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Jésus-Christ notre rédemption

Dieu, Créateur des cieux et de la terre, créa aussi l’homme. Il le créa à son image et à sa ressemblance. « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre ; il insuff la dans uses narines un souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante »

Poussière, vase de terre, l’homme est un être fragile, limité, toujours menacé, créature passagère, par opposition à la toute puissance et à l’éternité de Dieu. Mais, dans ce vase, Dieu a placé une âme, une vie, une parcelle de son Esprit: l’homme peut communiquer avec Dieu Il est ainsi le centre de cette nouvelle création, et Dieu lui a confié une tâche importante : « Règne », lui dit-il.

C’est ainsi que l’homme est précieux aux yeux de Dieu. Le vase fragile est habité par une création de Dieu, une âme dont la valeur ne peut être estimée : « Que donnerait l’homme en échange de son âme ? ».

Dieu aime tout homme. Dieu prend plaisir en l’homme. Dieu le prend au sérieux. Dieu ne l’oublie pas : « Son trône est dans les cieux, mais ses yeux observent, ses regards sondent les fils des hommes» (Ps. 11: 4) « L’Eternel prend plaisir à son peuple » (Ps. 149 : 4). « Il mettra sa joie à leur faire du bien » (Jér. 32: 41).

En un certain sens, lors de la chute en Eden, Dieu a perdu l’homme. Le contact spirituel, intime a été coupé. Mais l’homme reste et demeure une création de Dieu, et Dieu ne l’abandonnera pas. C’est ce que nous enseigne la Bible : le chemin d’un retour à Dieu.

Nous voulons venir maintenant au titre de notre message.
« Jésus-Christ… a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption» (I Cor. 1 : 30). Dieu a été désigné à plusieurs reprises comme étant le Rédempteur d’lsraël (Esaïe 49 : 26; 60:16). Jésus-Christ n’est pas désigné spécifiquement par ce terme, mais plusieurs citations nous révèlent la rédemption pour nous acquise par lui : « nous avons la rédemption par son sang» (Eph. 1 : 7).

Le mot « rédemption » n’est utilisé que dans le langage religieux. Les termes de rachat, racheter, rançon nous sont beaucoup mieux connus. La rédemption est le paiement d’une rançon: « Jésus-Christ s’est donné en rançon pour nous tous » (I Tim. 2 : 6). « Vous avez été rachetés à grand prix » (I Cor. 6: 20).
La notion de rachat, de rançon apparaît tout d’abord dans le Lévitique (25 : 23-55). Nous vous prions de lire ce paragraphe. Il semble qu’il s’agit là d’un droit familial très ancien. Job (33 : 23-24) doit l’avoir connu. Il est question d’un ensemble de lois sociales nous en extrayons le droit de rachat, en laissant de côté la question de l’année du jubilé. Les chapitres 2 et 4 de Ruth nous montrent sa mise en pratique : les personnes et les biens d’israélites tombés dans la pauvreté, remis pour paiement d’une dette, pouvaient être rachetés. Les personnes autorisées à le faire étaient désignées par la loi, et c’était un droit.

Supposez le cas d’un homme qui, ayant mal géré ses affaires, ou qui pour cause de maladie est tombé dans l’indigence, vend ses biens ou vend sa propre personne pour payer ses dettes – il devient l’esclave de son créancier –il appartient à un autre, à une autre famille: en quelque sorte, il est perdu… Que faire? Il pouvait être racheté.

Notez bien que, s’agissant d’une loi, le créancier était obligé de rendre la personne ou (et) les biens, lorsque se présentait un membre de la famille qui payait la dette.

En ce qui concerne le peuple d’lsraël, Dieu reconnaît être dans une position semblable à celle du chef de famille. Il a choisi Israël, il l’a élu pour un service spécial, pour un témoignage particulier, Il s’est lié à lui et s’oblige ainsi à prendre soin de lui, et en particulier dans la mesure de ce « droit familial ». Aussi est-il écrit: Ton Rédempteur est le Saint d’Israël il s’appelle le Dieu de toute la terre ». (Esaïe 54 : 5). « Israël, seule nation que Dieu soit venu racheter pour en faire son peuple» (II Sam. 7: 23).

Lors de la libération de la servitude égyptienne, au moment de son départ pour le désert, Israël fut racheté une première fois en raison de la valeur de l’agneau pascal, de son sang répandu par obéissance à la parole de Moïse. Tous les premiers-nés d’lsraël furent épargnés, alors que ceux des Egyptiens moururent. Il en fut de même par la suite : les premiers-nés israélites furent successivement rachetés, un sacrifice étant offert pour chacun d’entre eux. Plus tard, lors de chaque dénombrement, toute personne âgée de plus de vingt ans devait présenter, à ce titre, une offrande de la valeur d’un demi sicle. C’est ainsi que toute la maison d’Israël était considérée comme rachetée par l’Eternel, rachetée de l’Egypte, libérée de l’esclavage au sein d’une nation (famille) étrangère, et mise à part pour glorifier Dieu, par son obéissance à sa Parole.

Il est bien évident que la valeur du sang (ou de la vie) d’un agneau ou d’un bouc ne pouvait être comparée à celle de la vie d’un être humain. « Car, dit la Parole, il était impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » Il est aussi spécifié que la loi de Moïse ne possédait que l’ombre des biens à venir, et non leur réalité»; de plus «elle ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année amener à la perfection ceux qui s’approchent ainsi de Dieu » (Héb. 10).

« C’est pourquoi, le Christ, en entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as agréé ni les holocaustes, ni les oblations pour le péché. Alors j’ai dit : Me voici. Je viens ô Dieu… pour faire ta volonté » (Héb. 9 : 15). Et encore : « Voilà pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle sa mort est intervenue pour racheter les transgressions commises sous la première alliance » (Héb. 9: 15).

La mort de Christ est l’événement central de l’histoire de l’humanité, et la rançon pour lsraël a été payée ce jour-là, en Golgotha. Le rachat de vies d’hommes ne pouvait être effectué que par le moyen du sang divin de Christ. « Le Christ est mort pour des impies », pour tous les hommes. « Car si la faute d’un seul a entraîné la mort du plus grand nombre, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de cette grâce, que nous devons à ce seul homme Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur les autres » (Rom. 5: 15). Car « le rachat d’une âme est trop cher; on (l’homme) ne saurait en payer le prix » (Ps. 49 : 9).

En conclusion, pour ce qui nous concerne, chrétiens, nous constatons que notre dette envers Dieu a été payée: Christ s’est offert lui-même ; ainsi est-il devenu notre rédemption, et la rançon due a été payée à Dieu. Car c’est Dieu qui a été le lésé; c’est DE LUI que l’homme s’est trouvé séparé -par tromperie, par malice, par méchanceté. Le Malin, qui par son astuce, a détourné l’homme du vrai chemin n’était pas le créancier : il n’était qu’un voleur. C’est pourquoi le droit de rachat ne lui revenait pas. Jésus a versé la rançon à Dieu, au véritable propriétaire de l’être humain.

Le salut est gratuit et valable éternellement. Ce qui était impossible à l’homme, le Christ l’a fait, et notre heureuse part est de lui apporter toute notre reconnaissance.

On pourrait se demander pour quelle raison Dieu a trouvé bon d’introduire cette loi du rachat. La Bible, semble-t-il, ne nous renseigne pas. Peut-être est-ce pour faire connaître à l’homme la valeur de sa vie aux yeux du Créateur? Pour lui faire comprendre l’amour du Créateur pour sa créature ? Pour le rendre attentif à ne pas se mépriser personnellement, à savoir, au contraire, qu’étant une création de Dieu, il aura à rendre compte des bienfaits reçus? Pour lui faire réaliser ce qu’il en a coûté à Dieu d’envoyer son Fils unique au secours de l’homme, et de l’abandonner à l’heure du sacrifice suprême ?

Quoi qu’il en soit, Dieu a fait savoir et a démontré qu’un rachat était une nécessité, qu’une rançon devait être versée. Jésus-Christ a été et demeure NOTRE REDEMPTION.

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