La fidélité
1. La fidélité à l’image de Dieu
Jésus a affirmé que Dieu est le seul vrai Dieu (Jean 17.3) et c’est en Lui que nous sommes dans le véritable (Jean 5.20). Dans sa relation avec ses créatures, Dieu fait connaître sa vérité, sa véracité et sa fidélité.
Sa véracité concerne ce qu’il révèle de lui-même et ce qu’il dit, est vrai. Sa fidélité l’amène à accomplir toutes ses promesses, qu’elles soient exprimées en paroles ou en actes. (Deut 7.9; Es 25.1). Car, contrairement à nous, les humains, Dieu est le seul qui soit fidèle à lui-même (2 Tim 2.13), à sa parole (Héb 11.11) et envers ses enfants (I Cor 1.9; 10.13; I Thess 5.24).
2. La fidélité: la volonté de l’homme
Dans l’étymologie du mot «fidèle», il y a l’idée d’avoir une constance dans nos affections et nos sentiments et de vivre conformément à la vérité (Jean 17.7).
La vérité nous est présentée dans la Parole de Dieu. Jésus a dit lui-même: Je suis le chemin, la vérité, la vie… et il nous exhorte à le suivre (Jean 12.26) Si quelqu’un me sert, qu’il me suive. et là oùje suis, là aussi sera mon serviteur.
Notre fidélité dépend donc de notre volonté de suivre le Seigneur jusqu’au bout.
Pour nous y aider, nous avons reçu le Saint-Esprit (Jean 14.26) et c’est Lui qui produit en nous cette volonté de le suivre (phil 2.13).
3. La fidélité: une position dans le service
Il est évident et inévitable que ma volonté se révèle au moment où je me mets à disposition pour travailler dans l’oeuvre de Dieu. C’est dans la mesure où mon coeur est consacré à Dieu, que mon service se fera avec fidélité (Mat 24.45- 51).
Faire de belles prières ou dire de belles paroles est dangereux si notre service ne correspond pas à ce que nous avons dit en théorie (Jac 2:14-18).
Ce qui brûle tout au fond de notre coeur pour le Seigneur, ne peut être caché ou camouflé, car c’est le Saint-Esprit qui nous donne le désir profond de partager l’Evangile avec d’autres (Rom 1.16).
C’est dans son champ d’action que le chrétien manifeste sa véritable volonté de vouloir servir Dieu.
Cher lecteur, notre problème ne réside-t-il pas souvent dans le fait d’avoir un coeur partagé et non entièrement au service du Seigneur? (I Sam 7.3)
Servir Dieu de tout notre coeur (volonté) met l’accent sur tout ou rien.
Diriger mon coeur et servir le Seigneur avec fidélité est pour moi; ne pas me contenter de ce que je suis aujourd’hui, mais vouloir grandir, avancer, changer, revoir ma position dans bien des domaines avec pour but de toujours mieux le connaître et le servir.
Ne restons pas immobiles, ne regardons pas en arrière, mais appuyons-nous sur ses promesses. Car celui qui a un coeur transformé peut croire que: celui qui a commencé en nous une oeuvre bonne, en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour du Christ Jésus (Phil 1.6).
Sommes-nous prêts à en payer le prix? N’ayons pas peur de courir le risque d’en faire trop pour le Seigneur. Ecoutons le témoignage de l’Apôtre Paul: Je cours vers le but pour obtenir le prix de la vocation céleste de Dieu en Christ-Jésus (PhiI3.14).
Servir Dieu c’est renoncer à ma vie, renoncer à calculer constamment l’argent que je donne (2 Cor 9.6-8) ou le temps que je mets à sa disposition (phil 3.7), etc… La fidélité de notre service pour le Seigneur met l’accent sur la qualité de nos engagements sur une longue durée. Celui qui a été fidèle en peu de choses. je l’ établirai sur beaucoup (Mat 25.11). Ou, autrement dit: Progresser toujours dans l’ oeuvre du Seigneur (1Cor 15.58).
4. La fidélité: une position dans la prière
La prière et le service font un tout, on ne peut pas les séparer. D’après 1 Sam 7.2-6, nous voyons que c’est dans la prière et le jeûne que le peuple voit sa véritable position dans le service. Le peuple reconnaît avoir péché envers l’Eternel.
Nous avons besoin du silence et du repos pour que Dieu puisse nous parler et nous donner de nouvelles directives pour notre service fidèle. C’est dans le calme et la confiance que sera votre force (& 30.15). Le service, aussi fidèle soit-il, est en danger s’il n’est pas arrosé par les prières et les supplications (phil 4.6- 7; Mat 6.6).
5. La fidélité en toutes circonstances
Celui qui s’est consacré de tout son coeur à Dieu, n’est pas forcément à l’abri des orages de la vie. Les épreuves peuvent devenir insoutenables et incompréhensibles pour celui qui les traverse (Jac 1.2-4).
Nombreux sont les passages qui nous parlent des épreuves que les chrétiens peuvent ou doivent parfois traverser (phil 1.20-21; 3.10-11; Rom 8.17; 2 Cor 1.7; Jac 5.10; 1 Pi 2.20; 5.10).
II faut du courage après avoir été traité injustement par nos semblables; ou après avoir perdu un compagnon de vie; ou après les épreuves de la maladie, et tant d’autres choses! Rester fidèle quand on est à l’abri de tout (persécution, maladie, pauvreté, etc.) n’est rien en comparaison de celui qui, après avoir traversé tant d’orages difficiles peut encore dire: Je suis tout