Dossier: Musique et chants dans l’Église
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Histoire du cantique « QUEL REPOS CÉLESTE »

 « Sauvée seule ». Ainsi était formulé le télégramme par lequel Mme Spafford informait son mari que leurs quatre filles s’étaient noyées dans la collision de deux navires.

Horatio Spafford, avocat aisé, possédait beaucoup de biens immobiliers dans la ville de Chicago. Mais le soir du 8 octobre 1871, un incendie se déclare et brûle jusqu’au matin du 10 octobre. La ville, dont les bâtiments sont essentiellement construits en bois, est ravagée. La famille Spafford est privée de tous ses biens immobiliers. Le fils de 4 ans étant mort de la scarlatine au début de cette même année, la famille est durement éprouvée.
Deux ans après l’incendie, Horatio décide d’emmener sa famille en Europe pour des vacances et lui-même aiderait l’évangéliste Moody dans sa tournée en Angleterre. Au moment du départ, il est rappelé à Chicago pour ses affaires et sa famille doit partir sans lui. Le 2 novembre 1873, le navire « Ville du Havre » entre en collision avec un autre navire, et en l’espace de 12 minutes, le bateau coule. Mme Spafford voit ses quatre filles se noyer sous ses yeux mais réussit à s’accrocher à une planche.
Arrivée au pays de Galles, Mme Spafford envoie donc ce fameux télégramme à son mari. Celui-ci décide immédiatement de la rejoindre et prend le prochain navire en partance pour l’Europe.
Un soir au cours du voyage, le capitaine vient frapper à sa porte :  « Nous nous trouvons actuellement au-dessus du lieu où vos filles ont péri. » Horatio Spafford regarde quelques instants les eaux troubles, puis retourne dans sa cabine et écrit le texte suivant sur la base des paroles de la Sunamite (2 Rois 4:26) :

Quel repos céleste Jésus d’être à toi,
À toi pour la mort et la vie.
Dans les jours mauvais, de chanter avec foi,
Tout est bien, ma paix est infinie.

Quel repos céleste! Mon fardeau n’est plus!
Libre par le sang du Calvaire,
Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus,
Gloire et louange à Dieu notre Père

Quel repos céleste! Tu conduis mes pas,
Tu me combles de tes richesses,
Dans ton grand amour, chaque jour tu sauras
Déployer envers moi tes tendresses.

Quel repos céleste, quand enfin, Seigneur,
Auprès de toi, j’aurai ma place,
Après les travaux, les combats, la douleur,
À jamais je pourrai voir ta face!

Quel repos, quel repos, quel repos, quel repos,
Quel céleste repos!

Peut-on alors s’étonner que ce cantique ait encouragé tant de cœurs attristés ? Horatio Spafford connaissait effectivement celui qui a dit :  « Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s’alarme point. » (Jean 14:27)

 

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