Témoignage
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Enceinte et anxieuse

ENCEINTE ET ANXIEUSE

Témoignage recueilli par Loi J. Bell

Frank et Roberta Harding, qui habitent à Seattle dans l’Etat de Washington, avaient un fils de neuf ans quand Roberta, 35 ans, devint enceinte en 1982, alors que les parents n’avaient pas prévu d’avoir un autre enfant. Au cinquième mois de la grossesse, le corps de Roberta se couvrit de phlyctènes, ampoules remplies de sérosité qui la démangeaient terriblement.

La biopsie révéla une affection due aux hormones et à une déficience du foie. Les risques: un enfant soit mort-né, soit affligé de la même maladie de peau (syndrome de Down, une forme de développement attardé).

Vu qu’un enfant né antérieurement était mort à l’âge de neuf mois consécutive­ment à de graves défectuosités, Roberta prit peur. Pourtant, elle donna nais­sance à une fillette en parfaite santé qu’ils nommèrent Leslie.

Les médecins mirent les parents en garde contre une nouvelle grossesse, qui pourrait mettre en danger la vie de la mère et de l’enfant. Roberta se soumit donc à une ligature tubaire pour empêcher une nouvelle conception. Quel ne fut pas le choc de se voir de nouveau enceinte quelques mois plus tard ! Et cette fois, les difficultés commencèrent tout de suite. Les médecins et la famille leur conseillè­rent un avortement…

Frank et Roberta s’étaient convertis au Seigneur Jésus en 1979, et par la suite Roberta avait ouvert leur foyer à un groupe d’études bibliques pour femmes. Sa progression spirituelle fut rapide, alors que celle de son mari, qui avait trempé dans l’occultisme, fut plutôt lente. Mais la prière et l’étude de la Bible eurent pour résultat de faire de Frank le chef spirituel de la famille, famille qui devint un exemple éclatant de ce que Dieu peur faire quand les gens s’ouvrent à son influence.

Cependant, les problèmes posés par cette grossesse inattendue amenèrent un temps d’épreuves. Les Harding se firent conseiller par leur pasteur et prièrent au sujet de l’avortement qu’on leur conseillait. Cela calma peu a peu leur anxiété lancinante, et la paix du Seigneur les remplit.

Leur décision fut prise pas d’avortement lis mirent leur confiance totalement en Dieu, croyant à la délivrance qu’il leur accorderait Parmi les paroles de l’Ecriture qui les avaient poussés à cette décision, ils mentionnent Pr 6.16-17. qui dit que l’Eternel a de la haine pour les mains qui répandent le sang innocent, et Ex 2 1.22. où l’on voit que ceux qui provoquent un accouchement prématuré sont sévèrement punis.

Pourtant, le combat continuait. Roberta avoue que la nuit, il lui arrivait d’être tellement tourmentée par des angoisses et les démangeaisons causées par les phlyctènes qu’elle avait envie de mettre fin à sa misère. « Mais, dit-elle. Dieu ne permit pas que je succombe. Soit il m’envoyait une visite au bon moment, soit mon mari me prenait dans ses bras quand je pleurais et m’assurait que Dieu est bon et sait exactement ce qu’il fait et qu’il ne m’éprouverait pas au-delà du supportable. »

Ensuite Dieu donna de l’assurance à Roberta. Un jour. assise sur le bord de son lit, n’en pouvant plus, elle avait l’impression de tomber en pourriture en regar­dant les pustules qui la recouvraient. A ce moment, Le Seigneur lui rappela les balafres dont son corps était couvert et les souffrances qu’il avait endurées pour elle. « Il avait sacrifié sa vie pour moi, dit-elle, et j’ai décidé de lui abandonner ma vie pendant le reste de ma grossesse – ou de la sacrifier pour l’enfant qui naîtrait. »

Un jour, Roberta n’arrivait pas à prier. Alors elle écrivit cette lettre au Seigneur:
« Mon Seigneur bien-aimé,
Combien je me suis rebiffée contre cette situation Père, je suis au bout, je ne peux plus te résister. Pardonne-moi d’avoir mis si longtemps. Il y a quelque temps, je t’avais demandé de m’utiliser comme tu le voudrais. Quand tu as commencé, j’ai résisté. Je te demande pardon, Seigneur… Avec ton aide, je veux t’abandonner ces prochains mois.
Pardonne-moi d’avoir perdu tout courage hier. Je te remercie et te loue parce que tu m’aimes quand même. Merci pour ma famille, pour l’amour et les soins qu’elle me témoigne.
Pardonne-moi d’avoir douté, de m’être fâchée… Merci pour cette éruption sur mon corps. Merci pour ta grâce qui me porte. Je t’aime. Merci pour la nouvelle vie qui grandit en moi. Merci parce que ce bébé sera en bonne santé. Au nom de Jésus, le bébé est normalement développé et grandira pour te servir. Merci pour ta paix et ta compréhension.

Ton enfant Roberta. »

Lisa Marie Harding naquit le 14octobre 1983. sans complications. Les éruptions de Roberta diminuèrent considérablement. Et le médecin pratiqua une deuxième ligature gratuitement.

Le jour où Lisa fut présentée au Seigneur à l’église, ses parents racontèrent comment le Seigneur les avait conduits pendan: les mois de cet:e grossesse « impossible’. La petite Lisa, en parfaite santé et le regard pétillant, ne pouvait savoir que sa naissance était, en fait, un miracle.

Tiré de « The Alliance Witness »
du 29 août 1984. avec permission.
Traduction légèrement abrégée
par Jean-Pierre SCHNEIDER
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