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La liberté par la foi en Christ

Le vrai chrétien, scellé par l’Esprit de Dieu, constate bientôt un fait impor tant: il n’est pas compris de ceux qu’il a quittés! le chrétien de nom veut bien s’occuper un peu de religion. Mais vivre la foi chrétienne, loin de là. Mettre sa confiance en Dieu, totalement, n’entre pas en ligne de compte !
Au premier siècle, l’Evangile provoquait de semblables réactions. Aujourd’hui, l’adolescent qui n’a pas accepté le Christ dans son coeur ne comprend pas le christianisme. Il voit la liberté ailleurs… Il faut bien dire qu’il possède, au fond de son être, le sentiment qu’il existe une liberté, qu’il devrait jouir d’une liberté. Nous en avons un exemple typique dans la Parole. Celui que l’on a nommé le « fils prodigue », de l’Evangile de luc 15, est fort mécontent de sa situation. le père le laisse aller, lui laisse la liberté, lui facilite la liberté. Dieu a laissé libres Eve et Adam, puis, de même, leurs descendants.
En général, le jeune homme pense qu’il est libre ou du moins qu’il devrait être libre. Même s’il a quelques notions du christianisme, il ne sait pas qu’il est un esclave, esclave par filiation, par sa naissance dans la race d’Adam. Il ne sait pas qu’il est esclave du péché et qu’il ne peut se libérer seul.
Cependant, celui qui prend le temps de réfléchir reconnaît bientôt que sa liberté n’est qu’apparente, qu’il est trahi par sa propre nature. Il peut considérer qu’il ne fait pas toujours ce qu’il aimerait faire, qu’il n’est pas maître de sa propre vie, de sa volonté, de ses sentiments. les limitations au sein de la famille du « fils prodigue », limitations qui étaient dans son intérêt, ne lui conviennent pas. les lois divines « écrites dans leurs coeurs » (Rom. 2, 15) , donnent une base et un cadre à l’existence humaine, mais les hommes les repoussent et se trouvent en rébellion avec eux-mêmes et avec leur Créateur. En acceptant Christ comme Sauveur, l’être humain est invité à passer d’un stade d’esclavage à un autre stade d’esclavage! « Conduisez-vous en hommes libres, non pour faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais pour agir comme des esclaves de Dieu » (I Pi. 2, 16). « Chargez-vous de mon joug » (Mat, 11, 29) .C’est un paradoxe, une contradiction, semble-t-il. Or, c’est dans l’esclavage de Dieu que l’on trouve la vraie liberté. « Mon joug est doux et mon fardeau léger ». Créateur de l’homme, Dieu connaît intimement l’homme. Il sait « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus pénétrante qu’une épée à deux tranchants; elle atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles » (Héb. 4, 12) .le Créateur connaît ainsi parfaitement l’être qu’il a créé et sait quelles sont les conditions les meilleures pour son bonheur terrestre. C’est une liberté qui passe au travers de son Fils, si l’on peut dire, une liberté qui a quelques limitations :
« Etroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en peu qui les trouvent » (Mat. 7, 14) .Mais, .si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres! » (Jean 8, 36) .
Cette liberté, acquise par la foi en Jésus-Christ, est une réalité. Celui qui e a fait l’expérience sait qu’une force positive est entrée dans sa vie. Le chrétien n’est plus esclave; il est entré dans la maison de Dieu. S’il est. esclave » de Dieu, le Fils l’affranchit; il est désormais appelé « enfant » de Dieu. Il est passé d’un stade appelé. mort », à un stade appelé. vie en Christ , .II est mort une fois pour toutes au péché; vivant, il vit pour Dieu. Vous donc aussi, considérez-vous comme morts quant au péché, mais comme vivants pour Dieu, en Jésus-Christ » (Rom. 6, 10-11). « C’est pour la liberté qui Christ nous a affranchis » (Gal. 5, 1).

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