Dossier: L'évangile de Jean
Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page

Les miracles de Jésus dans l’Évangile selon Jean

Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles, qui ne sont pasécrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. 

(Jean 20.30-31)

Place et sens des miracles de Jésus dans l’évangile selon Jean

Jean a premièrement rédigé son Évangile pour rappeler que Jésus, homme parmi les hommes, a publiquement démontré sa puissance divine par un grand nombre de miracles confirmés. Une quarantaine de ces signes sont mentionnés dans les Évangiles, et neuf sont rapportés par Jean. Deuxièmement, ce dernier souhaite amener ses lecteurs à placer leur confiance en Jésus et à croire qu’il est vraiment le Messie et le Fils de Dieu, la deuxième Personne de la Trinité divine. Il est celui que les écrits de l’AT ont annoncé (cf.És 4.2 ;52.13-53.12). Troisièmement, l’auteur veut nous convaincre que de cette foi en Jésus dépendent notre salut, notre vie éternelle.

Qu’est-ce qu’un miracle ? Ce terme vient du latinmiraculum e tsignifie « prodige », du verbe mirare :« s’étonner ». Le Petit Robert le décrit comme un« fait extraordinaire où l’on croit reconnaître une intervention divine bienveillante, auquel on confère une signification spirituelle. »En général, un miracle implique une intervention divine dans la nature ou dans les événements touchant les hommes. Cette intervention manifeste la grâce de Dieu. Dans le cas de Jésus, il s’agit de surcroît d’une authentification de sa nature divine. Toutefois, ne voyons pas automatiquement dans les miracles Jésus des« violations » des lois naturelles. Augustin (IVes.) affirma qu’un miracle de Jésus peut aller « à l’encontre de ce que nous savons de la nature ». Parce que la science ne saura jamais tout des lois naturelles, un prodige inexplicable de Jésus devrait plutôt être considéré comme une intervention de Dieu destinée à nous rappeler qu’il est maître des phénomènes mystérieux dont la source se trouve au delà de nos« terres »familières. En ce qui concerne les miracles de Jésus, ils constituent une manifestation de sa gloire.

L’apôtre Jean désigne les« miracles »de Jésus en utilisant le terme grec correspondant au français « signes » (sèmeia). Dans le contexte, un « signe » est un acte perçu visuellement permettant d’établir l’authenticité de Jésus comme unique représentant de Dieu sur terre — et Dieu incarné. Une telle démonstration est nécessaire pour deux raisons. Il faut que le pécheur appelé à croire en Christ :

– puisse fonder sa foi sur des preuves désignant celui-ci comme le Messie annoncé dans l’Écriture (cf. Mat 11.2-5) ; 

– sache que la promesse de la vie éternelle repose sur une vérité d’expérience (cf. Jean 10.37,38).Les doctrines fondamentales du christianisme s’appuient en partie sur les miracles du Seigneur, celui de sa résurrection étant le plus grand (cf. 1 Cor 15.3-4).

L’exposéd’un miracle est souvent précédé d’un discours et/ou d’événements en rapport avec ce miracle. Il en est de même pour ce qui suit cet exposé. Chaque miracle est ainsicomme un tremplin pour l’enseignement suivant en vue d’aider le lecteur à s’approcher davantage,pour son salut personnel et éternel, de la réalité exprimée dans nos versets d’introduction.

Les miracles rapportés par Jean sont en nombre limité, mais suffisant pour démontrer l’autorité du Seigneur dans six domaines où l’être humain ne peut proposer que des agencements précaires ou tout bonnement illusoires :la réussite de l’existence terrestre, la santé, la sécurité face aux menaces naturelles, la subsistance alimentaire, le pardon des péchés,la réalité de la mort. 1

Les miracles de Jésus

1. Jean 2.1-12 :L’eau changée en vin. Le mariage et la nourriture étaient honorés en Israël parce que nécessaires à la perpétuation de l’existence familiale, nationale et spirituelle. Ainsi Jésus sanctifie-t-il le mariage et démontre-t-il son contrôle de la nature en changeant l’eau en vin. Par implication, il souligne que le but de sa venue dans le monde est de pourvoir au bonheur de ses créatures, et non de les asservir. De plus, Jésus commence à révéler sa gloire divine et fortifie la foi de ses disciples (2.11). Notons aussi l’humble discrétion du Seigneur qui ne cherche pas une attention exclusive de la part des autres à la suite du miracle : il quitte immédiatement Cana pour se rendre à Capernaüm (2.12). Ceux qui aujourd’hui se disent capables de faire des miracles devraient s’inspirer de l’exemple du Maître… Ce miracle, expressément signalé comme le premier du ministère de Jésus, prépare le terrain des interventions spectaculaires en public (2.13-25) et en privé (3.1-21) qui suivent immédiatement dans le texte.

2. Jean 4.43-54 : La guérison du fils de l’officier d’Hérode Antipas, roi de Galilée et de Pérée. Ce miracle a lieu en Galilée, une région dépréciée, où Jésus est prêt à venir en aide « médicale » à une famille importante dont le fils gravement malade est à l’agonie. Géographiquement, nous nous retrouvons dans les deux lieux précédemment mentionnés : Capernaüm et Cana. Les habitants d’Israël sont alors affligés de toutes sortes de maladies, souvent incurables (cf. Marc 5.25-26 !) Jésus exerce sa puissance et sa compassion par-dessus les clivages raciaux et religieux. Ainsi est-il prêt à venir en aide à n’importe qui et n’importe quand en réponse à la foi authentique. Il faut que le nécessiteux croie simplement et humblement en Jésus, en l’acceptant pour ce qu’il est : le Fils de Dieu (1.29-34). Jésus-Christ est le seul qui règne souverainement sur la maladie, car il est la Vie même (14.6). L’officier a compris cela, aussi s’adresse-t-il à Jésus avec instance, respect, humilité et foi, convaincu que Jésus peut même guérir à distance. La bonne foi en la bonne personne produit de bons effets.De nouveau, le miracle fortifie la foi de plusieurs (4.53) ; Jésus semble même concéder à ses contemporains le droit de voir un certain nombre de « miracles et de prodiges » (4.48) en préalable à leur foi. Avons-nous les mêmes droits que ces hommes-là ? Selon les textes mis entête de cet article, c’est le texte même de la Bible qui nous fournit, aujourd’hui, le faisceau suffisant de ces preuves surnaturelles.

3. Jean 5.1-16 : La guérison du paralytique de la piscine de Béthesda. Un miracle étonnant mettant en avant la démarche réussie de Jésus pour faire du bien à un individu que tous ont délaissé (5.7). Jésus agit directement, sans demander aucune autre expression de foi que l’obéissance à sa parole. Il accorde gratuitement l’énergie pour marcher et une nouvelle qualité de vie à celui qui obéit à son instruction. Ce miracle, comme bien d’autres, souligne le prix d’un seul être humain aux yeux de Jésus et la capacité de ce dernier à lui faire du bien, en toute connaissance de ses antécédents (5.6) et au moment qu’il choisit …le paralytique est malade depuis 38 ans !(5.5). Mais l’intervention bienfaisante de Jésus constitue aussi, pour ce paralytique, un appel ferme à mettre sa vie en règle avec Dieu, car, lorsque Jésus le retrouve, il lui dit :« Voici : tu as recouvré la santé, ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. » (5.14b)Jésus démontre qu’il est maître de toute pratique religieuse(ici du sabbat, puisque la guérison a lieu lors d’un sabbat, au grand scandale des Juifs)comme de la maladie, et qu’il a autorité pour pardonner le péché. Accessoirement, la discrétion de Jésus, qui disparaît sans même révéler son nom à son « patient » guéri (5.13),est une fois encore un exemple pour ceux qui pensent posséder des capacités surnaturelles. Mais l’« anonymat » de Jésus va prendre fin abruptement. Les Juifs le pourchassent ; l’ayant trouvé et l’entendant se faire égal à Dieu (5.17,18b), ils réagissent très violemment (5.18a). Quant à Jésus, il ne craint pas de réitérer plus explicitement son identité avec le Père, ainsi que la vraie finalité de sa mission (5.17 – 47).

4. Jean 6.5-15 : La multiplication des pains pour les cinq mille. Jésus démontre sa compréhension du besoin le plus élémentaire : se nourrir. La recherche de nourriture a toujours mobilisé les forces vives de l’homme ; depuis la Chute, la famine, les catastrophes naturelles, la haine, les rivalités et les guerres ont été, et sont toujours, des causes majeures de disette partout dans le monde et dans toutes les civilisations. Le miracle de la multiplication des pains montre le Messie à l’œuvre dans ce domaine sensible. Quelle aisance déconcertante, quelle largesse, quelle équité dans la répartition du repas !Mais cet épisode n’est pas unique : toute l’histoire chrétienne est remplie d’expériences concrètes de l’intervention de Dieu en faveur des siens pour répondre à un besoin de nourriture. La singularité de ce miracle réside en ce qu’il sert de signe et de préparation à l’enseignement spirituel du lendemain : Jésus est le pain de vie (6.16-71). Dieu nous demande de travailler pour subvenir à nos besoins (cf. 2 Thess 3.10-12), mais la priorité absolue, c’est de « travailler » en vue d’obtenir la vie éternelle que le Fils de l’homme veut nous donner (6.27) et de « manger le pain » du ciel, c’est-à-dire de recevoir le Seigneur au plus profond de nous-mêmes (6.51,53-58) et de garder sa Parole (6.68).

5. Jean 6.16-21 : Jésus marchant sur l’eau. Ce miracle reçoit un traitement plus détaillé enMat 14.24-33 et Marc 6.47-52.Pourquoi est-il si résumé dans Jean ? Et pourquoi Jésus l’accomplit-il après la multiplication des pains ?

a.  Le miracle précédent avait causé une réponse inadéquate de la part de la foule, car elle n’attendait en Jésus qu’un chef politique (6.15), un libérateur de la tutelle de Rome. On peut supposer que les disciples s’adonnaient aussi à cette espérance (cf. Luc 24.21). La mer démontée, contre laquelle les disciples rament très difficilement, fournit à Jésus l’occasion de se révéler comme le Souverain d’un empire infiniment plus vaste que celui des Romains.

b.  La clé de ce court passage se cache dans l’original grec. Le texte précise qu’en constatant la peur des disciples à le voir marcher sur l’eau, Jésus proclame :Ego eimi :litt. « Moi, je suis », tout simplement(dans Jean 8.24,28,58 ; 13.19,il recourt à la même expression).Le rapport avec le nom que l’Éternel se donne à lui-même dans l’AT, ainsi que l’allusion à ses pouvoirs illimités sur les flots menaçants sont évidents (cf.Ex 3.14 ;Ex 14-15 ; Job 9.8 ; 38.16, et al.). Ce miracle a sûrement éclairé et consolidé la foi de ses disciples lorsqu’un peu plus tard le Seigneurs’est mis à discourir sur lui-même comme« pain de vie »(6.22-71).

 6.Jean 9.1–41 :La guérison d’un aveugle-né. Ce chapitre est un des plus longs sur une guérison. Le récit,en plus du thèmede la maladie,aborde ceux du péché (deux fois), de l’identité de Jésus, du but du sabbat, de la couardise des parents, du témoignage, de la foi au Messie, et de l’hypocrisie. C’est aussi l’occasion pour Jésus de dénoncer l’aveuglement des chefs spirituels, leurs préjugés contre ce qui n’est pas conforme à leur vision des choses (9.16-17), contre ce qui leur est incompréhensible (9.19,40-41) et contre lui-même (9.28-29). Quant à l’aveugle guéri, il parviendra finalement à une claire compréhension et acceptation de son Seigneur, le Fils de l’homme (9.35-38).

L’apôtre Jean, en plaçant ce signe-miracle avant le chapitre 10 sur l’enseignement du « bon Berger », fait ressortir que les responsables religieux de la nation, aveugles spirituels, n’avaient pas de réel pouvoir pour venir en aide aux gens physiquement malades ni pour résoudre la question du péché (9.39 – 41). Ainsi, le lecteur est préparé intellectuellement et spirituellement au chapitre 10 qui dépeint Jésus comme le responsable spirituel dont Israël a besoin, le vrai Berger capable de soigner, guider et garder tous ceux qui se laissent sauverpar lui.

À cet endroit de l’Évangile, nous réalisons queles six premiers miracles rapportés par Jean lui ont permis d’affirmer sans équivoque que Jésus, Fils de Dieu, est le Christ attendu par Israël.Mais nous comprenons aussi que l’auteur a commencé à développer le terrible verdict du prologue : la Parole « est venue chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçue » (1.11). Le texte dévoile ce que vaut et pense vraiment l’homme rebelle. Nous voyons l’opposition que ce dernier a toujours manifestée contre Dieu se concentrer sur Jésus. Elle surgit de sa famille (7.1-9) ou des « Juifs » et de leurs chefs (7.11-8.59).Elle vise sa personne, son autorité divine, sa justice, sa mission, son statut de Lumière du monde, et deviendra de plus en plus farouche.

7. Jean 11.1 – 46 :La résurrection de Lazare. Le chapitre10 présente Jésus comme le bon Berger ; le chapitre 11 illustre magistralement cette fonction. Le Berger sait s’occuper des affligés endeuillés par la mort d’un proche. Plus que cela, en ressuscitant Lazare, ce Berger prouve qu’il est le Maître insurpassable de la mort et de la vie. Un miracle unique, une prouesse impossible à un autre qu’au Dieu Créateur, qui est la Vie. Le Berger dévoile sa souveraineté sur le déroulement de la vie, sa tendresse si humaine, ses émotions intenses, sa puissance sur la mort. Quelle introduction à cette période de la Pâque (à partir du ch. 12) qui conduit à sa propre mort, puis à sa résurrection !

* * * * * * *

Un intervalle est ménagé entre les7e et8e miracles (la résurrection de Jésus, annoncée prophétiquement dès Jean 2.18-22). Cette section est d’abord justifiée par la décision du sanhédrin de mettre fin au ministère et à la vie du Seigneur :« Qu’allons-nous faire ? Car cet homme a fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui… […] Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir. » (11.47b-48a,53).

Ensuite, et malgré un bref moment de liesse populaire lors de l’entrée de Jésus à Jérusalem (12.12-18) — enthousiasme consécutif au miracle de la résurrection de Lazare (12.17-18) — c’est l’incrédulité des mêmes foules qui va l’emporter :« Malgré tant de miracles qu’il avait fait devant eux, ils ne croyaient pas en lui. » (12.37 et ss.)

Enfin, Jésus a maintenant une autre priorité : il se préoccupe de préparer les siens à son départ. Il va leur préciser le plan que le Père a conçu concernant la venue du Saint-Esprit et la formation de l’Église, car ses disciples ont encore beaucoup à découvrir à propos d’une vie communautaire faite de service (13.12-17), d’amour (14.15-21), de communion spirituelle authentique avec Christ (15.4-17) etde l’expérience de la persécution (15.18-16.4). Ils doivent savoir que l’Esprit sera agissant en eux pour les consoler, les instruire par la Parole et pour les diriger (14.25-26 ; 15.26-27 ; 16.7-15) ; ils devront se souvenir que le Fils prie pour eux et qu’il les protégera (ch. 17). Quant aux chapitres 18-19, ils rappellent jusqu’à quel degré inimaginable de douleur le Fils est descendu en vue de la rédemption des pécheurs et« afin que l’Écriture soit accomplie » (cf. 19.24,28,36,37).

Puis vient l’inhumation de Jésus, et le récit semble devoir se conclure sur la page la plus noire de l’histoire humaine.

8. Jean 20.1-29 : La résurrection de Jésus. C’est le plus formidable des miracles, l’expression la plus stupéfiante de la victoire du Fils (cf. 2.18-22), celle qui authentifie tout le témoignage antérieur du Sauveur, sa vérité, son intégrité, sa souveraineté éternelles. Voilà le couronnement absolu du ministère miraculeux de Jésus de Nazareth. Le tombeau vaincu et ses retrouvailles avec les siens proclament qu’il est le Christ, le Fils de Dieu, le seul détenteur de l’autorité sur la vie et la mort, le seul habilité à accorder la vie éternelle à quiconque le reconnaît comme Sauveur et Seigneur personnel (nous retrouvons Jean 20.30-31).

9. Jean 21.1-14 :La pêche miraculeuse. Oui, il y a encore un miracle, même après la déclaration de Jean 20.30-31 ! C’est comme un supplément !À la fois dans la continuité du ministère passé (les évangélistes ont rapporté d’autres pêches miraculeuses) et dans la perspective des temps à venir. Un couronnement pratique, en somme. Car s’il est bon d’être persuadé de la résurrection du Seigneur, il est tout aussi bon de le savoir agissant pour ses enfants.Jésus vivant subvient à nos besoins :

– Il est attentif à notre bien-être (21.5,13),

– Il pourvoit, souvent au travers même de notre travail(21.6-9),

– Il entraîne nos cœurs à l’aimer et à chercher le bien de nos semblables (21.15-19),

– Il nous encourage à veiller sur notre marche personnelle avec lui avant de vouloir nous occuper de celle des autres (21.20-23). Chacun rendra compte pour lui-même !

* * * * * * *

Ces textes nous encouragent à aller de l’avant avec confiance. Notre Dieu fait tout ce qu’il veut : nous le savons par les miracles du Fils et par l’effusion du Saint-Esprit, qui rendent possible le plus grand miracle concevable à notre niveau personnel :Dieu nous transformant à son image et nous associant à son Être, à sa Vie éternelle (1.12 ; 3.8).

Il ne nous cache pas que notre parcours terrestre ne sera pas fait que de miracles : on ne peut esquiver l’âpreté du combat spirituel, le péché et la repentance, l’étude attentive de la Parole, la prière, les joies et les épreuves de tous les jours, les travaux, les actes de foi, la persévérance, la patience, le témoignage, et parfois la persécution. Mais ce qui fait notre assurance, c’est qu’en demeurant en lui (15.1-16), il nous est toujours avantageux et possible de le suivre (21.19,23).

1 C’était déjà le rôle de l’Ecclésiaste de nous convaincre de tout cela.

Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page
Dossier : L'évangile de Jean
 

McCarty Scott
Scott McCarty a fait ses études en théologie au Dallas Theological Seminary, aux États-Unis. Il exerce un ministère d’enseignement biblique en France depuis 1971. Cofondateur du Centre d’information à l’évangélisation et à la mission à Grenoble, il est membre de Promesses et auteur de nombreux articles.