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Jésus – Agneau de Dieu (2)

Dans notre numéro d’octobre (28), Jésus-Christ a été présenté comme l’Agneau de Dieu, venu ici-bas pour Dieu, c’est-à-dire pour une oeuvre à accomplir qui concerne Dieu lui-même et, indirectement seulement, la créature, l’homme. Par sa soumission parfaite à la volonté du Père, par son obéissance, par sa résistance au mal, Jésus a vaincu la mort et, virtuellement, l’auteur de la mort, Satan. A cause de sa fidélité, de son amour pour Dieu, Jésus a reçu le nom de « second Adam » (ou dernier Adam), (I Cor. 5: 45, 47) , en parallèle avec le « premier Adam ». Or, ce second Adam a parfaitement accompli l’oeuvre que le Père lui a donnée à faire.

POUR L’HOMME
Dieu le Père avait une vigne (parabole des vignerons). En vue d’y récolter du fruit, il y envoya, après beaucoup d’autres, son Fils. Les vignerons le mirent à mort (Mat. 21 : 33- 46). Or, la Bible l’affirme, le Fils est venu à cause et en faveur des mauvais vignerons, en faveur des hommes révoltés, des pécheurs -« car il n’y a point de juste, pas même un seul! ». II est venu, Agneau de Dieu,
pour l’homme,
pour la famille, pour la nation, pour l’humanité.
Lorsque le Fils a été présenté à Israël, il a été accueilli par une proclamation qui disait exactement ce qu’il allait faire : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1 : 29 et 36). Son oeuvre fondamentale, cardinale :
« Oter le péché du monde ».

Quel péché ? Celui de l’homme qui a tourné le dos à son Créateur; la faute initiale, le faux départ.
Dieu avait créé l’homme parfait, il n’y a pas de doute à cela. Il était à l’ « image de Dieu » et des anges. Il pouvait choisir, décider, jouir du libre exercice de sa volonté. Par malheur, il choisit mal; il tomba, chuta et pécha. La femme fut séduite la première, puis Adam décida de prendre le même chemin… (I Tim. 2 : 14) .

Une première conséquence apparut rapidement à leurs yeux: « ils reconnurent qu’ils étaient nus » (Genèse 3 : 7).

Faut-il conclure que quelque chose avait changé pour eux ? Quel genre d’habit ou de couverture avaient-ils porté jusque là ? C’est difficile à dire. Peut-être la description d’anges de Dieu ou celle du Fils dans Apoc. 1 : 12-16, par exemple, pourrait-elle nous donner une idée – « créé à son image ». Adam, au jour de la création, avait reçu autorité sur la terre; il voyait Dieu, parlait avec Dieu. Il avait reçu la faveur de donner des noms à toutes les créatures, avec lesquelles il vivait en paix… Faut-il suggérer qu’Adam était entouré ou enveloppé d’une couverture, d’un voile :d’En-haut. Il est écrit dans le Ps. 104, v. 2, que « l’Eternel s’enveloppe de lumière comme d’un manteau…» ce qui nous donnerait peut-être une indication.

Bref, en ce qui concerne Adam, après la chute, le « voile » tomba, disparut. « Alors les yeux de tous deux s’ouvrirent. Ils reconnurent qu’ils étaient nus » (v. 7) .De plus. ils eurent peur! (v. 8) .Un changement était intervenu. L ‘homme confiant et en paix n’était plus! Il estima devoir se cacher dès lors « loin de la face de l’Eternel Dieu ».

Dans sa bienveillance, l’Eternel les contacta à nouveau et leur enseigna ce qu’ils devaient faire, car les ceintures de feuilles de figuier étaient sans valeur à ses yeux. Pour voiler leur humiliation, témoignage visible de leur chute, mais surtout pour paraître à nouveau devant lui, ils devaient apporter une offrande dont le sang devait être répandu.

« L’Eternel Dieu fit pour Adam et pour sa femme des vêtements de peau, et il les en revêtit (v. 21) Le sang avait coulé !

Un peu plus loin, dans la Genèse, l’histoire des fils d’Adam, Caïn et Abel, nous présente la même leçon. Certainement, leurs parents leur avaient communiqué, révélé, ce qui leur était arrivé: pour s’approcher de Dieu, il fallait une offrande. Abel avait saisi la nuance; il obéit et apporta des premiers-nés de son troupeau. Caïn pensa bien faire en présentant à Dieu son offrande: des fruits de la terre. Il voulait bien adorer Dieu, mais à sa manière, à son idée! L’Eternel le contacta : « Pourquoi es-tu irrité et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu avais agi comme il fallait... (Gen. 4: 6). Le chemin de la repentance était à ce moment-là encore ouvert devant Caïn.

Caïn se raidit devant l’Eternel et tua son frère. Le sang d’Abel cria de la terre jusqu’à Dieu! (v. 10).

Depuis, le péché a régné visiblement dans le monde péché, le salaire du c’est la mort.

Des lois divines ont été enseignées d’Adam à Noé. de Noé à Abraham, puis d’Abraham à Moïse. « Tous ceux qui auront péché sans connaître la loi (de Moïse) périront sans qu’intervienne la loi » (Rom. 2 : 12). « Et tous ceux qui auront péché en ayant la loi (depuis Moïse) seront jugés par cette loi » (v. 12) .« Seuls seront justifiés par LUI ceux qui la mettent en pratique ».

Pour toute l’humanité, l’accès à l’Eternel a toujours été ouvert. Pour toute situation, Dieu a donné ses lois et, instinctivement, l’homme les connaît. En tout temps il a été libre de son choix; il en porte la responsabilité.

Des incroyants ont souvent désigné le christianisme comme une religion de sang. Fondamentalement, c’est exact. Les chrétiens ne s’en offusquent pas et ne prennent pas cette remarque pour une offense. Le message de la croix et de la valeur, du sang est le point central de la Bible. « L’âme (la vie) de toute chair est dans le sang » (Lév. 17 : 11 et 13). « Son sang est son âme » (v. 14). Le sang est porteur de la vie. Dieu a fait don à l’être humain de vie. « Que donnerait un homme en échange de son âme (vie) ? »

Dès le jour de la chute, l’Eternel a cherché à démontrer aux hommes que, à cause du péché et pour paraître à nouveau devant LUI, une victime devait être offerte. Tout l’enseignement concernant les offrandes, d’Adam à Moïse et de Moïse à Christ tend à montrer le chemin dans la direction de la victime par excellence, celle que Dieu lui-même allait présenter à l’homme: son Fils. Tous les autels élevés au temps des patriarches, tous les sacrifices présentés à Dieu sous la Loi de Moïse, tout était vu sous l’angle de ce futur Sauveur de toute la race humaine. Et depuis l’heure de Jésus-Christ, du moment où cet homme venu de la part de Dieu a donné son sang, sa vie, dès ce moment-là, plus n’est besoin d’autre offrande. Dieu est venu Lui-même dans la personne de son Fils s’offrir pour payer la dette de l’homme, de tout homme. La dette est payée. L’homme est libre de l’accepter ou de la dédaigner. Ainsi, Dieu le Père a envoyé son Fils sur la terre. Selon les Ecritures, d’après les prophéties données à l’avance par l’Esprit-Saint, le Fils est mort. Son sang a été répandu sur la colline de Golgotha. La « vie » étant dans le sang, Jésus a répandu sa « vie » – le sachant, le voulant – pour le rachat de beaucoup de vies, de nombreux hommes de ce monde.

« Car Dieu a tellement aimé le monde (les hommes) qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16).

« Il a été mené comme une brebis à la boucherie et comme un agneau muet devant celui qui le tond. Il n’a point ouvert la bouche… Dieu a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Esaïe 53 : 6-7 et Act. 8 : 32) .

« Nous avons été rachetés… par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache… prédestiné dès avant la fondation du monde » (I Pi.1 : 19-20).

Christ est venu, Agneau de Dieu pour l’homme; Il a donné sa vie, son sang divin, parfait, pur, pour le rachat d’une humanité égarée, pour de « mauvais vignerons ».

« Nous sommes justifiés gratuitement par sa grâce, au moyen de la rédemption (du paiement) accomplie par Jésus-Christ ». Lorsque nous saisissons bien ces faits, nous pouvons éclater de joie, montrer notre allégresse, joindre nos cantiques, nos prières à ceux de nos frères en la foi, apporter notre reconnaissance et faire monter vers le trône du Dieu éternel notre adoration.

« Dieu a ainsi manifesté sa justice… faisant voir qu’il est juste, et qu’il justifie celui qui croit en Jésus » (Rom.3 : 24-26).

« Je me réjouirai en l’Eternel, et mon coeur bondira d’allégresse en mon Dieu; car il m’a revêtu des vêtements du salut; il m’a couvert du manteau de la justice » (Esaïe 61 : 10). « Alors on donna à chacun d’eux une robe blanche… » (Apoc. 6 : 11).

C’est ainsi que, ayant accepté que le paiement fût effectué par Christ à notre place, nous recevons un vêtement, avec lequel nous pourrons à nouveau nous présenter devant le Créateur, revêtus, non de notre justice, ma.is de celle de l’Agneau de Dieu.


Où trouverait-on la force de souffrir à cause de la conscience, et de la conscience chrétienne en particulier, sinon dans la connaissance de l’amour de Dieu pour sa créature ?



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