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La mère

La famille forme l’image d’un merveilleux secret de Dieu. Les hommes s’en méfiaient depuis toujours. C’est pourquoi tous ceux qui ont cherché à se hisser à la place de Dieu (et de Sa loi) et à Le remplacer, sont-ils intervenus dans la question du mariage. Cela depuis toujours. Cependant, jusqu’à ces derniers temps, et malgré tous les assauts, l’institution du mariage était restée sacrée.
Aujourd’hui, il existe des Etats autoritaires où tous les enfants, jusqu’à l’âge de quatre ans, sont retirés de leurs parents. Hommes et femmes travaillent séparés. Seulement à des époques déterminées et selon le bon vouloir de l’Autorité (raisons politiques et démographiques) peuvent-ils se rencontrer en vue de multiplication.
Un politicien de l’un de ces Etats s’est un jour écrié: «Développez les intérêts bestiaux de la masse et vous la tiendrez mieux dans la main». Qui ne verrait en cela, de nouveau, l’astuce, la ruse et la tromperie de Satan? Ce dernier n’a qu’une idée: détruire la création divine, l’image de la nature, de l’essence même de Dieu.
Dans notre précédent article (Le père de famille), nous nous sommes entretenus du mariage. Mais qui, d’entre nous, le sachant ou non, n’a pas été imprégné de l’image de sa mère; façonné par son influence, aussi bien dans la prime enfance que plus tard? Aussi le Méchant désire-t-il défigurer en nous cette image si importante.
Que suggère-t-il à la femme d’aujourd’hui? Qu’elle ne doit pas être la servante de son mari et de ses enfants. Que ces derniers devraient prendre soin d’eux-mêmes! Poussée dans la voie de l’égalité des droits, elle émet ses prétentions égoïstement personnelles. Plus de lavages, plus de nettoyages, à cause de ses mains élégantes et soignées! De son habillement. Elle préfère gagner au dehors, plutôt que de se vouer à sa vocation! Palper de l’argent, plutôt que de servir humblement: avec cet argent, on peut acheter tous les appareils ménagers – mari et enfants peuvent ainsi aider, devront collaborer!
Des petits enfants seront élevés par les grands-parents. La mère n’a que trop peu de temps pour eux. Car, après la journée passée au dehors, à son travail, elle doit se reposer. . . Puis, il y a les plaisirs auxquels elle ne peut renoncer!
Si elle ne reçoit pas ce qu’elle désire, ce sont alors des scènes hystériques, des démonstrations nerveuses bruyantes. Souvent en présence des enfants. Par crainte, par peur de ces éclats pitoyables, le mari, désemparé, cède à tous les coups. Alors, la mère n’est plus la mère! Elle impose sa volonté propre à l’atmosphère familiale. Par contre, dans le plus intime de son être, elle devient de plus en plus malheureuse. Elle s’est rendue coupable contre sa nature, cette nature de mère que lui a donnée (et à elle seule) le créateur.
Ai-je peint une image trop noire? Puis-je te demander, chère épouse: Es-tu encore mère? Une vraie mère? Si oui, alors tu es selon la volonté de Dieu la première aide precieuse de ton mari et l’aide toujours bienveillante de tes enfants. Pour cela, tu es aussi la plus aimée de la famille. Celle qui est entourée d’hommages!
Sache-le bien, le coeur endurci d’un homme, ou d’un enfant peut être conquis par l’amour paisible, désintéressé, attentif, plein de pardon d’une femme. Seul ce chemin est celui de Dieu. Seul, il rend heureux. Ne te laisse pas tromper. Sois vraiment mère. L’ange gardien de ta famille. Le parfait bonheur qui s’y trouve et auquel, comme mère, tu as droit, Satan aimerait te le prendre. Garde-le soigneusement!

Traduction de «Achtung, du wirst betrogen», Editions Brockhaus.


RECTIFICATION

Dans son article, «La Mère», le Dr. H. W. Maier a utilisé pour le mot rendu par «la servante» (23e et 45e lignes) deux termes distincts l’un de l’autre. Dans le second cas, le lecteur voudra bien rectifier et lire «l’aide précieuse (:voir Genèse 2, 18) de ton mari».

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