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Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ

du Seigneur Jésus-Christ

« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ». (Jean 8.31 )

I) « VOULEZ-VOUS AUSSI DEVENIR SES DISCIPLES ? » (Jean 9.27)

(Lire le chapitre 9 de l’Evangile selon Jean)

Dans ce chapitre, nous avons le récit d’un miracle notoire. Jésus a donné la vue à un aveugle-né. Cet homme, dont nous ignorons le nom, est devenu clairvoyant et, de plus, il s’est déclaré aussitôt comme un vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ. Il rend un beau témoignage à Celui qui lui a ouvert les yeux. Et pourtant il n’a encore jamais vu Jésus. Il a seulement entendu Sa voix. Il Lui a obéi aussitôt, et il a été merveilleusement guéri de sa cécité.

Tout au long de ce chapitre, on voit cet homme faire des progrès rapides dans la connaissance du Sauveur. Au v. 11, il le désigne comme « l’homme qu’on appelle Jésus ». Au v. 17, son témoignage provoque la division parmi les pharisiens qui lui demandent: « Toi, que dis-tu de lui, sur ce qu’il t’a ouvert les yeux ? » Sans hésiter, il répond: « C’est un prophète ». Au v. 25, il déclare avec une grande joie : « Je sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois ». Chaque vrai disciple du Seigneur Jésus aujourd’hui peut parler de la même façon (en pensant à sa cécité spirituelle).

Cet homme ne cache pas son drapeau. Il avoue courageusement qu’il est devenu un disciple de Jésus-Christ, (et cependant il ne L’a encore jamais vu) quand il pose la question aux pharisiens: « Voulez-vous aussi devenir ses disciples » » (v. 27). Par ce petit mot « aussi », il le déclare ouvertement, et les pharisiens l’ont bien compris, car ils lui disent: « C’est toi qui es son disciple » (v. 28).

Comme tout vrai disciple du Seigneur, cet homme a dû souffrir pour son Maître. Il lui a été « fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui » (Ph. 1.29). On l’a injurié (Jean 9.28). Puis on l’a chassé dehors, exclu de la synagogue, (Jean 9.34). « Car les Juifs étaient déjà convenus que, si quelqu’un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue » (Jean 9.22).

Enfin, ce vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ, injurié, chassé, exclu, voit et contemple son Sauveur et son Maître, le Fils de Dieu. « Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé; et, l’ayant rencontré, il lui dit: Crois- tu au Fils de Dieu ? Il répondit: Et qui est-il Seigneur, afin que je croie en lui ? Tu l’as vu, lui dit Jésus, et celui qui te parle, c’est lui. Et il dit : Je crois, Seigneur. Et il se prosterna devant lui » (Jean 9.35-38).

Après avoir été un témoin fidèle pour son Sauveur qu’il n’avait pas encore vu, Il devient aussitôt pour Lui en Le voyant un adorateur sincère. Rejeté par les hommes et mis à la rue, cet homme a TOUT trouvé en rencontrant le Seigneur. Il a eu les yeux ouverts non seulement pour voir les beautés de la création, mais encore pour contempler et adorer son Créateur. Il adore le Fils de Dieu, « car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles » (Col. 1.16).

Cet homme qui voit clair maintenant, ce vrai disciple de Seigneur Jésus-Christ, pose encore à tous la question: « Voulez-vous aussi devenir ses disciples ? ».

Il) LE PARFAIT MODÈLE, NOTRE MAITRE : JÉSUS-CHRIST . (Lire Esaïe, chapitre 50, versets 4 à 10)

Tout le chapitre 50 du livre du prophète Esaïe nous présente le parfait Modèle. Regardons à Lui. Ecoutons Sa voix, c’est Lui qui parle dans ce chapitre.

* « Le Seigneur, l’Eternel, m’a donné une langue exercée » (v. 4). On peut encore traduire ces mots: « u:ne langue exercée » par: une langue de disciple, c’est-à-dire de celui qui écoute attentivement son maître ; ou encore: la langue des savants, des initiés, de ceux qui savent manier la parole. Cela est parfaitement vrai de Jésus. « Jamais homme n’a parlé comme cet homme » (Jean 7 .47).

* « pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu » (v. 4) « Quand ton esprit est abattu, quand ta folle gaieté s’envole, qui donc alors te console, et pour ami, qui donc as-tu ? – Pour moi, j’ai mon Sauveur… Oh! Qu’elle est douce sa parole! ». Cela est vrai! Il peut soutenir par Sa parole celui qui est abattu. Parfois une seule parole de Jésus suffit pour nous soutenir, nous fortifier, nous consoler. Le prophète Daniel en a fait l’expérience : « Celui qui avait l’apparence d’un homme me toucha de nouveau, et me fortifia. Puis il me dit: Ne crains rien, homme bien-aimé, que la paix soit avec toi! courage! courage! Et comme il me parlait, je repris des forces, et je dis: Que mon seigneur parle, car tu m’as fortifié » (Daniel 10.19).

* Quel était le secret de la vie de notre Seigneur Jésus-Christ, notre Maître et notre Modèle, quand Il était sur la terre ? : « Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, pour que j’écoute comme écoutent des disciples » (v. 4). Soulignons dans notre Bible ces deux mots: chaque matin. Quand les Israélites traversaient le désert, Dieu leur envoyait le pain du ciel, la manne. Il est écrit: « Tous les matins, chacun ramassait ce qu’il fallait pour sa nourriture; et quand venait la chaleur du soleil, cela fondait » (Exode 16.21). La manne devait être récoltée de bonne heure. Celui qui se levait trop tard était privé de sa nourriture pour la journée. Moïse a pu écrire: « Rassasie-nous chaque matin de ta bonté, et nous serons toute notre vie dans la joie et l’allégresse » (Psaume 90.14). Voulons-nous être toute notre vie dans la joie et l’allégresse ? Rassasions-nous chaque matin de la manne céleste dont nous avons besoin: la sainte Parole de Dieu.

Quant au prophète Jérémie, il pouvait dire: « J’ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées; tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon coeur » (Jérémie 15.16). Or le prophète Jérémie ne possédait pas comme nous toute la Bible (Ancien et Nouveau Testaments), mais il dévorait les portions qu’il possédait. Il avait un gros appétit pour la Parole de Dieu. Et nous ?

* Pourquoi donc le Seigneur Jésus se levait-il de bonne heure ? Pour prier. « Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria » (Marc 1.35). Mais ici, en Esaïe 50.4, Il nous le dit Lui-même : « Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, pour que j’écoute comme écoutent des disciples ». Chaque matin, notre Seigneur et Maître se levait de bonne heure pour écouter attentivement la voix de Son Père. Ecouter comme écoutent des disciples, c’est écouter avec la plus grande attention. Aussi pouvait-il dire: « Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé » (Jean 7 .16). Et encore: « Je parle selon que le Père m’a enseigné  » (Jean 8.28). Ayant écouté attentivement les instructions de Son Père, il pouvait ensuite affirmer: « Ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde » (Jean 8.26), et « Je ne fais rien de moi-même » (Jean 8.28).

* Notre Maître a été obéissant, parfaitement obéissant. Il dit: « Le Seigneur, l’Eternel, m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière » (Esaïe 50.5). Quel modèle pour nous! Il a toujours obéi à Son Père. Ecoutons-Le encore: « Tu ne désires ni sacrifice, ni offrande, tu m’as ouvert les oreilles; tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. Alors je dis : Voici, je viens. Il est écrit de moi dans le rouleau du livre. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon coeur » (Psaume 40.7-9). Voilà son secret : « Ta loi est au fond de mon coeur ». Le psaume 37.31 nous dit: « La loi de son Dieu est dans son coeur ; ses pas ne chancellent pas ». Et nous, nous pouvons dire: « Je serre ta parole dans mon coeur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 1 19.11 ). Quelqu’un a dit: « La lecture de la Bible vous éloignera du péché, ou bien le péché vous éloignera de la Bible! ».

* Enfin notre Maître, notre parfait Modèle, n’a pas offert de résistance au méchant. Ecoutons-Le. Que nous dit-il ? : « J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe; je n’ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats » (Es. 50.6).

« J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient » (II n’a même pas essayé d’esquiver les coups) » et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe » (c’est horriblement douloureux). (II n’a pas essayé de se défendre). « Je n’ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats » (Il n’a même pas essayé de protéger son visage). Voilà notre parfait Modèle! Aussi peut-il nous dire: « Moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau » (Mt. 5.39-40).

« Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (I Pi. 2.21-23).

III) TEL MAITRE, TEL DISCIPLE !

« Le disciple n’est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître. (Luc 6.40).

Jésus ici-bas a pu dire: « Je suis la lumière du monde » (Jn 8.12). Maintenant, Il dit à Ses disciples: « Vous êtes la lumière du monde » (lire Mt. 5.14-16). En recevant Christ comme notre Sauveur personnel – après une vraie et sincère repentance – nous avons reçu le pardon de nos péchés, de tous nos péchés (Ac. 10.43). Nous avons été « scellés du Saint-Esprit » (Ep. 1.13). Nous avons reçu le don merveilleux de la vie éternelle (Jn 3.16, etc.). Notre nom a été écrit dans les cieux (Luc 10.20), dans le livre de vie (Ph. 4.3). Une place nous a été réservée dans la maison du Père (Jn 14.2). Gloire à Dieu !

De plus, nous sommes devenus une même plante avec Christ (Ro. 6.5). Nous possédons la même vie. Nous sommes indissolublement unis à Lui. Tête du Corps glorifiée dans le ciel. Nous sommes aussi indissolublement unis les uns aux autres, selon l’image des membres d’un corps humain (1 Co. 12.12-27). (C’est la grande famille des « rachetés », des « enfants de Dieu » dans le monde).

Nous pouvons dire maintenant: « CHRIST EST MA VIE » (Ph. 1.21 ). « Ce n’est plus moi qui vis, c’est CHRIST QUI VIT EN MOI » (Ga. 2.20), parce que nous sommes unis à Lui par un lien indestructible.

Lisons maintenant les paroles de Jésus que nous trouvons dans l’Evangile de Jean, chapitre 8, versets 21 à 29. Nous pourrons ensuite mettre ces mêmes paroles dans notre bouche et notre vie. Tel Maître, te1s disciples !

« Jésus leur dit encore: Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais.

…Et il leur dit: Vous êtes d’en-bas ; moi, je suis d’en-haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés… Celui qui m’a envoyé est vrai, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde… Je ne fais rien de moi-même, mais… je parle selon que le Père m’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais

A suivre


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