La justice de la loi ou de la foi
Une impossibilité
« Ce qui est impossible aux hommes (aux bonnes oeuvres) est possible Dieu » (Luc 18: 28) (à sa grâce puissante),L’oeuvre de la LOI
« La LOI est intervenue afin que la faute abondât » (Rom. 5 : 20), c’est-à-dire démontrant que la faute était visiblement en abondance.« La LOI a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ » (GaI. 3 24). « Personne ne sera justifié par les oeuvres de la LOI » (Gal. 2: 16), car pour être juste devant Dieu, il aurait fallu observer la LOI tout entière, y compris ce commandement: « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (lire Jac.2:8-11).
Six échecs
1. Moïse, le messager de la LOI, est lui-même puni pour l’avoir transgressée (Nomb, 20: 12 et 27: 12-14).
2. N’ayant pas cru, c’est-à-dire accompli la LOI dans son coeur, le peuple d’Israël est jugé rebelle ou méchant et puni de mort. Il ne verra pas la terre promise (Nomb. 14: 11 et 35).
3. Zacharie, père de Jean-Baptiste, appelé « irréprochable » (Jean 1 : 6) au regard de la LOI, est frappé de mutisme, car lui non plus, si exact dans ses fonctions rituelles, n’a pas cru à la promesse de l’ange (Luc 1 : 18-20).
4. L’officier sur lequel le roi s’appuyait, n’ayant pas cru à la délivrance promise par Esaïe, est puni de mort. Il meurt étouffé à la porte de la ville (II Rois 7 : 2).
5. Le jeune homme riche, qui a observé la LOI dès sa jeunesse, s’en va tout triste loin du Sauveur (Luc 18: 23). « Il te manque encore une chose! » lui dit Jésus.
6. Elie est enlevé au ciel par pure grâce, car, confesse-t-il : « Je ne suis pas meilleur que mes pères » (I Rois 19: 4) .
Conclusion
Les vrais serviteurs de Jésus-Christ s’écrient: « Je ne suis pas digne »; Jean- Baptiste disait: « Je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales » (Jean 1: 27).Le centenier, félicité par Jésus, disait: « Aussi ne me suis-je pas même jugé digne d’aller auprès de toi » (Luc 7 : 7 et 9).
Et l’apôtre Paul: « Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre… (I Cor. 15: 9).
Et le mot de la fin: « Dieu l’a fait ». « Ce qui était impossible à la LOI, attendu que la chair la rendait impuissante. Dieu l’a fait! » (Rom. 8: 3), par la FOl.