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Evolution ou création?

APOLOGÉTIQUE

Examen à la lumière de la science et de la Bible

A. La théorie de l’évolution: le monde organique

1. Origine

Charles Darwin (1809-82), naturaliste anglais, après un voyage de 5 ans en Amérique du Sud (Iles Galapagos) et en Australie, conçut la théorie de l’évolution.

2. Ce que l’évolution enseigne

a) Tous les animaux connus se sont développés d’une cellule: la vie s’est développée du simple au complexe, d’elle-même. La première cellule (dont l’origine s’explique difficilement) se serait formée spontanément par biogenèse (terme savant qui n’explique rien du tout).

b) Les êtres ont changé par mutations au gré du hasard: les formes plus viables ont survécu et ont évincé les autres (ce qui implique un combat continuel); cela se nomme sélection naturelle.

c) Processus très lent: il faut des millions d’années pour que les espèces se transforment en d’autres espèces.

d) Il y a dans la matière une poussée vers le haut, vers la lente perfection.

3. Opinions scientifiques

Un scientifique anglais écrit: «Il n’est pas nécessaire d’expliquer la vie par le surnaturel ou miraculeux. La vie se produit automatiquement quand les conditions sont justes. Non seulement elle se produira, mais elle évoluera.»

Commentaire: C’est écrit pour des laïques qui ne comprennent rien à la biologie! Car en voici le sens: Il faut produire les conditions justes, qui sont extrêmement compliquées, car si on laisse faire la chance, rien du tout ne se produira. Il faut donc un plan et un architecte (= Dieu). Les lois scientifiques et les expériences faites à ce jour montrent que les théories évolutionnistes sont tout simplement intenables.

Le chimiste et bactériologue français Pasteur(1822-95): «La génération spontanée ne se produit jamais». Ceci est encore valable aujourd’hui.

4. Deux des lois thermodynamiques

a) La deuxième loi thermodynamique:

Il y a décomposition continuelle et perte de complexité. L’énergie totale est constante, mais celle qui peut produire du travail diminue constamment. – Exemple: l’énergie cinétique (dynamique, en mouvement) d’une chute d’eau produit de l’électricité en chemin, mais une fois en bas, l’énergie de cette eau est nulle; pourtant c’est la même eau. Tout va vers le plus probable: l’eau descend. L’évolution voudrait nous faire croire que l’eau remonte.

On nomme entropie la perte d’énergie productive constante; elle aura pour effet la mort de cette planète et de l’univers. C’est justement pour cette raison scientifique que la Bible prévoit l’infusion d’une nouvelle énergie: une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Ce qui aura été détruit sera restauré comme au commencement. Les effets du péché (mort, souffrance, larmes, etc.) seront abolis. Il devient clair que le combat pour la survie (nécessaire à l’évolutionnisme) est un effet du péché, une dégénérescence, et non pas une évolution vers le plus parfait. – (Remarque: selon Romains 5.12, la mort n’est entrée dans le monde que par le péché de l’homme; avant, il n’y a donc jamais eu un combat pour la survie impliquant la mort de quantités d’animaux…)

b) La troisième loi thermodynamique:

Dans un ensemble biologique, plus le temps passe, plus il s’établit un équilibre et moins il se passe de choses, d’où un état de chaos!

L’hypothèse de millions d’années qui permettraient l’évolution est une fiction; car plus le temps passe, plus l’énergie initiale se perd. En outre: l’énergie pour créer est exactement la même si l’action dure quelques heures ou si elle dure des millions d’années. D’ailleurs, les méthodes permettant de déterminer l’âge des ossements et pétrifications sont très nombreuses. Il y en a une trentaine, qui permettent soidisant de remonter à des millions, voire des milliards d’années. Celle par le 14C, employée correctement, ne peut guère remonter à plus de 6000 ans.

5. La paléontologie

Selon l’hypothèse évolutionniste, les fossiles «simples» sont plus anciens que les fossiles «complexes» (évolués). On détermine alors l’âge des couches géologiques d’après les fossiles trouvés. Mais personne n’a jamais prouvé que les formes les plus simples sont aussi les plus anciennes; c’est une supposition nécessaire pour prouver l’évolution. C’est tout, sauf scientifique.

On a trouvé de grandes quantités de fossiles, mais pas une seule forme intermédiaire entre deux espèces. Mais «cela doit exister» (m’a-t-on dit), puisque l’évolutionnisme est vrai. Seulement voilà: cela n’existe pas, donc l’évolutionnisme est faux.

Wilder Smith, scientifique en diverses disciplines, doté d’une série de doctorats, a trouvé, dans le lit de la Paluxy River au Texas, des traces pétrifiées de brontosaures et d’hommes dans la même couche géologique (photographies reproduites dans son livre «Man’s Origine, Man’s Destiny», 1969, livre aussi valable aujourd’hui qu’il y a 25 ans). Ces monstres ont donc vécu en même temps que les hommes, pendant un certain temps. Mais puisque cela contredit l’évolutionnisme, le professeur qui accompagnait Wilder Smith lors de la découverte de ces traces, qui furent donc photographiées, a escamoté les faits en ne publiant que les empreintes des sauriens. Dans un journal scientifique américain, Smith l’en accusa et le somma de rectifier; il n’y eut aucune réaction…

Autre constatation: toutes sortes de formes biologiques peuvent se trouver dans la même couche géologique. Presque tous les mollusques trouvés en fossiles, supposément ancêtres de la chaîne poissons – reptiles – oiseaux – mammifères, existent encore aujourd’hui! De même: 75 % des animaux aquatiques et 60% des mammifères. S’ils ont évolué «en d’autres espèces », pourquoi existent-ils toujours?

6. Les espèces

Chaque chromosome contient un nombre d’informations héréditaires qui garantissent la constance de chaque espèce. Seules des mutations peuvent être artificiellement provoquées; par la suite, elles retournent en grande partie spontanément à la forme initiale.

Le professeur Kish (Budapest) a fait des études sur le sang. Les biogranules, un des composants du sang, ne meurent jamais! Ceux des momies reprennent vie dans l’eau. Ils sont accompagnés de modules chimiques qui fixent l’espèce à jamais.

Autre aspect: les formes intermédiaires imaginaires seraient non viables. On dit que seules les espèces les plus aptes ont survécu. Mais comment cette «aptitude» serait-elle intervenue? Supposons que sur 100 animaux, 50 aient évolué des yeux et 50 d’une autre espèce n’en aient pas encore: seuls les 50 «voyants» auraient survécu! Mais cela n’explique pas comment ils ont été dotés d’yeux au début. L’impasse est complète…

Le grand biologiste français Jean Rostand ne croyait plus à l’évolution des espèces, théorie périmée selon lui. Il a constaté que les mutations observées dans la nature (donc non provoquées par l’homme) sont presque toujours «caractérisées par des pertes ou des atrophies d’organes; enfin et surtout, elles n’apportent jamais rien de véritablement neuf dans l’espèce.» Cependant il ne répudie pas la théorie de l’évolution. Je me souviens d’une phrase de Rostand: «Bien que l’hypothèse de l’évolution soit scientifiquement intenable d’une part, et que d’autre part le concept «Dieu» doive être éliminé a priori, j’y crois quand même.» Peut-on encore parler de science?

7. L’état de nos connaissances

a) Il y a eu des animaux qui ont vécu il y a des milliers d’années.
b) Il y en a qui sont en train de disparaître.
c) Si certains animaux complexes ont disparu, il continue à y avoir des créatures extrêmement simples unicellulaires (à une cellule).
d) Les fossiles n’offrent aucune explication quant à l’origine des espèces. Chaque nouvelle espèce apparaît complète; il n’y a pas de formes de transition. C’est aussi le cas pour les soi-disant «ancêtres» de l’homme.
e) Les arbres généalogiques qu’on a inventés (p.ex. pour le cheval) sont de la pure fantaisie. On peut tout aussi bien dessiner les différentes formes de la bicyclette pour arriver à la moto, afin de montrer son «évolution ». En fait, chaque type a été employé et représentait un véhicule intelligemment construit et propre à son usage.
f) Il est impossible, à ce jour, de montrer comment une espèce se serait transformée en une autre. Il n’y a pas l’ombre d’une preuve.
g) La chance est exclue: Eddington a estimé que, si toutes les conditions requises pour qu’il puisse y avoir de la vie sur la terre devaient s’accomplir par hasard (!), il y aurait une chance de 10600 (donc 10 suivi de 600 zéros!) pour la formation d’une seule protéine; c’est un chiffre astronomique dont il résulte une impossibilité statistique totale. – Illustration: La chance serait la même si l’on prenait tous les caractères nécessaires pour imprimer les fables de La Fontaine au complet et les jetait d’un avion, en s’attendant qu’ils se mettent en place prêts à être imprimés.

Ceux qui excluent a priori la possibilité d’un Dieu-Créateur ont recours aux idées les plus invraisemblables pour redonner un élan à l’évolutionnisme. Examinons une des hypothèses avancées:

8. La loi de la récapitulation

Le zoologue Ernest Haeckel (1834- 1919) imagina cette loi en postulant que l’embryologie offrait une preuve de l’évolutionnisme. Selon lui, chaque animal répéterait, pendant sa vie d’embryon, l’histoire de son évolution passée. Ainsi pour les mammifères: cordon médullaire (de l’épine dorsale) => branchies =>coeur (1 ou 2 ventricules). On en déduit qu’ils ont passé par les stades de transition: amibe =>poisson => reptile =>mammifère simple => variété moderne.

Mais il est évident que c’est une simplification gratuite du problème. Les étapes de l’embryon ne correspondent pas ou très rarement à un ancêtre probable. Ainsi l’embryon humain ne ressemble jamais à un singe. Le professeur Kellog dit: «La loi de la récapitulation est généralement fausse ».

L’absurdité de cette loi devient évidente en prenant l’exemple du papillon. Vu que la chenille devient chrysalide (souvent sous forme de cocon immobile), l’ancêtre du papillon aurait été un animal sans mouvement, sans sexe, ne se nourrissant pas, composé d’une gelée crémeuse sans organes…

Conclusion: comme la loi de la récapitulation est une pure spéculation, toute la chaîne de la transformation des espèces imaginée par l’hypothèse évolutionniste à partir d’une protéine initiale due au hasard est scientifiquement intenable.

Explication

Les embryons des mammifères se ressemblent parce qu’ils passent par des stades physiologiques ayant les mêmes fonctions de base (respirent de l’oxygène, ont des lymphes, du sang, un coeur, des muscles, etc.). Ils sont donc bâtis de la même façon pour vivre dans la matrice maternelle de la manière la plus efficace et économique. Quant aux «branchies », on a prouvé que ce ne sont pas des branchies du tout. Si la loi de récapitulation prouve quelque chose, elle prouve que les mammifères ne descendent pas du poisson.

Je ne m’arrêterai pas à la fiction du «big-bang» (= immense explosion) qui serait à l’origine de l’univers. Depuis quand une explosion a-t-elle jamais produit autre chose que destruction et désordre? Et puis: explosion de quoi? Les corps célestes tournent avec une telle précision que leurs trajectoires sont calculables à l’avance. Seule une impulsion mathématiquement exacte reçue de l’extérieur peut expliquer ce phénomène. La création de l’univers par un Dieu omnipotent en est la seule explication logique.

Conclusion inéluctable:

L’évolutionnisme est une idéologie, voire une religion, et non une science.

B. La création: le monde spirituel

Comme le monde spirituel ne peut s’expliquer, on le passe tout simplement sous silence. Mais c’est en tenant compte de la dimension spirituelle que la nécessité d’une création éclate le plus brillamment.

Genèse 1 nous dit que Dieu créa la matière, l’espace et le temps – en un mot: l’univers. Après avoir créé tout ce que la terre contient, il créa l’homme. Il lui donna une intelligence en lui insufflant l’esprit, de sorte que nos pensées ont une valeur, ainsi que nos jugements sur le vrai et le faux, le juste et l’injuste, le beau et le laid.

Que ferait la beauté dans une nature devenue ce qu’elle est par pur hasard (comme si le hasard pouvait «faire» quoi que ce soit)? Aucune théorie de l’évolution ne peut être invoquée pour expliquer la beauté. Au contraire: les longues plumes du paon p.ex. sont belles mais le gênent plutôt s’il est poursuivi par un renard… Selon Darwin, ces couleurs auraient été évoluées pour attirer la femelle. Que dire alors des chenilles aux belles couleurs? ou des couleurs flamboyantes du soleil couchant?

Comment se fait-il que nous puissions jouir de la beauté du monde, de la belle musique, de la poésie, etc? C’est que la matière, même l’organisme vivant (tels les animaux, l’homme et la femme), n’est pas tout, comme l’évolutionnisme l’implique sur toute la ligne. On n’a qu’à observer un crétin.

Dieu a créé le monde. C’est une révélation. Elle ne peut être prouvée par la science mathématique, chimique, biologique, etc. Pourtant, la création est un fait évident, comme le dit Romains 1.18- 23, qui évoque «les perfections invisibles de Dieu qui se voient fort bien depuis la création du monde» en révélant «sa puissance éternelle et sa divinité», de sorte que ceux qui ne veulent pas se rendre à cette évidence «retiennent injustement la vérité captive». Aussi sontils «inexcusables, puisque, ayant connu Dieu» (en considérant la création), ils ne l’ont pas honoré comme tel, «mais se sont égarés dans de vains raisonnements » (tels que l’évolutionnisme; soit dit en passant: l’idée de l’évolutionnisme existe depuis des millénaires dans les philosophies orientales). Résultat: «Leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres». Qui saurait mieux dire?

Personne ne peut prouver ni l’évolutionnisme ni la création par Dieu. C’est une question de foi: on croit l’un ou l’autre. Hébreux 11.3: «C’est par la foi que nous comprenons que le monde a été formé par la parole de Dieu» (comme le dit bien Genèse 1), «de sorte que ce qu’on voit ne provient pas de ce qui est visible». Toute autre explication taxe notre crédulité et se base sur un tissu d’improbabilités flagrantes.

Le récit de Genèse 1, qui a pour but de révéler que Dieu a tout créé, n’est pas un simple symbole. Il relate l’histoire de la création; c’est le début de l’histoire de la terre et de l’humanité. Car comment croire qu’un enseignement biblique juste résulterait de données fausses? Si les faits présentés par la Bible dans leur déroulement temporel sont faux (des mythes ou des légendes), alors l’enseignement qu’on en tire est faux aussi! Et de toute façon, pourquoi le Dieu-Créateur nous donnerait-il une fausse impression par le récit de la création? Comment Moïse pouvait-il écrire le récit de la création dans l’ordre correct, si Dieu ne le lui avait pas révélé?

Ce que le chrétien peut et doit donc affirmer avec certitude, c’est que la Bible dit vrai:
a) Dieu a créé le monde (ciel, terre, toute vie biologique), quelque méthode qu’il ait pu employer.
b) Le récit de Genèse 1 est entièrement vrai et non seulement symbolique.
c) L’homme est une création spéciale de Dieu, même s’il a été créé de matériaux déjà existants (Genèse 2).

Réflexion: Si le récit de Genèse 1 ne correspond pas à la vérité qu’il affirme, comment pouvons-nous faire confiance à la Bible dans sa totalité? Le début de la Bible ne pose-t-il pas le fondement de la révélation tout entière?

Déduction: Tout honneur revient à Dieu seul. Le but de la création est la glorification de Dieu.

NB: Si les sources ne sont pas toujours indiquées, je peux en garantir la véracité. Je remercie M. Olivier Wetter d’avoir relu le texte et d’y avoir apporté quelques suggestions et rectifications pertinentes.

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