Etude biblique
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Les comptes des serviteurs

(lire Matthieu 18, 15-18)

«II en est du Royaume des cieux comme d’un roi qui voulut faire rendre leurs comptes à ses serviteurs».

Il en est du Royaume des Cieux comme…
Le terme «royaume des cieux» est une expression utilisées dans l’évangile de Matthieu. Dans les autres évangiles, le «royaume de Dieu» est un terme distinct, bien que, d’ans la plupart des cas, d’une application pratique semblable à celui de royaume des cieux. La première question qui se pose est de savoir qui fait partie du royaume des cieux. Disons tout d’abord que Dieu, le Créateur des cieux et de la terre, en est le Roi. C’est donc un royaume spirituel. Ainsi, aujourd’hui, il n’est pas visible, mais il le sera plus tard. Jésus-Christ, de sa place actuelle, dans les cieux, en est le représentant, l’avocat. Il en fait partie, ainsi que tous ceux qui sont de vrais chrétiens, tous ceux qui sont des «enfants de Dieu». Cette appartenance à ce royaume n’est ni visible, ni manifeste aux hommes. Cependant, Dieu connaît ceux qu’Il a engendrés, ceux qui sont siens. Les lois de ce royaume sont applicables à tous ceux qui en font partie.

Comme d’un roi…
Ainsi lisons-nous dans Matt. 18, une loi de ce royaume, une parabole: un roi demande des comptes à ses sujets. C’est un roi très accessible, sage, bienveillant. Il aime ses serviteurs et le prouve en remettant toutes les dettes de celui qui est en cause. Nous avons vu ci-dessus qui sont ceux qui sont en cause; il nous reste à savoir quelles sont nos dettes à l’égard du roi?

Qui fait rendre leurs comptes…
Nos dettes envers Dieu, ce sont nos péchés, nos fautes, nos manquements: des faits nous séparent de Dieu. «Adorer un autre dieu que DIEU; prendre son nom en vain; ne pas honorer nos parents; tuer, dérober, mentir, commettre adultère, convoiter» (voir Exode 25). Or, si nous lisons attentivement le récit de Matt. 18, nous comprenons que le Maître de ce royaume est disposé à tout pardonner. Son Fils, Jésus-Christ, aurait payé toutes les dettes de tous les hommes de la terre! C’est exact! Jésus, venant sur la terre et mourant sur la Croix a payé globalement la dette de toute l’humanité – dette fantastique, incalculable, correspondant à la somme de tous les péchés. De plus, voici l’extraordinaire déclaration biblique: «Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité» (I Tim. 2, 4). Il est ainsi dans sa volonté que tous soient sauvés! «Venez alors en conciliation, dit l’Eternel. Quand vos péchés seraient comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige» (Esaïe 1).

A ses serviteurs…
Il n’y a, dans la pardon du Roi, aucun calcul, aucune réserve. Voyez au verset 27, il laisse aller son serviteur et lui remet toute sa dette. Toute sa dette! Or, le serviteur, après avoir engagé dans les affaires – et perdu – la somme fantastique de 10000 talents (or), pouvait-il posséder encore quelques talents par-devers lui, tout au moins quelques bribes, quelques poussières? Eh bien! Considérez ce roi: il ne dit pas: «Paie maintenant ce que tu peux, et je te remettrai le solde». Non, il lui remet toute sa dette; il n’attend rien en retour, pas un geste, pas une parole.
Il offre un pardon gratuit, un pardon préparé à l’avance, sans conditions. Christ est mort pour tous les hommes. Par sa mort, nous avons le pardon; par sa vie, nous avons la vie. Quelle bienveillance envers l’homme, que l’amour insondable, quelle patience. Ajoutons que Dieu n’oblige pas l’homme à venir à lui. L’homme est libre. L’homme a le choix. Il peut se présenter devant Dieu. Il peut rester dans la position où il se trouve. ..

A l’exemple du roi…
Mais ce royaume a ses lois. Celui qui, un jour, s’est présenté devant le roi, et à qui ses péchés ont été pardonnés, celui-là doit se soumettre à de nouvelles lois. Il doit pardonner à son tour, comme il lui a été pardonné. Jusqu’à ce moment-là, Pierre, l’apôtre, ne connaissait pas les règles du royaume. C’est pourquoi il pose une question: «Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, quand il aura péché contre moi? Sera-ce jusqu’à sept fois? ». Jésus lui répond: «Je ne dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois». Autrement dit, un nombre si grand de pardons ajoutés les uns aux autres, qu’il s’agit d’un pardon sans limite.
Sans attendre quelque chose en retour, Dieu a préparé son pardon. Il l’a préparé à l’avance, et l’homme est libre de se présenter devant lui. C’est aussi à l’avance que le chrétien doit pardonner de tout son coeur. Un jour, une chrétienne avait été abreuvée d’injures par une autre chrétienne. Elle en avait été accablée et, à chaque rencontre, elle ne pouvait supporter de voir cette voisine, et encore moins de l’entendre. Un jour, comprenant que ses sentiments n’étaient pas chrétiens, qu’elle pouvait même se taire du mal personnellement, elle a pris, dans son coeur, une décision: elle a pardonné et… oublié. Dès ce moment, la paix et la joie ont envahi son coeur.

«Si quelqu’un pèche contre toi»,
alors, sans plus attendre, il faut pardonner. Si, plus tard, cette personne s’excuse, regrette, ou demande pardon, il faut pouvoir répondre: «Le Roi du royaume des cieux m’a enseigné ses lois; par amour, Il m’a pardonné; il y a longtemps que je t’ai pardonné!»


Dieu, dans le premier chapitre de la Bible, nous a donné ses instructions spirituelles sous la ferme d’un récit historique tracé à grands traits, mais précis. Il nous présente une suite d’actes créateurs, rendant témoignage à Son oeuvre: Dieu formant, modelant l’univers dans lequel Il nous a, plus tard, placés. Il n’y a pas de disharmonie, de désaccord entre la Parole de Dieu et les oeuvres de Dieu.
Le jour de ta naissance, tout le monde était heureux. ..tu étais le seul à pleurer. Construis ta vie de telle sorte qu’à ta dernière heure tous les autres pleurent et que tu sois le seul à n’avoir pas une larme à verser! Alors, quand viendra la mort, tu l’affronteras avec sérénité. (Trouvé dans la Bible familiale de Dag Hammarskjoeld).

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