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Laboureurs avec Dieu

(ICor.3 : 9)

Il y a, pour chaque enfant de Dieu, un chemin à parcourir et un travail à exécuter. Il est ainsi de la plus haute importance que nous soyons « remplis de la connaissance de sa volonté » (Col. 1 : 9). Cependant, Dieu ne veut révéler sa volonté, d’une manière plus complète, qu’à ceux qui se donnent à Lui, esprit, corps et âme. Cela demande premièrement et une fois pour toutes, le sacrifice de nos ambitions et de nos désirs personnels, le sacrifice de notre volonté, afin que notre âme, notre moi soit capable d’accepter facilement et rapidement Son choix pour une future sphère de service, pour l’heure du départ et pour les compagnons de travail.

Aucun pas ne doit être fait sans l’assurance que Dieu désire qu’il doit être fait. « Un seul pas à la fois », dit un cantique; le Seigneur peut ne pas vous révéler toute la route à l’avance, mais il faut une claire vision de Sa volonté pour ce pas. Dieu n’est pas un Dieu de hâte. « Montre-nous tes oeuvres, ô Dieu, enseigne-moi ta voie, Seigneur, conduis-moi dans un sentier uni ».II faut s’examiner soi-même à la lumière de la sainteté de Dieu et poser quelques questions comme celles-ci : – Ma volonté est-elle livrée à Dieu ?
– Christ est-il réellement mon modèle ?
– Puis-je dire: « non pas moi, mais Christ » ?
– Est-ce que je gagne des âmes pour Christ MAINTENANT ?

Si vous ne gagnez des âmes maintenant, comment pouvez-vous être prêts à affronter les tentations et le péché qui emprisonnent les âmes païennes et gagner ces dernières pour Christ ? Et savez-vous quel est votre plus grand ennemi ? Vous-même ! Avez-vous une idée de quelles chutes vous êtes capables, si vous négligez la prière, la méditation de la Parole et la communion constante avec Dieu ? Pouvez-vous travailler et vivre harmonieusement avec les autres chrétiens où vous êtes ? Votre serviabilité et votre don de vous-même sont-ils connus de tous ? Acceptez-vous les marques d’affection, les dons et les services que peuvent vous rendre d’autres personnes avec une vive gratitude à leur égard et à l’égard de Dieu, tout en réalisant en même temps combien vous en êtes indigne ?

Si vous n’avez pas encore appris à faire volontairement et sereinement les devoirs les plus humbles ou les plus désagréables vis-à-vis des personnes les moins reconnaissantes, alors commencez tout de suite dans cette voie. Et remerciez Dieu pour tous les amis (et les ennemis) qui aident à former votre caractère, car ils font plus pour vous entraîner au service de Dieu que tous ceux qui vous flattent.

Quelques missionnaires ont eu, en arrivant au milieu des ténèbres et des péchés du paganisme, une telle révélation de la puissance satanique autour d’eux, ainsi qu’en eux, qu’ils ont été effrayés et découragés. Accueillez de même tout événement, tout incident qui vous révèle à vous-même et qui vous porte à vous confier plus complètement à votre Sauveur. « Jugez-vous afin que vous ne soyez pas jugés ». Humiliez-vous personnellement devant telle ou telle découverte, Dieu vous relèvera et vous donnera une grâce plus abondante. Dites comme ce missionnaire (F. S. Arnot) quand il avait affaire à des hommes jamais contents: « Je me réjouis lorsque j’ai l’opportunité d’apprendre à supporter patiemment telles personnes. Elles m’obligent à marcher personnellement au bord du fleuve de la grâce de Dieu ».

Dans votre consécration naissante, vous dites être prêt à aller où Dieu vous veut, à accepter Sa volonté quelle qu’elle soit. Il vous mettra à l’épreuve par un travail ennuyeux, ingrat. Il calculera vos circonstances et le poids de vos responsabilités pour vous montrer combien vous avez besoin de Lui, pour vous faire comprendre que sans Lui vous ne sauriez subsister, pour imprimer en vous le sentiment qu’une relation constante avec Lui est de toute nécessité. Sinon vous tomberez… Comme de nouvelles circonstances se présentent constamment, ainsi que de plus grandes responsabilités, des tentations plus fortes vous assailliront et vous ferez de nouvelles découvertes du péché en vous. Il faut donc un don de soi-même, complet et journalier, à Dieu: l’âme avec ses pensées, le coeur avec ses affections, la volonté avec ses désirs. Il faut désirer apprendre, il faut vouloir apprendre -Dieu pourra vous confier une tâche.

Au moment où l’on croit être solide, où l’on pense n’avoir plus que peu à apprendre à l’école de Dieu, à ce moment on est une proie facile pour l’ennemi. Il faut un bon entraînement pour le travail missionnaire. L’auteur de ces lignes réalise le besoin de connaissances plus approfondies, bien mieux, après vingt années passées parmi une population difficile, qu’au jour de son arrivée! Il faut marcher avec DIEU. Vos amis et même les meilleurs vous oublieront ou ne pourront vous donner un conseil, mais si vous recherchez des preuves positives de la direction divine, vous ne serez pas découragé, même si vous êtes seul. Vous verrez en toutes choses la main de Dieu vous attirant plus près de Lui, vous entourant de Ses soins.

Etes-vous prêt à vous confier en Dieu pour tout ?
Etes-vous prêt à souffrir pour Christ et avec Christ ?
Etes-vous prêt à être le moindre de tous et le serviteur de tous ?

Croissance spirituelle

Si la manière de faire des apôtres doit être notre guide, nous devons en déduire que la capacité pour répandre l’évangile dans d’autres pays doit être acquise et manifestée par notre service pour le Seigneur dans l’endroit où par la grâce de Dieu nous avons été amenés à Lui ou bien où nous avons vécu après notre conversion. Le désir de servir le Seigneur dans d’autres pays est bon. Mais si fort que soit ce désir, il n’est pas par lui-même une évidence qu’un travail dans un autre pays vous est réservé. Il faut que ce désir soit mis à l’épreuve par votre diligence au service du Seigneur (si même ce service est le plus humble des travaux) et par une humble attente à Ses pieds. Il faut cultiver la patience, la persévérance, l’endurance dans l’opposition, l’incompréhension, la souffrance; il faut chercher la force d’en-haut pour re- chercher la communion au prix du renoncement à soi-même. Ainsi, la confiance des autres chrétiens sera gagnée et si, au temps voulu, le Seigneur envoie Son serviteur dans un autre pays, celui-là se sera acquis la communion et l’estime de ses frères.

Le seul but de notre travail pour Dieu est de Lui plaire. Vous croyez que Dieu a mis Sa main sur vous et vous a appelé à marcher avec Lui. Cela ne peut être accompli que dans un effort de tout votre être pour Lui plaire en toutes choses. Enoch a vécu une vie normale à la tête de sa famille et il marcha avec Dieu. Peut-être avez-vous devant vous la vision de quelque grande oeuvre à accomplir avec Dieu. Cependant, aucun travail ne peut être accompli pour Lui sans faire attention aux détails les plus minimes. Des serviteurs de Dieu éprouvés ont passé de longues périodes en s’occupant des travaux les plus prosaïques de la vie journalière, mais de manière à Le glorifier. Les détails de la vie sont Ses instruments pour nous affiner et pour ajouter une valeur réelle à notre témoignage et à notre travail. Ce que nous sommes donne du poids à ce que nous faisons et disons.

Ainsi, plaire à Dieu, c’est Lui obéir dans les petites choses, les comptant pour importantes, parce qu’elles sont faites pour Lui. La véritable gloire de la vie chrétienne peut se voir dans la consécration des devoirs les plus communs, de la tâche journalière, dans la transfiguration des choses ennuyeuses. Nos forces spirituelles, notre caractère se développeront si nous sortons vainqueurs du conflit qui se dégage, chaque fois que se présente une tâche fastidieuse, un travail désagréable. Par exemple, vous ne pouvez pas profiter du temps passé à l’étude de la Parole de Dieu si vous négligez votre part des nombreux travaux qui incombent à ceux qui partagent votre toit. Si vous cherchez à plaire à Dieu en toutes choses, vous trouverez la grâce, l’amour et la sagesse pour briller à propos des plus humbles devoirs de la vie. La vision de l’âme s’affine si l’on regarde à Dieu dans les difficultés, les maladies, les interruptions de tout genre. Pierre n’était pas prêt à laver les pieds de ses compagnons alors même que, peu après, il disait vouloir mourir pour son Maître! En étant le serviteur des serviteurs, vous entrerez expérimentalement dans l’amour même du Maître.

En travaillant ainsi pour Dieu, vous acquerrez la paix du coeur. La communion avec Dieu ne peut exister en dehors de la communion avec Ses saints, ou bien l’amour pour Ses enfants montre l’amour pour le Père. Considérez les premières années passées dans la maison d’un missionnaire comme les plus importantes de votre vie. Là, vous serez rendu capable ou incapable. Quelles que soient les difficultés rencontrées, si vous n’apprenez pas les leçons qui vous poussent plus près de Dieu, vous ne pourrez accomplir le plan de Dieu pour votre vie et ce sera une perte éternelle. Toute action de notre vie, comme le disait un frère, donne de la couleur à notre éternité !

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