Edito
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Dieu créateur et sauveur, auteur d’une seule vérité

L’Eternel est un Dieu de science (Job 12.13). La science de Dieu est absolument parfaite. Elle est intrinsèque et immédiate et n’est pas le résultat d’une observation ou d’un processus de raisonnement, d’expérimentation ou même d’expérience. Dieu connaît toutes choses, étant omniscient. Il s’est révélé dans sa Parole. Comme la science est la connaissance, nous pouvons conclure avec sérénité et assurance que la Bible est un livre de « science » ou de « connaissance » véridique en tout ce qu’elle traite, car ses principes de base sont ceux de la science authentique.

Selon le Petit Larousse, « la science est un ensemble de connaissances humaines sur la nature, la société et la pensée humaine acquises par la découverte des lois objectives des phénomènes et leurs explications « . Henry M. MORRIS définit l’objectif de la science comme devant « chercher à comprendre et à décrire la nature de l’univers et de ses composants, les transformations qui s’y produisent ainsi que l’étude de la vie et des créatures vivantes, et plus particulièrement l’étude du caractère propre à l’homme et du sens de sa vie »(1). Une des bases de toute science sérieuse est l’expérience. A ce propos, Louis BOUNOURE, en faisant l’éloge du savant Claude BERNA RD, donne un aperçu de « L’introduction à l’étude de la médecine expérimentale’; écrite en 1865 par ce dernier, en appuyant fortement sur ce point: « La méthode par excellence de la découverte scientifique, c’est l’expérience: présumant qu’un phénomène dépend de telle ou telle condition encore hypothétique, l’expérimentateur supprime ou modifie cette condition, et, observant le résultat de ce changement, le compare au phénomène naturel. Cette méthode implique un raisonnement: elle comporte une hypothèse et une comparaison; bien conduite, elle aboutit à une réponse juste quant à la question que posait le fait étudié »(2).

Bertrand RUSSELL disait que « La science est ce que nous savons, la philosophie est ce que nous ne savons pas »(3). Dès lors, on peut se demander si l’évolutionnisme n’est pas plutôt une philosophie qu’une science. Sir Arthur KEITH, évolutionniste notable, fait l’étonnant aveu que « L’évolution n’est pas prouvée et ne peut être prouvée. Nous y croyons parce que la seule alternative est la seule création spéciale, ce qui est impossible »(4). Il est surprenant combien d’hommes de science se sont laissés prendre dans le piège de la pseudo-science qu’est l’évolutionnisme. Nous sommes aujourd’hui en possession d’une quantité de découvertes scientifiques qui nous permettent de rejeter cette théorie comme hérétique. Comme l’hérésie doctrinale retranche des éléments de la foi, cette hérésie scientifique élimine arbitrairement d’innombrables faits. Pourtant, elle est encore enseignée partout en Europe, cela sans nous donner la possibilité d’enseigner l’affirmation du créationnisme, bien qu’il soit solidement étayé par des faits scientifiques.

En effet, les répercussions de cette philosophie humaniste sont incalculables Dieu est éliminé, et les résultats actuels sont éloquents. Or, sans Dieu, il n’y a plus d’absolu, plus de morale, plus d’espoir. L’homme n’est plus qu’une machine, un robot. Non, il faut à tout prix un retour à la foi en un Créateur, à sa Parole, la Bible. Il n’y a en fait jamais eu contradiction entre la Bible et la science objective, donc honnête, comme le prétendent ses détracteurs. L’homme créé à l’image de Dieu, vit, agit et existe en Lui (Act. 17.28). Hors de Lui, tout est ténèbres.

Le professeur Herwig SCHOPPER, directeur du C.E.R.N. à Genève, exprimait bien ce besoin de la reprise d’un dialogue entre la foi et la science dans son discours prononcé lors de la visite du Pape Jean-Paul Il au C.E.R.N. en 1982: « Un tel dialogue semble aujourd’hui possible parce qu’il apparaît de plus en plus clairement que la réalité objective (telle que Galilée et Newton l’ont postulée comme base de nos sciences exactes) n’exclut nullement la réalité transcendante de la foi. Ces réalités peuvent coexister. Davantage même: les découvertes en cours au niveau des structures les plus petites de la matière révèlent que les phénomènes physiques, les lois de la nature et l’ordre qu’elles manifestent dans l’univers matériel, relèvent bien davantage d’une interprétation abstraite et transcendantale de l’être que d’une vision purement matérialiste du monde »(5).

Il serait donc grand temps que les hommes de science évolutionnistes aient le courage d’entamer objectivement ce dialogue avec leurs collègues créationnis tes. Le savant Jean TAUBENBERG-SA VO Y, ornithologue très connu, m’écrivait dans une correspondance personnelle: «Le thème « foi et science » est exceptionnellement vaste, fondamental, illimité et actuel. Avec notre dernier métrage « Lyman tria – le radar magique’; nous avons démontré pour la première fois, et cela par l’image, que les papillons de nuit ne communiquent pas seulement mutuellement par des parfums, mais aussi par des ondes électro-magnétiques. Cet équipement organique est en contradiction avec une quelconque explication hypothétique matérialiste comme l’évolutionnisme, comme d’ailleurs toute chose dans la nature. Mes connaissances actuelles – après plus de 40 ans d’activité dans la biologie – excluent fondamentalement toutes les hypothèses d’une évolution progressive».

Il est évident que l’homme ne peut pas vivre sans Dieu. L’homme s’étant rendu indépendant de Dieu, est tombé sous la domination des ténèbres. Son jugement est obscurci et le fait errer. Son ignorance volontaire et l’endurcissement de son coeur ont obnubilé sa compréhension de sorte que son esprit s’est émoussé jusqu’à devenir insensible à Dieu (Eph. 4.17-18) (6). Mais, le Fils de Dieu a été manifesté afin de détruire les oeuvres du diable (1 Jn 3.8). Jésus-Christ, à la Croix du Calvaire, a remporté la victoire sur le diable pour nous. Nos péchés ont été effacés par son sang précieux. Celui qui croit en Lui est sauvé, délivré de la perdition éternelle, ayant reçu la vie éternelle.

Seulement, il y a encore de rudes batailles à livrer contre les puissances des ténèbres pour renverser les raisonnements et les arguments sophistiqués qui se dressent prétentieusement en rempart contre la véritable connaissance de Dieu (2 Cor. 10.5) (6). Nous faisons appel à vous, lecteur chrétien, qui aimez le Seigneur: Levez-vous et prenez conscience de la bataille spirituelle engagée contre les puissances des ténèbres qui propagent l’humanisme par des hommes aveuglés. La philosophie de l’évolutionnisme est un des échafaudages érigés par ces puissances maléfiques. Revêtons-nous donc de l’armure proposée dans Ephésiens 6 et avançons sur le terrain contre Satan, ennemi que le Seigneur Jésus-Christ a déjà virtuellement vaincu par sa mort et sa résurrection (Col. 3.15).

H. LÜSCHER

(1) Henry M. MORRIS « Many infallible proofs » p. 229.
(2) Louis BOUNOURE « Recherche d’une doctrine de la vie » p. 36.
(3) Ibid. p. 245.
(4) D. James KENNEDY « Why I believe » p. 51.
(5) ‘Documentation catholique » du 4.7.82, p. 658.
(6) A. KUEN, transcription du N.T. Parole vivante ».

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Lüscher Henri
Cofondateur de la revue, il y a 48 ans, Henri Lüscher se consacre encore à plusieurs tâches administratives et rédactionnelles en faveur de Promesses.