Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page

Jésus, agneau de Dieu

Jean 1; 29 – Apocalypse chapitre 5.

« Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du MONDE ». « Je t’ai glorifié sur la TERRE; j’ai achevé l’oeuvre que tu m’avais donnée à faire » (Jean 17: 4).

Le tableau qui nous est présenté par le chapitre 5 de l’Apocalypse est un des plus précieux qui soit. Par la foi, le chrétien, en Christ, est « comblé dans les lieux célestes de toutes sortes de bénédictions spirituelles » (Eph. ch. 1). Il a part à une joie d’En-Haut ; à l’avance, il participe à une heure d’adoration solennelle dans les cieux.

Après la révélation, au ch. 4, d’un ÊTRE assis sur le trône – Dieu dans sa splendeur – il est dévoilé à l’apôtre Jean la beauté du Fils de Dieu, la beauté dans l’humilité, le Fils de Dieu tel un agneau.

Quelle douceur pénètre dans le coeur de l’enfant de Dieu quand il lit et comprend ces lignes: près du trône, un deuxième ETRE attire tous les regards: l’AGNEAU DE DIEU. Non point un puissant, non point un fort, non point un magnifique, mais un petit, un modeste, un ETRE qui a été envoyé et qui est venu de son propre gré, comparé à un AGNEAU.

Les prophètes de l’Ancien Testament l’avaient annoncé. Jean-Baptiste a repris cette expression; instruit par l’Esprit-Saint, il applique cette prophétie ancienne à Celui qu’il présente aux premiers disciples – non pas le roi attendu – mais l’agneau qui ôte

Il faut relire ce qu’écrivait Esaïe (ch. 53) :
« Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer les regards, ni rien dans son aspect qui pût nous le faire aimer… Homme de douleur, connaissant la souffrance, il inspirait le mépris… Ce sont nos maladies qu’il portait… Il a été meurtri à cause de nos péchés… Nous étions tous comme des brebis errantes… ».

Surprise: l’homme est considéré comme une brebis errante… et Dieu envoie pour sauver, pour justifier un grand nombre d’hommes, Dieu envoie le petit d’une brebis, un AGNEAU!

En effet, Dieu l’a envoyé. Après beaucoup de prophètes, Dieu résolut d’envoyer son propre Fils, disant: « Ils respecteront mon Fils » (Matt. ch. 21). Mais non, en vue de cette manifestation d’amour pour l’homme perdu, Dieu avait vu à l’avance un autre chemin, un chemin qui nous étonne ; nous l’avons lu dans Esaïe: « Il a plu à Dieu de LE briser par la souffrance ». « LE », c’est son Fils – Dieu nous apprend qu’il y a une très grande valeur dans le fait de la souffrance et de celle de son Fils en particulier. LUI, « l’homme de douleurs, meurtri pour nos péchés… ».

Nous y reviendrons dans un prochain article. Aujourd’hui, nous désirons parler de l’agneau DE Dieu. De l’agneau qui est venu pour Dieu, pour « accomplir l’oeuvre qu’il lui avait donnée à faire ». Car dans cette venue de Christ sur la terre, il y a premièrement une part pour Dieu – l’oeuvre faite pour Dieu. Quelques citations de la Parole dépeignent cet aspect de la venue du Fils de Dieu sur cette terre.

« Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1 : 29).« Car la CREATION a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Romains 8 : 20-22). – « Il remettra le ROYAUME à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance » ( I Cor. 15 : 24). – « La MORT et le SÉJOUR des morts furent jetés dans l’étang de feu » (Apoc. 20 : 14).« La MORT est l’ennemi qui sera détruit le dernier » (I Cor. 15 : 26). « L’empire du MONDE appartient désormais à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apoc. 11 : 15).

Christ a vaincu Satan. Prophétiquement, nous voyons le monde purifié, le péché éloigné à toujours, la mort et le séjour des morts relégués dans le feu éternel. C’est là son oeuvre de base: il a libéré la création lors et par sa venue sur la terre.

Pour ouvrir le chemin de la vie aux humains, il fallait d’abord vaincre l’ennemi, le maître de la mort. Dieu a choisi CE moyen de réconcilier le monde avec lui-même, un moyen qui satisfait sa justice et son amour: il fallait que Dieu le Fils passât par la souffrance, par l’humiliation, le mépris ; il fallait qu’il fût un petit, un humble, tel un agneau – AGNEAU DE DIEU pour DIEU.

* * *

Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page