Jusqu’à Dieu. en tout temps
Qui peut raisonnablement se réjouir de ce verset ? Seule une perfection de chaque instant garantit une communion joyeuse de l’homme avec le Dieu de l’alliance. Hélas, pas un seul ne remplit cette condition. Chaque jour, l’homme pèche sur deux plans : contre Dieu et contre son prochain ! Il bafoue donc le double commandement préféré de Jésus ! Pire, il tend à cela par nature.
Il y a cependant un espoir ! Ce qui m’est impossible est possible à Dieu. Ce coeur naturellement pur dont parle le psalmiste, c’est celui du Christ, homme sans péché, en constante communion avec le Dieu trois fois saint. Mort pour mes offenses, ressuscité pour ma justification, il est ma seule justice et sainteté devant Dieu.
Incroyable ? Dieu me voit à travers l’oeuvre du seul homme juste et saint que la terre ait porté… même lorsque mon coeur m’accuse ! Paradoxalement, il est parfois plus facile de se sentir coupable que de demander pardon en regrettant viscéralement son péché. Aurai-je l’audace salutaire de rappeler à ma mauvaise conscience que « Tout est accompli » ? Il est si tentant de vouloir « se rattraper » par de bonnes actions. Heureux celui qui se repose en tout temps sur Christ et Christ seul ! Posons-nous donc de bonnes questions, qui nourrissent notre nouvelle nature par des affirmations lumineuses :