Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page

Les villes de refuge (3)

RAMOTH

RAMOTH, localité de Galilée, était bâtie sur le territoire de la tribu de Gad. Eusèbe l’a située près des rives de Jabbok, où l’ange de l’Eternel combattit avec Jacob. C’était une cité fortifiée et souvent attaquée, car elle se trouvait directement sur la route des invasions en provenance du nord, c’est-à-dire de l’Assyrie. RAMOTH signifie « Elévation, exaltation ». Nous voyons une remarquable image de Christ dans cette ville en butte à de féroces offensives des adversaires du peuple de Dieu. Aucune autre personne que Jésus n’a été autant l’objet de toutes les attaques imaginables; pourtant, nous savons que Dieu L’a souverainement élevé et Lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom (Phil 2,9).
Le jour vient où Il fera éclater l’Histoire humaine. Alors tous, y compris Ses adversaires, devront ployer les genoux devant Lui et confesser qu’Il est Seigneur. Son triomphe sera total et définitif. Ses ennemis Lui serviront de marchepied (Ps. 110, v. 1).
L’apôtre Paul écrivait à Timothée: « Souviens-toi de Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts » (2 Tim. 2, v. 8) .La foi chrétienne n’est pas qu’une philosophie ou le souvenir d’un Christ mort, mais bien plus que cela: la foi vivante en un Seigneur ressuscité, assis sur le trône de Dieu, mais en même temps très proche de nous, en vertu de Sa promesse: « Je suis avec vous tous les jours » (Matt. 28, v. 28) .
Il est à noter que dans la gloire, notre Sauveur remplit en notre faveur la fonction d’avocat auprès du Père, comme le mentionne Romains 8, v. 34 : « Christ est mort; bien plus Il est ressuscité, Il est à la droite de Dieu et Il intercède pour nous ». C’est un ministère puissant et efficace qui se poursuit pour chaque chrétien. Cela nous rappelle qu’il n’est aucune position dans laquelle se trouve un croyant, où il ne pourrait s’adresser à Dieu. par Christ, pour être secouru; à condition naturellement qu’il ait confessé le péché qui peut l’avoir mis dans cette situation. C’est Jésus qui a satisfait aux exigences de la loi et complètement effacé les fautes de ceux qui lui appartiennent et c’est encore Lui qui ferme la bouche de Satan, le grand accusateur (Zach. 3, v. 1-5) .

GOLAN

GOLAN, ville de Basan, fut construite dans le territoire de la demi-tribu de Manassé, au milieu des monts situés au nord du lac de Génésareth. C’était le refuge le plus au nord, à l’est du Jourdain.
GOLAN signifie « Joie ». Les anges annoncèrent la naissance de Jésus en disant: « Je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie » (Luc 2, v. 10). Philippiens 4, v. 4 nous révèle que même si parfois le chrétien ne peut pas se réjouir dans les circonstances de sa vie, il peut toujours trouver sa joie en Christ: « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ».
La joie est une conséquence de la réception de l’Evangile. Lorsqu’il fut annoncé par Philippe à Samarie, les textes bibliques précisent: « II y eut une grande joie dans cette cité » (Actes 8, v. 8) .
Il y a plusieurs sortes de joies dans l’Ecriture :
A) Celle du retour à Dieu; lorsque le fils prodigue revient, il y a alors de la joie pour lui-même et pour son père (Luc 15, v. 24) .
B) La joie dans la souffrance: « Réjouissez-vous dans la mesure même où vous avez part aux souffrances du Christ » (I Pierre 4, v. 12-13).
C) La joie liée à la marche chrétienne: « Christ. ..que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore. Et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, en remportant le prix de votre foi » (I Pierre 1, v. 9).
D) A la fin de sa vie, le chrétien a encore rendez-vous avec la joie, lors. qu’en ayant servi son Seigneur, il entend ces paroles: « Entre dans la joie de ton Maître » Matt. 25, v. 21) .

Quelle conclusion, lorsque nous arrivons à la fin de ces quelques remarques sur les six cités de refuge, de constater que le divin Inspirateur des Ecritures, le Saint-Esprit, a réservé la cité de la joie comme point final. Cela nous rappelle les paroles de Jésus-Christ en Jean 15, v. 11 : .« Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit accomplie ». Cela nous montre, une fois de plus, que rien dans la Parole de Dieu n’est laissé au hasard et que même les éléments qui pourraient paraître les moins importants sont à leur exacte place dans le temple de la révélation, la Bible.
Dans un monde lancé dans une recherche forcenée de bonheur, les chrétiens doivent faire entendre leur voix et proclamer que la vraie joie est en Christ et ne peut être trouvée véritablement qu’en Lui.
Ayant considéré six aspects de la Personne du Fils de Dieu, révélés au travers des cités de refuge, nous trouvons notre conclusion dans une pensée de J.-N. Darby: « Le Seigneur Jésus est en Lui-même le résumé de toutes les beautés et de toutes les perfections possibles. Plus nous Le connaissons et plus nous savons qu’Il est tout ».



Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page