« Veillez… car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur doit venir » (Matt. 24 : 42) .

« Ce Jésus qui, du milieu de vous, a été enlevé au ciel, en reviendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » (Act. 1 : 11) .

« Pour ce qui est de ce jour et de cette heure, personne n’en sait rien, pas même les anges du ciel, ni même le Fils (Christ) , mais le Père seul » (Matt. 24 : 36) .

« Et quand je m’en serai allé et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que, là où je suis, vous y soyez aussi » (Jean 14:

3) .

Jésus peut-il revenir ? Est-il raisonnable de supposer cet événement ? N’est-il pas incroyable ? Un homme est-il déjà revenu du ciel pour nous dire ce qui s’y passe ? Lazare (Luc 16: 27) a-t-il pu revenir, à la demande du mauvais riche ?

Jésus nous a fait une promesse: « Je reviendrai, et je vous prendrai ». Or, « Retenons fermement la profession de notre espérance, car Celui qui a fait les promesses est fidèle » (Héb. 10 : 23). Ainsi attachons-nous fermement à ce que nous lisons dans la Parole de Dieu.

La foi au retour de Jésus-Christ a été très vive pendant les deux ou trois premiers siècles de notre ère. Puis, peu à peu, il n’en a plus été question. L’apparition de la Bible imprimée a pourtant ravivé cette espérance et, aujourd’hui, les regards de nombreux chrétiens se tournent vers l’accomplissement de cette promesse. Un article à ce sujet, signé par une personnalité connue d’une grande église, a paru dans un de nos journaux. L’auteur, un évêque, a intitulé son message : « Pourquoi Christ n’a nul besoin d’une deuxième venue » (sous entendu sur la terre). La correspondance qui a fait suite à cet article, a démontré un accord presque global avec l’auteur. Ce qui n’a pas été pour nous étonner. Il y a eu cependant quelques voix pour représenter le point de vue opposé, c’est-à-dire la foi aux déclarations claires et positives de l’Ecriture divine.

L’espérance que nous avons en Dieu n’est pas une simple hypothèse, une supposition à laquelle nous accordons notre préférence, une découverte de notre intelligence ; elle devient, par l’oeuvre du Saint-Esprit de Dieu « une ferme assurance », « une démonstration », parce que faisant partie, désormais, de notre être intime, de notre vie : « une démonstration de choses qu l’on ne voit pas » (Héb. 1 11).

Quels sont ces faits que nous ne voyons pas ? Nous « ne connaissons qu’en partie » ; toutefois, en voici quelques-uns : l’héritage éternel – la vie éternelle – la gloire éternelle – vivre avec Christ – la joie – la justice – plus de craintes – de luttes – de soucis – de souffrances : Dieu le Père – Dieu le Fils, Jésus – le Saint-Esprit réalités avec lesquelles nous comptons, nous tablons : « Tu me rempliras de joie par ta présence » (Ps. 16 : 11), disait le roi David en d’autres temps.

Si un chrétien n’ajoute pas foi aux déclarations de l’Ecriture concernant le retour de Christ sur la terre, comment peut-il croire à celles concernant son salut éternel ?

Comment comprendre le salut offert par Dieu, le pardon des péchés, l’accès à la vie éternelle, au-delà du tombeau, de la mort ?

Nous croyons que «t Celui qui a fait les promesses est fidèle » La certitude de son retour, premièrement pour son église, segondement pour Israël, repose sur Sa seule autorité, sur les déclarations de sa Parole. Laissons les « hommes » spéculer. Disons aux chrétiens :
« Lorsque tout cela commencera d’arriver, redressez vos têtes parce que votre délivrance est proche » (voir Luc 21 : 28). Nous ne devons savoir, à l’avance, ni le jour, ni l’heure du retour de Christ. C’est fort bien pour nous. Mais ne nous laissons pas surprendre : NOUS L’ATTENDONS.

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Numéro 22

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