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Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ


du Seigneur Jésus-Christ

(suite)

QUELLE EST DONC NOTRE MISSION DE DISCIPLES ?

a) Notre bienheureuse espérance.

   « Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais » (v. 21).

   Notre Maître savait d’où Il était venu et où Il allait. Il était descendu du ciel (Jn 6.38) et Il s’en allait au ciel (Mc 16.19). Nous qui appartenons au Seigneur Jésus, nous pouvons dire, avec joie, chacun et chacune : « Je m’en vais ». Où ? Au ciel. Nous pouvons le dire autour de nous en engageant tous ceux que nous pouvons atteindre à venir avec nous (en se tournant vers le Sauveur). Nous ne sommes plus ici-bas que pour très peu de temps! Maranatha ! NOTRE SEIGNEUR VIENT! « Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas » (Hé. 10.37). Quel bonheur! Nous allons partir à la rencontre de notre Seigneur et Maître bien-aimé. Nous allons Le voir enfin et Le contempler face à face, et être avec Lui pour toujours. C’est là notre bienheureuse espérance.

   Frères et soeurs en Christ, préparons-nous au départ. Comment pouvons-nous nous y préparer ? En mettant tout en ordre. Si nous avons fait tort à quelqu’un, réparons ce tort sans retard, si nous le pouvons. Si nous avons contracté une dette, remboursons-la au plus tôt. (En contractant une dette, nous avons commis un péché, car il est écrit : « Ne devez rien à personne », Ro. 13.8). « Quiconque a cette espérance en LUI (Celui qui va paraître à nos yeux) se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jn 3.3). Nous sommes sur le point de partir. Comme les hirondelles en automne se préparent à s’envoler vers des pays au climat plus doux, nous aussi, préparons-nous au départ. L’enlèvement de tous les rachetés de Christ va avoir lieu « en un instant, en un clin d’oeil » (1 Co. 15.52), et nous croyons que cet enlèvement est imminent.

   Jésus pouvait ajouter: « Et vous me chercherez ». Quand notre Seigneur et Maître sera venu enlever tous ceux qui Lui appartiennent – Son Epouse chérie -les hommes pourront chercher les croyants. Tous les « vrais » chrétiens auront disparus. Personne ne pourra plus les trouver. « Le temps favorable », « le jour du salut » sera passé (2 Co. 6.2). La porte de la grâce sera fermée pour ceux qui n’auront pas voulu accepter l’Evangile de la grâce de Dieu. Ce sera trop tard pour eux. « Le maître de la maison aura fermé la porte » (lire à ce sujet Luc 13. 24-29). Voilà pourquoi Jésus leur dit encore: .« Et vous mourrez dans votre péché ». Tous ceux qui n’auront pas mis leur confiance dans le Fils de Dieu, le Sauveur du monde, mourront dans leur péché. Ils n’auront pas de seconde occasion. « Leur péché » est ici au singulier. Pourquoi ? Quel est ce péché ? L’incrédulité ? : « Celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie » (Jn 3.36 b). « Le consolateur… convaincra le monde… en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi » (Jn 16.8-9). Le péché pour lequel il n’y a pas de pardon, c’est de refuser de croire au Fils de Dieu, refuser de mettre en Lui sa confiance. Ainsi nous pouvons dire avec tristesse à ceux qui persistent dans l’incrédulité: « Nous allons partir au ciel, mais vous ne pouvez venir où nous allons ».

b) NOTRE PATRIE

   « Vous êtes d’en-bas ; moi, je suis d’en-haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde » (v. 23).

   Frères et soeurs bien-aimés, ne l’oublions jamais. Nous sommes sur la terre « des étrangers et des voyageurs » en route vers la maison du Père. Notre patrie, c’est le Ciel! « Notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Ph. 3.20-21).

   « Etrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité » (Hé. 1,1.13-16).

   « Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme »(1 Pi. 2.11).

   Les enfants de Dieu sont d’en-haut. Les enfants du diable sont d’en-bas. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en-haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en-haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Col. 3.1).

   Ceux qui appartiennent au Seigneur ne sont plus de ce monde. Jésus a pu dire à Son Père: « Je leur ai donné ta parole: et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité » (Jn 17.14-17).

c) NOTRE AVERTISSEMENT AU MONDE

   Notre Maître et Seigneur parlait avec autorité et courage aux pharisiens afin de les avertir: « Je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis (votre Messie, le Christ, votre Sauveur), vous mourrez dans vos péchés » (v. 24). Nous aussi, nous avons à avertir ceux qui nous entourent. S’ils ne croient pas au Seigneur Jésus, ils mourront dans leurs péchés. Il y a deux façons de mourir :

1) Mourir dans ses péchés: c’est une irréparable catastrophe !

2) Mourir dans le Seigneur: c’est être bienheureux. « Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent » (Ap. 14.13).

   Soyons donc sur la terre semblables à des sentinelles, avertissant les hommes. « Et toi, fils de l’homme, je t’établis comme sentinelle… Tu dois écouter la parole qui sort de ma bouche, et les avertir de ma part » (Ez. 33.7).

d) NOTRE MESSAGE AU MONDE

   « Ce que j’ai entendu de lui (de Celui qui m’a envoyé), je le dis au monde » (v. 26). « Je ne fais rien de moi-même, mais je parle selon ce que le Père m’a enseigné » (v. 28).

   Voilà ce que faisait et disait notre Maître et Seigneur! Nous aussi, parce que nous sommes unis à Christ, nous voulons annoncer la Parole de Dieu et rien d’autre, toute la Parole de Dieu. Nous prêchons Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié, Jésus ressuscité, Jésus vivant aux siècles des siècles et qui revient bientôt !

e) NOTRE TRAVAIL DANS LE MONDE

   Jésus pouvait dire: « Je ne puis rien faire de moi-même » (Jn 5.30). Il était parfaitement dépendant de Son Père. En tout temps, en tout lieu, toujours, Il faisait la volonté de Celui qui l’avait envoyé.

   Nous aussi, chaque matin, écoutons avec grande attention la voix de notre Père céleste, par le moyen de la lecture assidue et sérieuse de Sa Parole, afin de connaître et ensuite d’accomplir « les bonnes oeuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions » (Ep. 2.10). Demeurons donc à l’écoute de Sa volonté.

f) NOTRE BONHEUR SUR LA TERRE

   Jésus disait encore: « Celui qui m’a envoyé est avec moi: il ne m’a pas laissé seul » (v. 29 a).

   Il a toujours goûté la présence de Son Père. Entre le Père et le Fils, il y avait une communion parfaite. Jésus ici-bas ne fut jamais seul, sauf une fois, sur la croix, pendant les trois heures de ténèbres (les heures de l’expiation). Alors Jésus fut seul et cria : « Mon Dieu! Mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt. 27.46). Comme l’exprime un cantique :

« Tu fus seul sur la croix, buvant la coupe amère,
Sans qu’un creur vint répondre à ton cri douloureux! ».

   Nous aussi, si nous sommes de vrais disciples du Seigneur Jésus, et marchons ici-bas comme Lui-même a marché, nous goûtons la présence divine. Quelle force ! Quelle joie ! Quelle consolation !

Non, jamais tout seul
Jésus, mon Sauveur, me garde :
Je ne suis jamais tout seul !

g) NOTRE OBÉISSANCE

   « Il ne m’a pas laissé tout seul, parce que je faisais toujours ce qui lui est agréable » (v. 29 b).

   Jésus, notre Modèle, a toujours été obéissant, faisant toujours ce qui était agréable à Son Père. Nous voulons, nous aussi, faire toujours ce qui est agréable à notre Père céleste. Car la joie de la présence divine est liée à notre obéissance.

IV) CONDITIONS A REMPLIR POUR ETRE UN VRAI DISCIPLE DU SEIGNEUR JESUS-CHRIST

« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Phil. 2:5).

* a) Tout vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ a les mêmes sentiments que ceux qui étaient en Christ ici-bas.

   Quels étaient donc ces sentiments ? Lisons ensemble Philippiens 2:5-9 : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur (une meilleure traduction dit: une forme d’esclave), en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix ».

Notre Seigneur et Maître s’est dépouillé Lui-même, s’est humilié Lui-même, et a été obéissant jusqu’à la mort de la croix! Voilà les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Voilà comment Il a marché ici-bas. « Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jn 2:6).

* b) Nul ne peut servir deux maîtres.

   « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Mt. 6:24).

   Mammon est un mot araméen qui signifie la richesse, ici personnifiée comme une divinité. Il nous convient donc de choisir le bon Maître et de faire la prière de l’auteur du psaume 119 :

« INCLINE MON COEUR VERS TES PRECEPTES,
ET NON VERS LE GAIN ! » (Psaume 119:36).

   Nous avons tous besoin, aujourd’hui plus que jamais, de prendre plus de temps, chaque jour, pour lire, méditer, étudier avec soin la sainte Parole de Dieu.

   « C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? …Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:25, 26 et 31-34).

* c) Ne vous amassez pas des trésors sur la terre.

   « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur » (Matthieu 6:19-21).

   Posons-nous honnêtement la question: « Où est notre trésor ? Ici-bas ou dans le ciel ? ».

   Notre Maître et Seigneur ici-bas a été le Pauvre par excellence. Il n’avait pas un lieu pour reposer sa tête (voir Matthieu 8:20). Il n’avait pas même un sou sur Lui (voir Marc 12:15). C’est volontairement qu’Il a vécu dans la pauvreté, Lui, le Créateur et le Possesseur des cieux et de la terre! « Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » (2 Corinthiens 8:9).

   Ressemblons-nous à notre Maître ? Il est écrit: « Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira » (1 Tim. 6:8).

* d) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ AIME SON MAITRE PAR DESSUS TOUT.

   « De grandes foules faisaient route avec Jésus » (Luc 14:25). Et on le voit se retourner pour leur parler. Dans le monde actuel, il y a des millions et des millions de gens qui se disent « chrétiens »… mais parmi ces multitudes combien y en a-t-il qui sont de vrais disciples du Seigneur Jésus-Christ ? Voyez Jésus marchant et suivi par des foules considérables. Il se retourne pour leur parler. Et que dit-il ? « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14:26). Que signifie donc ce dernier texte ? Il nous apprend simplement que, si quelqu’un est empêché de devenir disciple de Christ y compris par ses propres parents, cet obstacle devient aussitôt haïssable. Ailleurs nous lisons: « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi » (Matthieu 10:37).

   Nous le répétons: Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ AIME SON MAITRE PAR DESSUS TOUT. Il fait tout pour l’amour du Seigneur Jésus. Il ne tient même pas à sa propre vie, comme l’apôtre Paul – qui était un vrai disciple -pouvait le dire: « Je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Ac. 20:24).

* e) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ porte chaque jour sa croix.

   On entend parfois quelqu’un dire: « Ma croix est lourde, mais je suis décidé à la porter avec courage ». C’est une erreur de parler ainsi. Savez-vous pourquoi ? Parce que la Bible ne parle jamais d’aucun problème, d’aucune peine, d’aucune épreuve comme d’une croix que nous aurions à porter.

   En quelque point de la Bible qu’apparaisse l’injonction de porter sa croix, celle-ci se rapporte à la mort au péché (Romains 6:2), à la mort à soi-même (Galates 2:20) et à la mort au monde (Galates 6:14).

   Voici q’uatre textes qui forment une progression :

Tout d’abord: PRENDRE SA CROIX (Matthieu 10:38).
Ensuite: SE CHARGER DE SA CROIX (Matthieu 16:24)
Puis: PORTER SA CROIX (Luc 14:27)
Enfin: LA PORTER CHAQUE JOUR (Luc 9:23)

   Premièrement, il faut prendre sa croix: elle est à terre.
   Ensuite, volontairement s’en charger en la plaçant sur son dos.
   Puis: porter sa croix.
Enfin: la porter chaque jour.

   Au temps de Christ, quand on voyait un homme portant sa croix jusqu’au lieu du supplice, on pouvait dire de lui: Il en a fini avec la vie ! Donc, porter chaque jour sa croix, c’est porter le signe distinctif des condamnés à mort. Autrement dit, c’est montrer qu’on en a fini avec les plaisirs du monde, qu’on a fait abandon de sa volonté personnelle. A vue humaine, cela revient à perdre sa vie. Non ! affirme le Maître, c’est la seule manière de la gagner » :

   « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera » (Marc 8:35). (La version Darby précise: « perdre sa propre vie pour l’amour de moi » -c’est là le motif essentiel et le grand secret qui permet au chrétien -au vrai disciple du Seigneur- d’accepter la mort au péché, la mort à lui-même et la mort au monde).

   « PORTANT TOUJOURS AVEC NOUS DANS NOTRE CORPS LA MORT DE JESUS, AFIN QUE LA VIE DE JESUS SOIT AUSSI MANIFESTEE DANS NOTRE CORPS » (2 Corinthiens 4:10).

   « Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » ( 2 Cor. 5:14, 15).

   Remarque: Qu’est-ce que marcher en ennemi de la croix de Christ ?

   L’apôtre Paul pouvait pleurer en pensant à ceux qui marchent en ennemis de la croix de Christ. Qu’écrivait-il à leur sujet ?

   « Ils ne pensent qu’aux choses de la terre » (Philippiens 3:18, 19). Ailleurs, le même apôtre écrivait: « Affectionnez-vous aux choses d’en-haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Colossiens 3:2).

* f) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ suit son Maître.

« Quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple » (Luc 14:27). Jésus dit à Pierre et nous dit à tous :

« TOI, SUIS-MOI » (Jean 21 :22).

   Suivre notre Maître aujourd’hui, c’est mettre nos pieds dans l’empreinte de Ses pas. Christ nous a laissé un exemple, afin que nous suivions Ses traces. (Voir I Pierre 2:21).

   Mais, avant de se mettre en route, il faut calculer la dépense. « Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever ? » (Luc 14:28-30).

   L’ennemi est puissant. Insensé celui qui se mettrait en route sans avoir calculé la dépense. Celle-ci est grande, car il s’agit de renoncer à tout ce qu’on possède.

* g) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ renonce à tout ce qu’il possède.

   « Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple » (Luc 14:33).

   L’apôtre Paul a été un vrai disciple du Seigneur. Ecoutons-le : « Ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ » (Philippiens 3:7, 8).

A suivre
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