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La louange

   Dans un cantique, nous chantons: « C’est ton amour qui nous rassemble, nous les objets de ta faveur. Par l’esprit nous venons ensemble, t’adorer, ô divin Sauveur ». Mais nous sommes aussi réunis le dimanche, parce que c’est un jour que Dieu a mis à part. « Le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu ! L’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié » (Ex. 20:10-11). Réunis le premier jour de la semaine, nous le sommes aussi pour louer le Seigneur. Voici quatre versets de psaumes qui nous parlent de la louange à des degrés différents:

Ps. 71. 14. « Je te louerai de plus en plus ».
Ps. 30. 13. « Eternel, mon Dieu, je te louerai toujours ».
Ps. 54. 8. « Je louerai ton nom, ô Eternel, car il est favorable ».
Ps. 57. 10. « Je te louerai parmi les peuples, Seigneur, je te chanterai parmi les nations ».

   Je te louerai de plus en plus. Au début, nous en étions à nous nourrir de lait. La louange était en nous, mais bien timide. Puis l’expérience aidant, nous nous sommes nourris de nourriture solide et la louange nous est devenue aussi nécessaire que l’air que nous respirons ou que l’eau que nous buvons. Au début de sa vie, le petit enfant ne pense qu’à demander. Son biberon, son lait, ses jouets et quelquefois même ses parents. Ses cris pleins d’autorité se transforment vite en pleurs pleins de désespoir, si nous ne répondons pas tout de suite à ses désirs. Mais en grandissant, Il va appren­dre à dire merci. N’est-ce pas un peu l’image du jeune converti, qui plein de feu, de­mande à Dieu une vie nouvelle, des dons percutants, des signes miraculeux, des gué­risons miraculeuses, et qui, petit à petit, apprend à s’arrêter pour reprendre son souf­fle et pour dire merci à Dieu en le louant de plus en plus. Il sent le besoin de louer Dieu toujours davantage pour cette vie nouvelle qu’il a reçue gratuitement. Il com­prend que Dieu a ouvert pour lui les écluses du ciel. Dorénavant, sa vie sans louange serait comme une voiture sans essence, belle d’apparence, mais inutile.

   Il y a plusieurs façons de louer Dieu. Les psaumes nous disent que le peuple de l’Eternel le louait avec des danses, avec des instruments: trompette, harpe, chalu­meau, cymbale. Dans les Actes, Paul et Silas louaient Dieu par la prière et par des chants, et cela malgré la prison, rendant témoignage jusque dans les endroits les plus sombres. Notre façon de penser, de parler en société, au travail, où que nous nous trouvions est aussi une façon de louer Dieu. Finalement, la louange devient un véritable besoin dont nous ne pouvons plus nous passer. Nous sommes devenu des « louangomanes », et nous disons: « Eternel, mon Dieu, je te louerai toujours ».

   Que louons-nous ? Qui louons-nous ? Est-ce l’argent que nous possédons et dont nous ne sommes jamais sûrs de sa valeur le lendemain: Est-ce l’homme qui va de progrès en progrès sans que l’humanité en profite, ou est-ce cette idole qui change de nom pour prendre tour à tour celui d’un sportif ou d’un chanteur ou d’un acteur ? Ou est-ce l’Eternel, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ? Je louerai ton nom, ô Eter­nel, car il est favorable.

   Dans l’Ancien Testament, l’Eternel, Yahvé s’interprétait de plusieurs façons suivant les circonstances. Yahvé Elohim, Eternel Dieu s’appelait aussi Yahvé Jiré: l’Eternel pourvoira. Ne le fait-il pas chaque jour pour nos besoins quotidiens: nourriture, toit, vêtement et surtout besoins spirituels par sa parole et son Esprit ? Yahvé Nissi: l’E­ternel ma bannière. Combien plus belle que celles que les nations font flotter ! Esaïe dit au ch. 11 v. 10: en ce Jour, le rejeton d’Isaïe sera là comme une bannière pour les peuples; les nations se tourneront vers lui. Et le cantique des cantiques ajoute, ch. 2 v. 4. La bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour. Yahvé Rapha: l’Eternel qui guérit. Et alors que l’homme le fait pour un temps, lui le fait pour l’éternité. Yahvé Schalom: l’Eternel paix. Un mot dont les hommes se servent toujours, mais qu’ils n’observent jamais. Yahvé Tsidkènu: l’Eternel notre justice. Celle qui efface tout, qui ne tient plus compte des fautes passées. Qui donne véritablement une vie nou­velle, sans tâche. Yahvé Schamma: l’Eternel est là. Il est là au milieu de nous, rece­vant avec joie la louange de nos coeurs et de nos bouches.

   Pouvons-nous garder cette louange pour nous ? Si nous étions du monde, assuré­ment oui. Mais la parole de Dieu nous dit tout autre chose. Dans le livre des Rois au ch. 7 et v. 9, les quatre lépreux disent: « Nous n’agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle. Si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra ». C’est un ordre que Jésus-Christ nous a donné. « Allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Marc 16:15). Je te louerai parmi les peuples, Seigneur, je te chanterai parmi les nations. Quelle belle façon d’annoncer la bonne nouvelle. D’abord, comme David au psaume 22, nous publions le nom de l’Eternel parmi les frères, nous le célé­brons au milieu de l’assemblée; puis, sortons, et chantons-le parmi les nations. Amen.

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