Etude de deux textes
Etude de deux textes
Cette parole de Paul, arrêté sur le chemin de la rébellion, résume tout le mécanisme de la FOI QUI SAUVE, sans les oeuvres (Eph. 2 : 9) et qui sauve sur le champ, en un éclair. Car la Parole de Dieu est vivifiante, créatrice; iI faut la laisser entrer dans le coeur, et cela suffit. La lumière envahit aussitôt la demeure enténébrée par le péché, révèle de façon fulgurante le Dieu d’amour et son oeuvre parfaite, communique le Saint-Esprit et culmine en une floraison d’oeuvres « préparées à l’avance, afin que nous les pratiquions ». Les oeuvres, fruit de la joie, de la reconnaissance, de l’amour, n’ont rien de méritoire. Elles ne concourent pas à notre salut, achevé par Jésus quand il pénétra dans le Lieu Très-Saint et offrit son sang et son intercession pour le coupable (Héb .9: 11-12) .
L ‘indo-européen permet de préciser ce point capital: la justification par la foi seule, la grande découverte de nos ancêtres du XVIe siècle. Le mot « fides », mot latin, a donné notre mot « foi ». Or, que veut dire fides ? – de même racine que « fido », verbe signifiant » Je me confie ». La comparaison du grec, de même racine et de même sens, de « peithomai », le montre: croire, se confier, c’est « obéir du COEUR », saisir au vol la Parole de Dieu, et la tenir pour certaine.