Série: Les enquêtes du Béréen - Etude biblique
Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page

La prière sacerdotale

Les enquêtes du Béréen

L’enquête de ce jour sera concentrée sur un seul chapitre : le 17e de l’Evangile de Jean.

Ce qui ressort d’une première lecture, c’est le ton que Jésus donne à cette prière entre lui et le Père. C’est le reflet d’une grande intimité, c’est la communion entre le Fils et le Père. Une communion que rien ne vient ternir. Aucun exemple ne peut nous aider à la comprendre. C’est une communion parfaite incomparable. Jean reprend ce thème et le met à notre portée, car la Parole de Dieu doit être vécue. Poussé par le St-Esprit, il nous montre son désir de voir cette communion véritable entre chrétiens, mais c’est ici la base fondamentale de toute vraie communion : avoir premièrement communion avec le Père, notre Dieu tout-puissant et avec Jésus-Christ, l’envoyé du Père. C’est un point trop important pour ne pas mentionner les versets en question « … afin que vous aussi vous ayez communion avec nous ; or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ… Si nous disons avoir communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons… mais si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres et le sang de Jésus-Christ, son Fils, nous purifie de tout péché » (1 Jean 1 : 3-7).

Une communion est donc possible avec ceux qui ont communion avec Dieu et avec son Fils Jésus-Christ. Toute communion est impossible avec quiconque renie Dieu, renie Jésus ou met en doute la Bible, parole de Dieu : Or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ, nous dit la Parole de Dieu.

Après une introduction qui nous a entraînés plus loin que prévu, revenons à l’objet de notre enquête.

De qui est-il question dans cette prière ?

– du Père (verset 1), du seul vrai Dieu (3) , qui donne la vie à éternelle ; du Père saint (11 ), du Père juste (25) ;
– de Jésus (verset 1), le Fils (1), qui donne la vie éternelle, de l’envoyé du seul vrai Dieu : Jésus-Christ (3) ;
– des hommes
a) qui ont gardé la Parole de Dieu (verset 6) ,
qui ont connu (7 et 25) ,
qui ont reçu (8) ,
qui ont cru (8) ;
b) le monde (9, 11, etc.) ,
le monde qui hait (14) ,
le monde qui devrait croire (21 ) ,
le monde qui devrait connaître (23) ,
le monde qui n’a pas connu (25) .

Dans cette prière nous voyons, une fois de plus, qu’aux yeux de Dieu il n’y a pas des gens méritants, des gens bien intentionnés, des chanceux ou des malchanceux. Dieu voit d’une part ceux qui ont gardé sa Parole, ceux qui ont connu, reçu et cru, et d’autre part ceux qui devraient croire, mais ne croient pas, ceux qui haïssent, ceux qui devraient connaître, mais ne connaissent pas. Ce qu’il y a de tragique dans la situation de ces derniers, c’est qu’ils sont inexcusables et responsables de leur propre perdition. Celui qui douterait de ces paroles peut lire Rom. 1 .: 18-32.

De quoi est-il question dans ce chapitre ?


Plus de 40 sujets différents. Vous pouvez en dresser la liste et les méditer. Nous en mentionnons quelques-uns :
– l’heure est venue
– Une oeuvre achevée
– Joie parfaite
– Sanctification
– Envoyé (s) dans le monde –
– Présent (s) avec Jésus.

Donner

C’est un des verbes qui revient le plus souvent dans ce chapitre. Il y a ce que le Père a donné au Fils :
le pouvoir (verset 2) ,
les hommes (2, 6, 9, 11 , 12, 24) ,
les paroles (8) ,
la gloire (22, 24) ,
une oeuvre à faire (4) . Il Il y a ce que le Fils donne :
– la vie éternelle (2) ,
– les paroles (8) ,
– la gloire (22, 24) .

D’emblée une constatation s’impose : Dieu a donné, Jésus a donné. Nous voyons le reflet de l’amour pour les hommes. Mais ce qui frappe avant tout dans ces versets, c’est qu’il n’est pas demandé aux hommes de donner mais de recevoir. Le salut est un don de Dieu. La première chose demandée à l’homme n’est pas de mériter ce salut.

mais de le recevoir.

Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils. Ce Fils est venu, par amour pour nous, accomplir l’oeuvre que Dieu lui avait donnée rendant le salut accessible à tous. Et c’est après avoir accepté ce don, après avoir reçu ce salut que l’homme, en réponse à l’amour de Dieu, dans un élan de foi, se donne à son Sauveur pour le présent et pour l’éternité. Ce salut est offert à tous. Hélas, beaucoup le refusent.

C o n n a î t r e.

Si le verbe donner est souvent mentionné dans ce chapitre, le verbe connaître revient lui aussi assez fréquemment. De plus, il est associé à envoyer : versets 3, 8 et 25. Ce qui retient donc notre attention, c’est le fait que Jésus, l’envoyé du Père, a envoyé les disciples dans le monde pour faire connaître aux hommes le don de Dieu. Connaître, donner, envoyer et bien d’autres verbes devraient activer la vie du chrétien. L’apôtre Paul l’avait bien compris, lui qui disait : « Malheur à moi si je n’évangélise » (1 Cor. 9 : 16) . Lui aussi avait ce désir intense de faire connaître le don de Dieu aux hommes. Toutes proportions gardées, les éditeurs de « Promesses » ont aussi compris et font de leur Cahier un envoyé moderne annonçant la Parole de Dieu. Avec la bénédiction divine, c’est un travail important qui se fait par tous les journaux semblables répandus dans le monde. Malgré ce fait encourageant, il est tout de même dommage, pour ne pas dire honteux, que le chrétien actuel ne fasse pas plus pour faire connaître le don de Dieu. Quand on voit les moyens mis en place pour l’information économique, politique, sportive ou le simple fait divers, on ne peut que déplorer le peu de zèle des rachetés de Jésus-Christ. Pourtant la « Bonne Nouvelle » à faire connaître a des répercussions jusqu’en vie éternelle !

La grande assurance…

Pour terminer une brève étude d’un chapitre si riche en enseignements, soulignons encore une chose : la grande assurance qu’a Jésus d’être entendu, exaucé. Non seulement nous sentons cette communion entre le Père et le Fils, mais aussi cette assurance que sa prière est entendue. L’apôtre Jean a fait, lui aussi, l’expérience de cette assurance, car il déclare dans sa première épître, au chapitre 3 et verset 31 : « Bien-aimés, si notre cour ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu ; et quoi que nous demandions nous le recevons de lui… ». Ne cherchons pas plus loin la raison des innombrables prières restées sans réponse. Nous avons demandé sans assurance parce que notre coeur nous condamnait. C’est pourquoi Jean ajoute au verset suivant : …nous le recevons de lui,

parce que nous gardons

ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui ». Voilà la clé de l’exaucement : garder ses commandements, pratiquer ce qui lui est agréable. Jean est persuadé de ce qu’il dit, aussi renouvelle-t-il cette promesse d’exaucement dans I Jean 5 : 14-15 : « Et c’est ici la confiance que nous avons en lui, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute ; et si nous savons qu’il nous écouté, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons les choses que opus lui avons demandées ».

Que nos prières, à l’exemple de celle de Jésus, soient le reflet d’une réelle communion avec Dieu, et basées sur la certitude que rien ne viendra empêcher Dieu d’y répondre. O Dieu! crée en moi un coeur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé (Ps. 51 : 12) .

* * *

Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page
Série : Les enquêtes du Béréen