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Le futur d’Israël

Il y a près de quatre mille ans, Terach, accompagné de son fils Abram et de son petit-fils Lot, quitta la ville d’Ur (en Chaldée). Après avoir traversé l’Euphrate, il devint le premier « IVRIIM », ou HÉBREU, c’est-à-dire le « peuple qui traverse ». Il leur fallut marcher mille kilomètres pour arriver à Haran. Là, Dieu « rencontra » Abraham, traitant une alliance avec lui. A ce moment, Abraham est âgé de septante-cinq ans. C’est en vue de former une nation nouvelle, distincte des autres, « mise à part pour Dieu », que celui-ci l’a fait sortir d’Ur (Ge. 11: 31; De. 7: 6; No 23: 9).

Cette alliance, que Dieu a faite avec Abraham, est inconditionnelle et irrévocable. Elle est d’une importance telle qu’elle est répétée dix fois (Ge. 12: 1-3; 13: 14-17; 15: 1-7; 17: 1-18, etc.). La bénédiction pro­mise n’est pas seulement offerte à Abraham lui-même, mals elle l’est aussi à ses descendants: la nation sera grande, croîtra de manière régulière Jusqu’à posséder le pays depuis les frontières de l’Egypte jusqu’aux rives de l’Euphrate.

En Ga. 5: 17, l’apôtre Paul précise que la loi (de Moïse), promulguée quatre-cent-trente ans plus tard n’abroge pas cette alliance. En Es. 54 :10, Dieu dit qu’alors même que les montagnes et les collines chancelleraient, son alliance avec Israël n’en serait pas ébranlée.

Malheureusement, Israël a bien vite renoncé à la théocratie (le gouver­nement direct par Dieu lui-même). Il exige un roi, comme toutes les autres nations (I Sa. 8: 5). Lorsque David (deuxième roi) est intronisé, Dieu fait une nouvelle alliance avec lui. Il lui promet d’établir sa maison, son trône et son royaume pour toujours (II Sa. 7: 12-16). Cette allian­ce, elle aussi, est inconditionnelle.

Ni l’alliance avec David, ni celle avec Abraham n’ont été amenées à terme. Ses clauses n’ont pas encore été toutes remplies. Il y a donc bien évidemment un avenir pour cette nation.

Tout au cours des siècles, les prophètes d’Israël ont annoncé la venue du MESSIE (voir De. 18: 15-19; Da. 9: 25-26; II Sa. 7: 12-13) (MESSIE, mot hébreu, en grec Christos, en français OINT). Quand il est venu, les Juifs ont rejeté l’OINT de Dieu, le Christ. C’est ainsi qu’Israël a été tem­porairement (pendant 19 siècles) mis à l’écart, comme aveuglé, cela jusqu’au moment où Dieu aura accompli son plan en faveur des Gentils, c’est-à-dire des autres nations (Ro. II: 8-25). Israël n’est pas rejeté d’une façon définitive, mais en repoussant Christ le Messie, Il a rompu ses relations privilégiées avec Dieu. Dieu tournera à nouveau sa face vers Israël au moment où, à la fin de la présente ère chrétienne, l’égli­se chrétienne sera enlevée au ciel vers Christ (I Th. 4: 15-17).

En attendant, l’avenir de ce peuple est sombre. Le pays a encore à pas­ser par un bain de sang. Da. II : 36-39 révèle que le pays tombera sous la férule d’un puissant dictateur, un juif apostat (= qui ne respecte ni le Messie, ni la promesse de sa venue, v. 37), qui sera au service de forces spirituelles adverses (v. 38).

Le chef de ce gouvernement, le dictateur, s’alliera très étroitement avec les dirigeants d’autres puissances politiques, en particulier avec celui de la grande fédération de l’Europe occidentale de dix pays. Selon Da­niel 7: 23-25; 9 : 27 et Ap. 13:1-8, un traité ou une alliance de sept ans sera signé, en vue de garantir la protection d’Israël en cas d’inva­sion (Da.9:27).

A ce moment-là, il est clair que le dictateur de la sus-dite fédération occidentale sera lui-même sous le pouvoir direct de Satan. Tous les hommes, Juifs et Gentils, seront au service du Malin et de ses buts.

Après trois ans et demi d’alliance, le tyran occidental empêchera toute pratique religieuse (Da. 9: 27) pour y substituer l’adoration de sa pro­pre personne, soutenu en cela par le chef juif qui se comportera ainsi en « faux prophète ».

Une statue de ce tyran d’Europe occidentale sera érigée à Jérusalem et, grâce aux pouvoirs surnaturels dont il sera nanti par les forces du Mal, il donnera vie à la statue: elle parlera ! Sur son ordre, chacun de­vra alors adorer la statue sous peine de mort (Ap. 13 :14-15).

Non content de cela, ce dictateur pénétrera dans le temple à Jérusalem, se déclarant Dieu et se faisant adorer (2 Th. 2 : 3-4). Lorsque les Juifs demeurés pieux verront cette idolâtrie, ils fuiront dans les montagnes afin de s’y cacher. En effet, à cette occasion, des troubles éclateront et les destructions qui s’en suivront seront très graves et étendues. Cette période, que Jésus nomme la « grande tribulation », sera si ter­rible que personne ne pourra s’en préserver, mais par grâce elle ne sera pas de longue durée.

Daniel dévoile aussi qu’à cette époque l’Egypte attaquera Israël, et que, en même temps, des armées venues du nord écraseront Israël, dévas­tant tout le pays (Da. 11 : 40-43). Simultanément, des forces armées d’Extrême-Orient se déploieront pour envahir le pays. Ravagé, détruit, Israël va souffrir comme jamais il n’aura souffert.

Alors, à cette heure plus que critique, le Messie viendra délivrer son peuple. Il se posera sur le Mont des Oliviers (lequel se partagera en deux; Za. 14: 3-5; Ap. 19:11-15) afin de défendre le peuple juif et le libérer de l’oppression étrangère (Ap. 19:15-21; Da. 11:44-45).

Le salut « se lèvera » alors pour Jérusalem. La terre promise sera la leur, enfin ! Les pluies arroseront le pays (Jo. 2 : 23-24), le désert sera transformé en un pays fertile (Es. 29:17). Pendant mille ans, le Sei­gneur Jésus régnera sur le monde entier, et Israël jouira de la paix et de la prospérité.

Aujourd’hui, nous sommes très près de ce moment. Les événements actuels semblent annoncer que la prophétie est près de s’accomplir. Les puissances politiques dont il est question sont déjà en place. Il est moins une !


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