Etude biblique
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LE CHAPITRE INTERDIT

La révélation faite à Esaïe : Lumière de l’Eternel (1)

Esaïe 2: 1-5 – Esaïe 53
Telle est la vision glorieuse des « derniers jours », donnée à Esaïe, fils d’Amots, une vision d’une portée sans égale pour toute l’humanité, une vision de paix universelle, une paix d’amour dont le centre et le point crucial est la
montagne du temple de l’Eternel
Cherchons ce que veut nous enseigner ce merveilleux tableau.

La montagne du temple de l’Eternel

Dieu est esprit, un être spirituel. Le crédo « Rambam » nous donne une précision: « Je crois en toute assurance de foi que le Créateur, – Béni soit son Nom – n’a pas de corps, qu’il n’est restreint par aucune limitation corporelle et qu’il n’a aucune apparence ». D’autre part, une maison (le temple) est tangible et visible. Dans le livre d’Esaîe, nous constatons l’union de deux idées opposées -Dieu et le temple – non pas une maison qui aurait été bâtie pour la gloire de l’Eternel, mais bâtie d’une manière mystérieuse que nous ne comprenons pas, car dans cette maison Dieu habite.

Présence divine

Ezéchiel, le prophète, vit la glorieuse « shekina »(shekina = présence divine. Cette nuée certifiant la présence divine a habité le temple pendant neuf cents ans environ.) quitter le temple et la cité de Jérusalem au jour où la nation erra loin du chemin du Seigneur et refusa d’écouter sa voix. il vit la shekina s’élever, se dirigeant vers le seuil du temple, puis elle se retira du seuil du temple vers la porte orientale, elle s’arrêta sur la ville et de là sur le Mont des Oliviers.

D i e u

être souverain, invisible à l’oeil humain, réalité spirituelle, ce Dieu, d’une manière mystérieuse, mais très réelle, habita (au milieu) de la maison, c’est-à-dire le temple, à Jérusalem.

La montagne du temple de l’Eternel sera exaltée au-dessus de toute colline

Il est clair que cela ne veut pas dire que la montagne du temple de l’Eternel sera plus élevée que les collines, physiquement ou topographiquement. C’est ici une parabole, spirituelle ou morale, concernant une montagne. Il existe de nombreuses religions dans le monde, mais une seule révélation divine. Il y a de nombreux temples désignés comme saints, mais une seule maison de l’Eternel; il y a de nombreux livres saints. mais un seul livre vivant, qui est en vérité la Parole de Dieu.

Sir Walter Scott, sur son lit de mort, appela son serviteur: « Apporte- moi, s’il te plaît, le LIVRE ». « Quel livre, Monsieur ? » « II n’ya qu’un livre », répondit le célèbre écrivain. « La montagne du temple de l’Eternel » est un symbole de révélation divine adressée à la nation d’Israël, et par Israël au monde entier.

« Toutes les nations y afflueront »

Pendant une longue période, ce fut le lieu de rendez-vous de Dieu et d’Israël, mais ce n’était pas l’unique dessein de Dieu, ni son but final. Comme le soleil éclaire le monde entier, la lumière de la révélation divine doit éclairer l’humanité entière.

En vain cherchons-nous à ressusciter un esprit d’exclusivité (réservant pour eux seuls Dieu et ses bénédictions -Note du traducteur) dans le nouvel état d’Israël. Cette attitude nous empêche d’avancer et continue à le faire. Elle apporte solitude et destruction. Ce n’est pas le vrai, l’original judaïsme. Peut-être ce zèle sans largeur de vues, ce manque de vision est- il la source du vide et du néant qu’épreuve la nouvelle génération en Israël. A l’origine, le judaïsme a été donné pour être une lumière pour toutes les nations: « Toutes les nations y afflueront ».

Les nations instruites dans Ses voies (Es, 2 : 4).

Un esprit d’amour remplacera la haine que nous constatons aujourd’hui, Ce n’est pas dans les grandes capitales de ce monde que sera déversée une onction sainte sur toutes les nations, mais elle viendra de « la montagne du temple de l’Eternel », Car, « de Sion viendra la loi, de Jérusalem sortira la Parole de l’Eternel », Cependant, ce ne sera pas la loi du Sinaï, car si cette loi n’a pas changé, ni renouvelé le peuple d’Israël, comment pourrait-elle changer les nations du monde entier ? Ce grand Juif, le Rabbi Saul de Tarse, explique combien les commandements de Dieu sont en conflit avec la nature humaine et la chair de l’homme pécheur. « Car la Loi est sainte et pure et bonne, mais moi, je suis charnel, vendu au péché » (Ro. 7: 12-14), écrivait Paul.

Il y a quelque deux mille ans, Dieu a envoyé le Messie, l’âme et la gloire d’Israël, pour conquérir le péché de l’homme dans la chair, pour lui éviter la corruption qui découle de son égoïsme, pour établir la paix et l’amour sur la terre. Lui, le Messie, s’est offert Lui-même sur l’autel du sacrifice, afin de nous révéler le coeur d’un Dieu aimant et saint. Pour nous, il a payé un chemin de victoire sur nous-mêmes, sur notre « moi ».

Mais sur la montagne du temple de l’Eternel. il ne s’est pas trouvé de place pour Lui. Le Messie est venu vers les siens et les siens ne l’ont pas reçu…

Ceci est la grande tragédie de notre peuple d’Israël

Et de plus la source de nos souffrances à travers toutes les générations. Le Messie est le coeur de Dieu. La nation d’Israël était destinée à être le corps « divin », par lequel aurait été exprimé l’amour et la sainteté de Dieu envers toutes les nations. Cependant, à cause d’un manque de vision et de foi, ce corps est affligé de paralysie, et pendant deux mille années, la nation n’a pas rempli l’oeuvre qui lui était dévolue.

Si jamais la vision d’Israël se profile à l’horizon et se réalise, – et elle se réalisera -ce sera par l’influence du Messie lui-même. « Il a livré son âme (sa vie) à la mort », accomplissant sa mission, révélant le coeur d’amour de Dieu envers l’homme, lui ouvrant ainsi le chemin de la rédemption.

Maintenant, Dieu attend que la nation qui demeure en Sion (nom poétique pour Jérusalem) reconnaisse l’erreur vieille de deux mille ans. Alors la nation sera réconciliée avec son Messie. Des ruisseaux d’amour divin pourront jaillir et arroser le monde entier.

« O, Jacob, que la lumière de l’Eternel éclaire nos pas! »

(D. V. une étude complète d’Esaïe 53 suivra). -Traduction autorisée.


Non, dans les sombres jours de ta marche pénible,
Jamais, ô racheté, tu n’es seul ici-bas :
Ton Berger, ton Sauveur se tient, bien qu’invisible,
Sans Gesse à tes côtés et veille sur tes pas !
(Mme Brunel)

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