Etude biblique
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Il l’oublia…

Gen. 40,23

L’ingratitude et la légèreté. ..Ce sont là des défauts qui ne devraient pas avoir cours parmi nous, croyants. ..Mais, est-ce le cas?
Cependant Dieu, dont la patience est immense, s’est servi de cet ingrat: le grand échanson de Pharaon, pour nous donner un merveilleux enseignement.
Jésus, sur le chemin d’Emmaüs, «ouvrit l’esprit» à ses deux compagnons de route. Il leur expliqua ce qui le concernait «dans toutes les Ecritures». Les prophéties messianiques d’abord! Mais aussi ce qui s’appelle LES TYPES. Ils sont abondants dans l’Ancien Testament et chacun forme une sorte de parabole, une illustration frappante de «Celui qui devait venir», le Messie.

Joseph est un de ces types les plus connus. Mais l’histoire du grand panetier et du grand échanson (Gen. 40) constitue un des points saillants de ce type. Expliquons-le en peu de mots. Bien entendu, les souffrances de Joseph sont comparables à celles que Jésus endura parmi ses frères. Au début du ch. 40, Joseph est en prison, quoique innocent. Remarqué par le chef de la prison, il yexerce une surveillance, une autorité qui fait songer à celle de Christ dans le Hadès (séjour des morts, mot grec biblique). «C’est pour être le Seigneur des morts et des vivants que Christ est mort et qu’il a repris vie». C’est là, dans cette obscurité semblable à la mort spirituelle des hommes pécheurs, que va se dérouler un incident symbolique.
Deux hommes sont condamnés – comme Joseph (qu’on songe aux larrons de la Croix). Joseph explique leurs songes et prophétise: dans trois jours, toi, tu seras gracié, rétabli dans ta dignité; tu mettras encore la coupe dans la main de Pharaon. Toi, tu seras exécuté, pendu à une potence. Qu’on songe à Jésus annonçant sa grâce au premier larron et prophétisant qu’il rejoindrait le Sauveur «dans le paradis». Qu’on songe au second larron, qui s’endurcit et meurt impénitent. Les événements confirment les paroles de Joseph. C’est qu’il est le TYPE même de l’Envoyé du Père: le Seigneur Jésus.
L’Ecriture nous enseigne par là qu’il y aura toujours les deux catégories d’hommes: les perdus et les sauvés, et au milieu d’elles, entre les deux, le Médiateur partageant leur malédiction et voulant les sauver toutes deux.
Pour moi, je suis persuadé que le panetier aurait pu être sauvé par la foi à l’Envoyé de l’Eternel, aussi bien que l’échanson. «Dieu veut que tous les hommes soient sauvés». L’issue tragique est le résultat de la liberté, de la désobéissance humaine. ..

Un dernier mot: pourquoi l’échanson, plutôt que le panetier, fut-il sauvé? Songeons au «fruit de la vigne», cette image du sang rédempteur.» Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme ET SI VOUS NE BUVEZ SON SANG, vous n’avez point la vie en vous-mêmes». A la table du Seigneur, l’espèce primordiale, sans laquelle nous ne saurions reconnaître notre état de pécheur perdu, c’est le vin, emblème du sang, du sang de la Croix!

Dans l’antiquité, les souverains avaient auprès d’eux un échanson, personnage important qui leur versait à boire. Celui-ci buvait d’abord lui-même, pour prouver qu’il n’y avait aucun poison dans la coupe. .. Ainsi, il avait COMMUNION directe avec le roi!
Nous avons aussi cette communion, nous croyants, à la table.
ALORS, N’OUBLIONS PAS!



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