Etude biblique
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L’actualité d’une vieille prophétie

(Esaïe 40)

« Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cour de Jérusalem et criez-lui que sa servitude est finie, que son iniquité est expiée, qu’elle a reçu de la main de l’Eternel un double châtiment pour tous ses péchés ».

Pendant des siècles, ces paroles n’avaient qu’un sens lointain. Pour le peuple juif c’était même, humainement parlant, une ironie. Quelles consolations pouvait-on leur adresser, alors que Dieu était en train de leur administrer une punition « double » (ou même « triple », selon le texte hébreu du Psaume 80, verset 6) ?

Mais depuis la restauration de l’Etat d’Israël, ces paroles prennent un sens actuel, et au fur et à mesure que nous avançons dans l’accomplissement des prophéties à l’égard d’Israël, l’exhortation de Dieu à consoler son peuple devient un thème fréquent chez beaucoup de chrétiens. Ils ne cessent et ne cesseront pas de consoler les Juifs et les assurer de la prompte venue de leur Messie, le Seigneur Jésus-Christ, qui a dit :

« Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche, à la porte » (Malt. 24 : 32-33).

« Une voix crie : préparez au désert le chemin de l’Eternel, aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu. Que toute vallée soit exhaussée, que toute montagne et toute colline soient abaissées ! Que les coteaux se changent en plaines, et les défilés étroits en vallons » ! (Esaïe 40 : 3)

C’est de ce texte que Jean-Baptiste a tiré sa réponse à la question que lui ont posée les autorités religieuses qui voulaient savoir qui il était et à qui il dit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert… ». Il préparait un chemin dans leur cour pour la première venue du Messie.

Aujourd’hui, le peuple juif prépare la deuxième venue de son messie, transformant son pays depuis si longtemps désert, en un pays florissant et habité par les enfants d’Israël après leur longue dispersion.

Jean-Baptiste ne s’est occupé que d’être la « voix qui crie dans le désert », laissant les consolations pour plus tard, pour de longs siècles encore. Mais maintenant, ces deux textes n’en font qu’uni car le retour du Seigneur est proche. Aussi, à côté du message de la Bonne Nouvelle que nous devons prêcher jusqu’à la dernière minute avant son retour, nous devons apporter le message de consolation au peuple élu.
Ainsi, ces deux messages sont motivés l’un par l’autre, car le signe du prochain retour de Jésus-Christ est le retour du peuple juif dans son pays. Ce signe doit nous inviter à ne pas nous relâcher de publier au monde perdu qu’il est encore temps de se réconcilier avec Dieu par Celui qui est déjà venu une première fois, Jésus-christ, car « bientôt la gloire de l’Eternel sera révélée et au même instant toute chair le verra. La bouche de l’Eternel a parlé » ! C’est du retour de Jésus en gloire qu’il est question ici.

Plus loin nous lisons aux v. 6 à 8 :

« Une voix dit : crie, et il répond : que crierai-je ? Toute chair est comme l’herbe, et tout son éclat comme la fleur des champs. L’herbe sèche, la fleur tombe, quand le vent de l’Eternel souffle dessus. Certainement le peuple est comme l’herbe. L’herbe sèche, la fleur tombe ; mais la Parole de notre Dieu demeure éternellement. » C’est un hymne adressé à la Parole prophétique du Dieu de Jacob. Par quelle puissance les Juifs ont-ils pu résister pendant de si longs siècles, alors que « le peuple est comme l’herbe » et cette « herbe » a été piétinée par les hommes et desséchée par la colère de l’Eternel qui a soufflé sur elle ?

Le texte nous donne la réponse. Ils ont pu subsister par la Parole éternelle de notre Dieu. Tout ce que sa bouche a dit, sa main l’accomplira. Dieu a gardé son peuple dispersé afin d’accomplir en eux ses promesses. Cela est merveilleux ! Il est visible que c’est Dieu qui a fait cela, car sans Lui, il ne resterait même pas le souvenir de ce peuple. Mais afin d’accomplir sa Parole, qui demeure éternellement, Il les a préservés, au point que l’existence du peuple juif est un miracle et un mystère pour beaucoup.

Et c’est la preuve certaine que Dieu existe !

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