pour moi le cycle semblait favorablement engagé, au vu de mon thème astral. Fort de cet encouragement, je m’apprêtais à approfondir cette voie, en fréquentant assidûment des membres du mouvement Maharishi de la méditation transcendantale (Parti de la loi naturelle aux dernières élections européennes).

Quelle émotion fut la mienne, lorsqu’un ami méditant me dit, un jour de printemps 1980, avoir pris du recul. Prétendant lire la Bible, il mit en doute ce qui faisait mon assurance métaphysique. Il se mit à critiquer sans ménagements la doctrine de la réincarnation. Pour y substituer la résurrection, issue du ministère d’un certain Jésus-Christ et cela, sous l’autorité d’un Dieu créateur et tout-puissant: juge de l’univers et juge de ma vie.

A l’écouter parler Bible en mains, mon « Kharma » se réduisait donc à une seule vie, et assez courte de surcroît, où mon devenir éternel devait se décider, que j’aie fait ou non le nécessaire pour qu’il soit heureux. « L’affaire » était plus urgente que je ne me plaisais à l’imaginer!

Sans qu’il ne s’en doute un instant, cet ami avait brisé quelque chose en moi. Il avait fait pénétrer dans ma conscience ce qui, à la lecture des Evangiles, évolua en repentance et s’acheva par ma conversion au Christianisme. Résurrection et non réincarnation!

Découvrir Jésus-Christ est une expérience de joie. La joie du salut éternel, la joie du pardon de Dieu. Elle procure la certitude d’ avoir enfin trouvé, de ne plus être obligé de chercher ailleurs.

Je venais à mon tour de vivre ce que d’innombrables êtres humains avaient vécu dans le passé, pendant ces 2000 ans de l’histoire de l’Eglise: la nouvelle naissance, la naissance qui procède de Dieu.

C’est la seule expérience spirituelle qui, tout en étant de nature personnelle, est en accord avec la Révélation biblique, accessible et identique pour tous. Elle est possible parce que Dieu le Père a envoyé Dieu le Fils afin que nous soyons transformés par le Seigneur, l’Esprit (2 Cor 3.18). Il vous faut être nés de nouveau. Le vent souffle où il veut et tu en entends le son, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit (Jean 3.8).

G.B.
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